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FOLIO DU BLANC-MESNIL
9 mars 2023

LES PROFITS TUENT, LA MORT D'UN SALARIE SUR SON LIEU DE TRAVAIL N'EST PLUS TOLERABLE

 

 

 

 

 

la lutte continue 1

La mort au travail est encore aujourd'hui la dure réalité vécue par les salariés. Le 7 mars 2023, au Blanc-Mesnil, un homme de 60 ans a été tué sur le chantier de la ligne n°16 du métro express du Grand Paris.

Folio, présente à sa famille et à l'ensemble de ses camarades ses condoléances, sa solidarité et son soutien.

Folio, demande qu'une enquête publique soit diligentée, car, il n'y a pas de fatalité des accidents du travail, ils sont toujours le résultat d'une organisation du travail qui privillègie la productivité à la protection des travailleurs. Ici , la société Effiage devra nous expliquer les raisons de son recours quasi systèmatique à la sous traitance qui nous le savons est une cause impotante de mortalité au travail, qui dilue les responsabilités et protège le donneur d'ordre.

Comme vous le savez, Folio suit très particulièrement ce dossier du travail qui tue, le chantier du métro express est particulièrement mortifère, l'ensemble des acteurs de ce chantier doit assumer ses responsabilités, nous attendons que la justice dans toute rigueur.

Ce nouveau drame s'est produit, le jour où 3,5 millions de travailleurs étaient mobilisés pour exiger le retrait du projet de recul de l'âge de la retraite à 64 ans. Cette mort, d'un salarié de 60 ans montre, qu'il y a urgence à améliorer sérieusement des les conditions de travail et des conditions de vie. Cela passe par le développement de la liberté d'avoir enfin du temps long pour vivre autement. Ce droit vivre heureux, les salariés ne doivent rien à personne, car ils ont pendant plus de 40 ans construit ce droit à la retraite, avec leurs cotisations.

OUI, IL Y A URGENCE DE PARTIR A LA RETRAITE A 60 ANS.

L'immense mobilisation du mouvement social, met en exergue, la très grave dégardation des conditins de vie et de travail de celles et ceux qui sont les uniques producteurs de la richesses. L'action collective est toujours ce moment qui permet de mettre en lumière la réalité subit.

Aujourd'hui, la dégradation est générale, baisse du pouvoir d'achat des salaires et des la dramatique retraites, des conditions de travail comme le souligne les 896 morts au travail en 2019. La pauvreté et la précarité qui s'accroit tous les jours un peu plus. Par les inégalités qui explosen dont les femes sont les principales victimes ; Cette situation ne doit rien au hasard, elle est le résultat des politiques qui depuis 40 ans rabotent systèmatiquement les acquis sociaux, tel par exemple la suppression des CHSCT qui était un outil indispensable pour améliorer les conditions de travail et prévenir les accidents du travail.

Aujourd'hui, partout où notre regard se pose, nous constatons que pour alimenter la sphère financière, pour cela l'ensemble des services publics la Sécurité Sociale, la santé, l'école, les transports, l'environnement ont été déstabilisés, voire détruit. Le projet scélérat du recul du départ à la retraite à 64 ans, en fait la démonstration tous les jours, car il ne s'agit ni plus ni moins de prendre 17 milliards d'euros de nos cotisations sociales pour répondre aux exigences ulta libérales de l'UE et de la spéculations financières.

La mort d'un salarié de 60 ans est la dramatique représentation d'une société et d'Etat qui maltraitent ses citoyens, d'une société et d'un Etat qui sacrifient ses salariés pour satisfaire uniquement les exigences de la production de profits, toujours plus de profits quelq'en soit les conséquences pour les femmes et les hommes qui travaillent.

Le libéralisme qui nous impose ses choix a un coût de plus en plus exhorbitant par la destruction des services publics et par le nombre insupportable de salariés tués tous les ans sur le lieux de travail. En 2019, 896 morts au travail 5 tués tous les deux jours.

Avant de vouloir voler 2 ans de vie libre aux salariés, Macron/Borne/Ciotti doivent retirer leur projet scélérat, l'urgence n'est pas à céder aux oukases de la finances mondialsées et de ses taux d'intérêts, l'urgence est de s'attaquer aux mauvaises conditions de travail et de vie des salariés, en faisant revivre les CHSCT, car il est insupportable de mourir pour assurer le versement de gras dividendes aux rentiers.

Samedi 11 mars 2023

l'intersyndicale nous appelle à manifester

pour confirmer

64 ans c'est non,

pour exiger le retrait de ce projet scélérat.

Répondons massivement présent.

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