FOLIO DU BLANC-MESNIL

02 juin 2023

La municipalité de droite extrême a inauguré le 27 mai 2023, un golf sans trou, Les trous se situent exclusivement sur la voirie

golf sur voirie

Le numéro 184 du journal municipal est un monument de prétention de la majorité municipale de droite extrême. Cette équipe ne peut pas s'empêcher de mentir, de travestir la réalité. En première de couverture « le golf ouvre ses portes », page 13 le dossier « ouverture du golf, un équipement innovant et ambitieux » N'en jetez plus la cour est pleine..

La grande originalité de ce golf c'est que c'est un golf sans trou. En réalité ce soi-disant golf n'est qu'un practice. Pour ces prétentieux, il faut toujours mentir, tricher . Pourquoi, faut-il qu'ils mentent, trichent sur la nature de cet équipement, nous avons une petite idée, en faisant de la gonflette, ils espèrent que les Blanc-Mesnilois ne chipoteront peut-être pas sur le prix exorbitant de ce practice. La droite extrême si prolixe pour aligner les millions d'euros pour valoriser ses choix politiques,sur le prix de ce practice /du club house qui  privatise la ferme Notre Dame et un parking sont étrangement silencieux sur le coût de cette opération.

Par cette publicité rédactionnelle mensongère, traverstissant les mots, jouant sur les ambiguités golf/practice,  la majorité municipale de droite extrême met en exergue, son mépris et sa morgue de classe.

Nous ne manquerons pas, dans un courrier que nous allons faire parvenir au Président de la Chambre des Comptes de la région Île de France, de faire remarquer l'énorme différence entre le coût initial annoncé et le coût final de ce practice de golf et de son club house, ainsi que la multitude des avenants qui ont fait explosé son prix.

Un mot comme en cent, la majorité municipale de droite extrême a inauguré le 27 mai 2023, un golf dont les trous se trouvent exclusivement sur les rues de la commune.

 

 

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01 juin 2023

L’intersyndicale élargit ses sujets d’union pour durer au-delà des retraites Rapports de force

 


 

intersyndicale poursuite de l'unité

Ce mardi matin, les huit syndicats qui composent l’intersyndicale ont appelé les salariés à se mettre en grève et manifester mardi 6 juin contre la réforme des retraites, ainsi que les députés à voter pour la proposition de loi transpartisane d’abrogation de la réforme le 8 juin. Mais l’intersyndicale appelle également à se mobiliser pour des avancées sociales, en mettant en avant de nouveaux sujets qui pourraient nourrir de nouvelles mobilisations.

 De l’exception à la norme ? C’est peut-être ce à quoi nous assistons aujourd’hui avec l’intersyndicale qui a ferraillé pendant des mois contre le gouvernement. Unis exclusivement sur la revendication minimale du refus de l’allongement à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite, les syndicats qui composent l’intersyndicale travaillent ensemble sur d’autres sujets, depuis quelques semaines. Ainsi s’ouvre peut-être une nouvelle ère dans les relations entre ces organisations, loin des conflits et déchirements auxquels elles ont habitué les salariés.

Une façon pour les syndicats d’afficher encore leur refus de tourner la page des retraites, alors que des discussions ont repris avec le gouvernement, depuis que la Première ministre a lancé des concertations en mai. Mais surtout un moyen de peser davantage face au gouvernement et au patronat, dans l’espoir d’obtenir quelques avancées sociales significatives. Et ainsi montrer que le combat syndical peut obtenir des victoires, alors que sur le dossier des retraites, le gouvernement a réussi jusque-là à passer en force. Ainsi, l’intersyndicale réunie ce matin a accouché comme attendu d’un communiqué commun pour mobiliser le 6 juin prochain. Mais cette fois-ci de nombreux thèmes ne concernant pas les retraites y sont aussi abordés.

 Salaires, égalité femmes-hommes, nouveaux droits

Premier des thèmes mis en avant, « l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études », vue par l’intersyndicale comme une priorité, dans le privé comme dans le public, en ses temps d’inflation. Mais aussi « l’égalité salariale Femme-Homme » qui « doit être une réalité concrète sans délai ». Sur ce sujet, les syndicats avancent ce qui ressemble à l’ébauche d’un cadre commun revendicatif : « revoir en profondeur l’index égalité salariale », « revaloriser les métiers féminisés », « proscrire les temps partiels subis » et mettre en œuvre les « dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles ».

Autre dossier qui a fait l’unanimité, l’opposition « à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois ». Un sujet sur lequel les syndicats avaient déjà eu des positions communes au moment des réformes de l’assurance chômage en 2019 et 2022. Enfin, les huit syndicats se sont mis d’accord pour demander des droits supplémentaires visant à « améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel », comme par exemple de nouvelles prérogatives en matières environnementales pour ces derniers. Toujours dans les entreprises, l’intersyndicale estime que « pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés ».

Si ces points d’accords restent modestes, il se dégage tout de même la volonté de se doter d’un socle minimal commun sur plusieurs sujets, à l’instar de ce que les syndicats ont pratiqué pendant le conflit sur les retraites. Avec ce socle, les syndicats veulent gagner en force, sans empêcher pour autant chaque organisation de mettre en avant ses particularités. Comme dans le mouvements contre la réforme où certaines organisations revendiquaient la retraite à 60 ans et d’autres non sans que l’unité contre la réforme se brise. Reste à savoir si cette volonté ne se fracassera pas sur les stratégies différentes qui animent les syndicats, notamment lorsque des signatures d’accord seront en balance, ou sur des réalités d’entreprises où parfois les conflits sont rugueux entre organisations.

 

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31 mai 2023

MACRON DECIDE D'AGGRAVER LA CRISE EN CASSANT LA DEMOCRATIE ET LE CONTRAT SOCIAL QUI FONDE NOTRE REPUBLIQUE

le courage jean jaurès

La mobilisation sociale, en cours, par sa responsabilité et sa force tranquille a permis de mettre en exergue l'imposture du néo libérale qui nous impose depuis 1983, une politique d'austérité, sous le fallacieux prétexte que cette politique est la seule possible. Aujourd'hui, cette imposture à voler en éclat, les néo libéraux dont la macronie est la pire espèce, apparaît pour ce qu'elle est , une vaste prédation des biens communs pour alimenter le moloch de la sphère financière.

Depuis, l'année dernière, la démocratie les ayant privé d'une majorité à l'Assemblée Nationale, la droite extrême met tout en œuvre pour empêcher l'expression de la représentation nationale, elle refuse un vote clair son choix de la loi scélérate sur le recul de l'âge de la retraite à 64 ans.

Toutes les manœuvres dilatoires ont été utilisées. Aujourd'hui face la proposition parlementaire du groupe LIOT, proposant l'abrogation de la loi scélérate Macron/Ciotti ont armé l'article 40. Ciotti, Wauquier Marleix ont dans le courant de la nuit, exclu de la commission des Affaires Sociales, deux députés de leur groupe qui avaient voté la motion de censure, pour les remplacer par deux larbins au service de la macronie. Par ces manœuvres qu'aurait apprécié Pétain, ils ont modifié l'équilibre politique de la commission des Affaires Sociales, obtenant ainsi la suppression de l'article 1 de la proposition de la loi du groupe LIOT. Par cette manoeuvre, il ouvre la voie à la Présidente de l'Assemblée Nationale afin qu'elle utilise l'article 40 de la Constitution pour empêcher l'Assemblée Nationale de s'exprimer.

Ainsi, le risque est grand que la loi scélérate du recul de l'âge de la retraite à 64 ans soit imposée à tous les français sans avoir été validé par un vote de l'Assemblée Nationale, alors que 70% de la population et 95% des actifs restent opposer a ce recul social.

Macron/Ciotti tolère la démocratie à la condition que celle-ci valide leurs choix. Pour les ultra libéraux la démocratie est surtout une entrave dès qu'elle veut empêcher les prédations des biens communs. Leur politique est profondément réactionnaire. Pour Macron/Ciotti il s'agit avant tout, par tous les moyens et surtout plus les vils de neutraliser toutes les propositions du mouvement social se prévalant de la justice sociale, qui contestent la prééminence du marché de la concurrence.

Ce qui vient de se passer à l'Assemblée Nationale est d'une extrême gravité et l'expression du refus de Macron/Ciotti de tout compromis, avec tous celles et tous ceux qui souhaitent une vie plus digne, s'engagent contre les projets destructeurs de la nature. L'ultra libéralisme montre la réalité de ses choix ceux de l'autoritarisme, pour détruire le contrat social qui fonde notre République, il veut tuer une seconde fois Jean Moulin.

Dès lors, il ne peut qu'aggraver les crises en cours, il confirme ainsi que la violence du macronisme n'est pas un hasard.

Aujourd'hui, une nouvelle étape a été franchie vers l'autoritarisme, la droite extrême Macron/Ciotti veulent museler, la démocratie, les libertés, la République pour accélérer le pillage des biens communs pour satisfaire l'avidité de la sphère financière.

Face à cette dérive mortifère pour la France et ses tous ses citoyens, notre réponse responsable, démocratique est de répondre massivement oui, à la proposition de l'intersyndicale en participant massivement aux manifestations du 6 juin 2023.

ENSEMBLE POUR:

-LE RETRAIT DE LA LOI SCELERATE DE LA RETRAITE A 64 ANS

-LA JUSTICE SOCIALE

-FAIRE VIVRE ET DEFENDRE LA DEMOCRATIE

-FAIRE VIVRE ET DEFENDRE LA REPUBLIQUE

 

 









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30 mai 2023

Précresse piétine la démocratie rdv jeudi 1 juin à 9h devant le siège du conseil régional 8 bd Victor Hugo à Saint Ouen


Non à Pécresse

Le 31 mai, Valérie Pécresse soumettra aux voix une modification du règlement intérieur du Conseil régional d’Ile-de-France qui prévoit le relèvement du seuil pour constituer un groupe d’élu.es, de 7 à 10 membres.
 
En relevant ce seuil, la droite et le centre activent une arme réglementaire inédite : la dissolution, en cours de mandat, de deux groupes politiques existants. En effet, les groupes formés par La France Insoumise et Apparentés (8 élu.es) et La Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne (7 élu.es) seront automatiquement dissous en cas d’adoption de cette modification. Ces dissolutions entraineront immédiatement, pour ces deux groupes, la perte de droits d’expression, de temps de parole et de moyens humains et matériels.
 
Pour dénoncer ce coup de force, nous vous invitons à un rassemblement en présence de la presse jeudi 1er juin 2023 à 9 heures devant le siège du Conseil régional d’Ile-de-France, 8 boulevard Victor Hugo à Saint-Ouen (Métro 13 et 14 – Mairie de Saint-Ouen).

Cette conférence de presse se tiendra en présence notamment de Maires, de Parlementaires et de représentant.es des directions nationales du Parti Socialiste, d’Europe Écologie – Les Verts, de La France Insoumise, du Parti Communiste Français, de Génération.s, de Génération Écologie, du Parti Radical de Gauche, du Parti Animaliste et d’organisations de défense de la démocratie, des droits et des libertés.

En vous remerciant à nouveau de votre soutien,

Vianney ORJEBIN, Président du groupe La France Insoumise et Apparentés
Céline MALAISÉ, Présidente du groupe Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne
Ghislaine SENÉE, Présidente du groupe Pôle Ecologiste
Jonathan KIENZLEN, Président du groupe Socialiste, Écologiste et Radical

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AG de TotalÉnergies : « Ce sont eux les vrais écoterroristes »

total energies

 

Vendredi 26 mai, au matin, une coalition de militants écologistes a lancé un blocage de l’Assemblée générale de TotalÉnergies. Une action qui s’est heurtée aux matraques et gaz lacrymogènes de la police.

Ce vendredi 26 mai, aux aurores, les forces de police ont traqué les militants écolos dans les rues du 8ᵉ arrondissement de Paris. Les activistes déferlaient alors vers la salle Pleyel, où se déroule l’AG de TotalÉnergies. Leur but : ruiner la grande messe actionnariale de la major pétrolière.

Dès 6 h du matin, l’air est devenu irrespirable. Les troupes — rassemblées par Alternatiba, les Amis de la Terre, Attac, Greenpeace, ou encore Extinction Rebellion — ont afflué par dizaines et ont tenté de déborder le dispositif policier. Les défenseurs du climat ont alors été douchés de coups de matraque et de gaz lacrymogène.

« Ils ont enfilé leurs masques à gaz et nous ont aspergés à bout portant », témoigne Éléonore, une street médic chahutée et sonnée, les yeux rougis. Elle a vu ses camarades être traînés, parfois jetés contre des vitres. Les gendarmes sont allés jusqu’à lancer une grenade au milieu de militants assis, non-violents.

Les militants écolos ont immédiatement été pris pour cible par la police et la gendarmerie. © NnoMan / Reporterre

Les activistes se savaient attendus : cette journée sentait le gaz depuis son annonce, publique, dans Reporterre« Tant que Total poursuivra ses activités mortifères, son AG n’aura pas lieu », promettaient-ils.

Bloquer les actionnaires

Mais là, « la violence est déployée sans discernement, de façon complètement hallucinante », a soufflé Juliette Renaud, des Amis de la terre. « On a tenté de les prendre de court en venant tôt, mais on s’est cognés à la détermination policière pour défendre les intérêts de Total », déplorait Lorette Philippot, une autre activiste.

Une partie des militant s’est ensuite positionnée à l’entrée du Faubourg Saint-Honoré pour empêcher les actionnaires d’arriver jusqu’à l’AG© NnoMan / Reporterre

Mais ils n’ont pas baissé les bras. Les militants, rapidement rejoints par des renforts, se sont finalement repliés pour bloquer la rue du Faubourg Saint-Honoré, de sorte qu’aucun actionnaire ne puisse rentrer. Ils se sont serré uns contre les autres, bras-dessus, bras-dessous, constituant une barrière humaine.

Certains, vêtus de blouses blanches, se sont aspergés de peinture noire. D’autres brandissaient des pancartes « Écoutez les scientifiques : plus un seul projet fossile ». Et chantaient à tue-tête : « Nous c’qu’on veut, c’est renverser Total ! »

Plusieurs dizaines d’activistes se sont rendus à ce blocage. © NnoMan / Reporterre

Dans une ambiance toujours tendue, mais désormais plus festive, les activistes ont exposé les raisons de leur colère. Ils ont pourfendu l’expansion pétrolière et gazière de Total, toujours massive malgré les recommandations du Giec et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) [1].

« Combien de fois faudra-t-il que les scientifiques le rappellent ? Plus aucun nouveau projet d’exploitation d’énergies fossiles ne doit voir le jour pour préserver nos conditions de vie sur la planète », a tempêté Jérôme Guilet, astrophysicien et membre des Scientifiques en rebellion, qui étaient une quinzaine en blouses blanches.

Un « scientifique en rébellion » rappelle que « Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique », et ce depuis un demi-siècle. © NnoMan / Reporterre

Le chercheur a rappelé que depuis un demi-siècle, « Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique ». La réaction de la major pétrolière ? Instiller le doute sur la véracité des données scientifiques puis retarder toute politique de lutte ambitieuse, comme l’ont révélé trois chercheurs.

« L’intensification des bouleversements climatique n’est pas un accident, c’est la manifestation de la cupidité meurtrière de Total et de l’industrie fossile », a tonné Léa Géindreau d’Alternatiba dans un porte-voix.

Des actionnaires traversent les rangs de militants avant de rejoindre l’Assemblée générale de TotalÉnergies sous protection policière. © NnoMan / Reporterre

Au cœur du rassemblement bigarré, composé de militants de tous âges, une « bombe climatique » cristallisait le ressentiment : le mégaprojet pétrolier Eacop-Tilenga (East African Crude Oil Pipeline), développé en Ouganda et en Tanzanie.

« Les vrais écoterroristes sont du côté de TotalÉnergies »

Ce dernier consiste à forer 400 puits de pétrole et à construire un oléoduc de 1 440 kilomètres de long, surnommé le « dernier pipeline avant la fin du monde ». L’oléoduc pourrait à lui seul émettre jusqu’à 34 millions de tonnes de CO₂ par an, nettement plus que les émissions de l’Ouganda et de la Tanzanie réunis. Les communautés locales se font expulser, les militants arrêter, pendant que des parcs nationaux sont réduits en cendres. « Avec ce genre de bombes climatiques, une chose est sûre : les vrais écoterroristes sont du côté de TotalÉnergies », a dit Juliette Renaud.

Les militants pensent que la communication « verte » de TotalÉnergies n’est qu’une posture et que la multinationale n’a pas du tout l’intention de renoncer aux énergies fossiles. © NnoMan / Reporterre

« Pendant ce temps, Total ne cesse de communiquer sur sa neutralité carbone d’ici à 2050. Mais comment peut-il encore faire croire qu’il est sur le bon chemin ? » s’est indignée Julie, activiste postée en première ligne, juste devant les barrières de police.

Selon le dernier plan climat de la multinationale, les énergies renouvelables représenteront seulement 15 % de son mix énergétique à l’horizon 2030. TotalÉnergies est aujourd’hui visé par une enquête du parquet de Nanterre, à la suite d’une plainte au pénal pour « pratiques commerciales trompeuses ».

« Je n’ai pas honte de mes dividendes, je les mérite »

Plusieurs actionnaires ont tenté d’assister, coûte que coûte, à l’assemblée générale. Quitte à enjamber les activistes, sac Vuitton en bandoulière. Quitte à bousculer. Quitte à insulter. « Mais madame, vous êtes qui vous ? » a hurlé un septuagénaire à l’eurodéputée Manon Aubry« Vous êtes de la merde ! » a-t-il poursuivi.

« Ce sont des parasites, a fulminé un actionnaire poivre et sel, en costume, rencontré par ReporterreJe n’ai pas honte de mes dividendes, je les mérite. Je suis le premier écologiste, mais le climat n’est que leur prétexte pour nous priver de liberté. Qu’ils ne viennent pas pleurnicher sur les violences policières. »

« L’État a fait le choix, comme à Sainte-Soline, de défendre par tous les moyens, même les plus violents, les intérêts des puissants plutôt que l’intérêt général », a réagi Lorette Philippot. Aux alentours de midi, les militants ont décidé de lever le blocage. Steven Arfeuille, porte-parole d’Alternatiba Paris, s’est félicité du « succès » de l’action. « On reviendra l’année prochaine », a-t-il assuré.

Les actionnaires ont toutde même pu voter le plan « climat » de l’entreprise et en rejeter un autre qui était bien plus raccord avec les Accords de Paris. © NnoMan / Reporterre

À l’intérieur de la salle Pleyel, l’Assemblée générale s’est tout de même déroulée, dans une salle clairsemée. « Nous regrettons les conditions dans lesquelles se déroule cette assemblée générale », a déploré Patrick Pouyanné, PDG de Total.

« Nous le regrettons, nous avons dû prendre des mesures exceptionnelles tant dans l’appel aux forces de l’ordre que d’un contrôle strict d’accès à cette assemblée », a-t-il poursuivi.

Cela n’a pas empêché les actionnaires d’approuver massivement — à 88,76 % — le pseudo-plan « climat » de l’entreprise, qui prévoit de continuer les projets d’expansion pétrogazière.

Tout en rejetant à 69,66 % la résolution d’un groupe d’investisseurs plus ambitieux, qui appelait TotalÉnergies à aligner ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre indirectes, dites de « Scope 3 », avec l’Accord de Paris à l’horizon 2030.

L’Assemblée générale a également voté l’augmentation de 10 % de la rémunération de Patrick Pouyanné, déjà généreuse. Celle-ci dépasse désormais les 10 millions d’euros an.

Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent ce printemps, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que 2023 comportera de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes, tout au long de l’année.

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VIVE LA PALME D'OR "ANATOMIE D'UNE CHUTE" DE JUSTINE TRIET!

 

justine triet 1

Le festival de Cannes vient de se terminer et cette édition a été tellement en osmose avec l'esprit de ces créateurs le Front Populaire et Jean ZAY lâchement assassiné par des miliciens fascistes à la solde des nazis le 20 juin 1994.

Cette année, la Palme d'or a été décerné à une femme Justine Triet pour son film « Anatomie d'une chute ». C'est la troisième femme a être ainsi honorée, voilà qui souligne que le chemin est encore long vers l'égalité.Nous sommes heureux de ce choix. Nous souhaitons qu'il soit programmé dès sa sortie en salle au cinéma Louis Daquin

Le cinéma est le miroir d'une société en perpétuelle évolution. La cérémonie de la remise de la Palme d'or souligne la force et la responsabilité du mouvement social qui se poursuit dans notre pays, il est fondé et légitime à être présent au Palais du festival.

Justine Triet, avec courage, ne s'est pas contenté de remercier, elle aurait pu profiter de cette tribune pour parler de son film, qui est déjà une actualité en soi, qui correspond bien actualité des femmes

Justine Triet s'est faite la porte parole de sa profession et de la France, qui souffrent et luttent. Elle a rappelé ce mouvement social historique contre la réforme scélérate sur les retraites. Elle a souligné comment le pouvoir niait la contestation, la réprimait, s'enfermait de plus en plus dans une gestion autoritariste et sourde à la volonté populaire. Elle a rappelé la lente dérive du pouvoir, qui peu à peu sacrifice l'exception culturelle.

Face au calme et à la responsabilité du message, la ministre et ses amis de la macronie, ont comme d'habitude déverser des tombereaux de haine contre le principe de la liberté d'expression, ils font une nouvelle fois la preuve de leur terrible mépris de la démocratie dans notre pays. Leur idée de la République est celle de l'autoritarisme violent. Leur insistance, parce que des subventions publiques sont données, à exiger en retour l'hommages et louanges, est la marque d'une culture de la corruption. La macronie veut un art officiel politisé à son service.

La macronie ne supporte ni critique, ni expression libre, de plus en plus racornie n'a plus rien à voir avec la République, ni avec les Lumières. Violente , autoritaire, amoureuse de la forme juridique contre l'esprit des lois, plus rien n'est démocratique en elle. Dès lors, avec sa haine, son mépris et son cynisme, elle insulte, pour démolir, mais on ne démolie pas la vérité du mouvement social.

Nous avons passé, une bonne soirée devant nos étranges lucarnes, samedi soir, grand merci à Justine Triet et à son équipe pour son film « Anatomie d'une chute », pour cette valorisation de l'exception culturelle française, merci pour cette belle manière de participer au combat des femmes et au mouvement social

Merci de nous permettre d'être plus fort ensemble pour lutter pour le retrait de la loi scélérate de la retraite à 64 ans.

Ensemble faisons du 6 juin 2023, une mobilisation sans précédant pour faire respecter la démocratie le 8 juin 2023.

pmf démocratie






 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 mai 2023

Hommage à Odette Nilès résistante communiste 1922/2023

Nilès odette hommage

génération

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