Jean Moulin, Le Blanc-Mesnil et la racaille de droite extrême

Jean Moulin est mort le 8 juillet 1943, dans le train qui le conduisait vers les camps de la mort nazis. Il est mort, des conséqunces des terribles tortures qui lui avaient infligées Klaus Barbie, dans la prison de Montluc à Lyon. Mais la flamme de la Résistance Française qu'il avait uni, allait tout emporter des déchéts nauséabonds de la collaboration fasciste, vichiste, raciste et antisémite, cette racaille qui avait livré à la barbarie nazie le cœur de la nation en trainant dans la fange le drapeau de la République et sa devise Liberté, Egalité, Fraternité.

Jean Moulin n'était pas un résistant de la dernière heure, dés le mois de juin 1940, pour défendre l'honneur de l'armée Française, il est torturé à Chartres par les SS, pour avoir refusé de signer un document qui accusait les troupes coloniales de crimes de guerre et de viols. Terriblement torturé, il fait une tentative de suicide pour échapper au déshonneur et il ne céde pas à l'ignominie nazie. Pétain loin de considérer cet acte comme une action patriotique, le destitue le 2 novembre 1940.

Résistant de la première heure, Jean Moulin immédiatement décide d'agir et pour cela il doit devenir clandestin.

Dans la biographie écrite par sa sœur Laure Moulin qui cite peu de ville, elle évoque bien sür les sous préfectures, et les préfectures qui ont eu l'honneur d'avoir jean Moulin comme sous-préfet et préfet. Notre commune, Le Blanc-Mesnil est une de ces rares villes qui ont contribué à l'epopée patriotique de Jean Moulin. Voilà ce qu'écris sa sœur :

« Obligé de quitter la préfecture dans le plus bref délais, Jean fit retirer ses meubles et effets personnels qui se trouvaient dans un grenier de la maison, qu'il avait quitté son appartement de Paris,26,rue des Plantes....

...Il pensait les faire porter chez son ami Pierre Meunier, qui devait prendre un appartement à Paris.

En fait, lorsque sa cousine Marcelle fut nommée au Blanc-mesnil, dans la banlieue nord, elle put trouver un petit pavillon et c'est là que le mobilier et les objets personnels de jean furent entreposés. ».

Cette citation de notre commune dans la biographie de jean Moulin n'est pas anodine, elle souligne et met en exergue l'histoire républicaine de notre ville, conforme à la philosophie des Lumières qui sont l'âme de notre pays.

Blanc-Mesnil fut toujours terre d'accueil et de solidarité de nos frères italiens fuyant la terreur de Mussolini, de nos camarades républicains espagnols, pliant le sous joug fasciste de Franco et de ceux qui ont été avec la Nueve de la division Leclerc les premiers à entrer dans Paris, et nos amis portugais fuyant la pauvreté résultat de la politique dictatoriale de Salazar. Après le drame de la guerre d'Algérie, la cité des Tilleuls fut ce havre de paix et de renouveau pour nos concitoyens Pieds Noirs.

Cette attitude humaniste, solidaire s'est poursuivie, lorsque le CNPF, le Medef d'hier affrétait des cars entiers pour faire venir de toute l'Afrique les hommes nécessaires pour lui permettre d'élargir ses sources de profits.

Tout au long de son histoire, notre commune ses femmes, ses hommes  ont construit son caractère si particulier du vivre en ensemble et ont toujours eu à cœur de rassembler, d'unir pour offir le meilleur et pemettre à chacun de maîtiser son devenir.

Aujourd'hui des aventuriers sans scrupule se servent d'elle pour s'enrichir sur les biens communs, la mettent en coupe régler, destruisent son image et la transforment en tirelire pour la spéculation immobilière et financière. Ils prétendent donner des leçons, alors qu'ils n'y vivent pas et la quitteront dès qu'ils auront suffisament rempli leur cagnotte sur le dos de la population. Ils n'ont rien à faire du devenir de sa population. Leur attitude pendant la pandémie du Covid 19 en est la plus flagrante expression. Nous avons été la seule ville de plus de 55 000 habitants de la Seine Saint Denis à être rester sans centre de vaccinatiion de janvier à juin 2021, pas étonnant qu'à ce jour moins de 33% des Blanc-Mesnilois soient vaccinés. Ce comportement souligne, leur négation de la situation sociale de la population du Blanc-Mesnil dont près de 35% vit sous le seuil de pauvrété et dont la moyenne des revenus est inférieure à 1400€ par mois.

Ces psychopathes nauséabonds, cyniques, racistes, antisémites, bouffis d'orgueil et de mépris,utilisent sans vergogne les moyens de la collectivité territoriale, pour insulter ceux qui luttent, pour construire un autre monde, un monde de solidarité, de partage, d'égalité, de fraternité, de liberté.

La racaille de droite extrême fait partie de cette horde de couritisans qui s'engraisse des gras pourboires que leur laisse la sphère financière spéculative, pour lui avoir faciliter l'élargissement de ses sources de profits en lui pemettant de piller le bien commun.

La racaille de droite extrême ment, manipule, trahit, salit, elle n'a rien à foutre de la population du Blanc-Mesnil, elle n'a aucune empathie, aucune émotion, aucun remord. Vous verrez lorsque qu'elle aura suffisant amassé, elle quittera Blanc-Mesnil, pour continuer de profiter ailleurs des institutions de la République.

La population du Blanc-Mesnil:

-n'est pas de ce monde de profiteur,

-est celle qui se léve tôt, qui travaille pour produire les richesses qui font la force de notre pays,

-est celle qui pendant la pandémie à assurer tous les jours la contuinité du fonctionnement du vivre ensemble,

-n'accepte pas, que quelques aventuriers prêts à tout pour s'en mettre les pleins les poches, passent leur temps à l'insulter.

Face l'ignominie, face aux insultes, rassemblons-nous pour continuer de faire vivre les valeurs de la Répûblique, au Blanc-Mesnil faisons vivre la République de Louise Michel, de Jean Jaurès, de Jean Moulin.