Génération.s soutient la mobilisation du 17 septembre.

Ce jeudi à l’appel de plusieurs organisations syndicales et de jeunesse, une grande journée de mobilisation sociale est organisée dans le pays.

Après avoir traversé la crise sanitaire en première ligne, les premiers de corvées, loués et applaudis chaque soir, sont les grands sacrifiés du plan de relance. 

Pas un jour ne passe sans qu’un plan social ne soit déclenché, sans que des fermetures de lits dans les hôpitaux ne soient annoncées, ou que des postes soit supprimés dans les services publics.  

Le dernier exemple à la SNCF, où Fret SNCF annonce la suppression de 100 conducteurs de trains alors que le gouvernement se dit prêt à relancer le fret ferroviaire, du double discours d’Emmanuel Macron. Il y a les mots, et nous jugeons sur les actes concrets.  

Casse des services publics, réforme des retraites et de l’assurance chômage, cadeaux aux entreprises sans contrepartie… Enfermé dans une logique libérale, le gouvernement continue d’imposer ses vieilles recettes qui ont conduit le pays dans le mur.  

La situation sociale est inacceptable. Comment accepter que des entreprises continuent à verser des dividendes à leurs actionnaires alors même que plus de 300 plans sociaux ont été recensés à travers le pays, jetant 43 000 salariés vers le chômage et la précarité ? Que les communautés éducatives se débattent seules face à la reprise des classes ? Que les étudiant.es et enseignant.es de l’enseignement supérieur affrontent une rentrée sous pression ?

L’urgence sociale et écologique, que l’on ressent particulièrement ces derniers jours avec des températures caniculaires en plein mois de septembre, impose des choix radicaux, en rupture avec les logiques libérales actuelles. 

Pour Génération.s il y a urgence à préserver les emplois, à sortir les jeunes de la précarité et à construire un modèle social qui place l’humain, l’intérêt général et la préservation de l’environnement au cœur des priorités. 

Le revenu universel d’existence que Génération.s propose est un des outils pour tendre vers la perspective de nouveaux jours heureux, et nous proposons d’ouvrir un débat national sur cette question.  

Génération.s appelle à participer à cette journée de mobilisation pour que le jour d’après ne soit pas le jour d’avant !