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FOLIO DU BLANC-MESNIL
29 novembre 2019

MR.MEIGNEN,RAS BOL DE PAYER AVEC NOS IMPÔTS LOCAUX ET LES AMENDES SUR LE STATIONNEMENT VOTRE CAMPAGNE ELECTORALE!

 

Carton rouge 1

Ras le bol, de payer avec les impôts locaux et les amendes sur le stationnement, le financement de la campagne électorale de Mr. Meignen.

Depuis, le début septembre 2019, il y a une accentuation de l'utlisation des moyens et des finances locales pour assurer la promotion électorale du maire sortant. Tout cela est une infraction de l'article 52.1 du code électoral.

Le journal municipal est entièrement dédié à la communication politique du maire sortant. Pour faire genre, il indique qu'il ne fera plus d'édito, oh! la belle âme, mais cela lui permet tous les 15 jours de vous rappeler qu'il est candidat aux élections de mars 2020.

Nous ne comptons plus le nombre de photos le montrant dans toutes les positions, il va tarder à rentrer dans le trombinoscope des records du Canard Enchaîné.

Nous comptons plus les inaugurations plus ou moins bidon qui sont orchestrées avec pour seul objectif de faire une invitation avec son nom sa photo.

Dans le n°117 du soi disant journal municipal, nous avons droit à l'inauguration d'un poste de police municipale. Bien entendu, il est affirmé que c'est une demande de la population. Certes, ainsi, cet événement met surtout en orbite une opération de récupération. En effet, avant 2002, il y avait déjà un local, dans la cité des 4 tours, pour permettre à la police nationale d'être présente grâce à la police de proximité. C'était le temps où il y avait près de 150 policiers fonctionnaires nationaux au Blanc-Mesnil. C'était le temps où Blanc-Mesnil avait signé avec l'Etat le premier contrat local de sécurité. Mais, en 2002, l'ami Sarkozy de Mr Meignen a détruit tout cela, plus de police de proximité et suppression de 48 postes de fonctionnaires de police dans notre ville, fermeture de la gendarmerie. 17 ans plus tard, le maire sortant réinvente le fil à couper le beurre et recycle des choix qu'il avait combattu début 2000. Faire et défaire, lui donne l'illusion qu'il agit alors qu'il ne fait que s'agiter.

De plus, au même moment où, il essaie de faire croire que le droit à la sécurité est sa préoccupation, pour satisfaire son addiction  au béton , Mr. Meignen a transféré la maison de la justice et du droit, vers la maison des associations, bien entendu sans tenir des demandes de ceux qui animent cette structure, résultat depuis un mois la maison de justice et droit ne fonctionne plus. Comme quoi, une inauguration, peut aussi avoir comme objectif de masquer les catastrophiques conséquences que béton Mesnil génère.

Cette semaine, le 26 novembre 2019, il a convié parait-il les nouveaux habitants, seulement voilà des citoyens résidants,ici, depuis des décennies ont reçu un carton, après réflexion il apparaît qu'il a surtout invité les nouveaux électeurs, y compris ceux qui avaient simplement effectué un changement d'adresse.

Même les invitations expriment son mépris de la démocratie, en effet l'invitation est ainsi rédigé Monsieur "Thierry Meignen, maire et conseiller régional et son conseil municipal". Depuis quand le conseil municipal est la propriété du maire sortant. Appropriation d'autant plus ridicule qu'il a le plus grand mal à réunir sa majorité. En effet, lors du dernier conseil municipal, le quorum nécessaire a sa tenue n'a été atteint que grace à la présence des conseillers municipaux de l'opposition. (lire l'excellente tribune d'Anne Marie Delmas)

Oui, le journal soi-disant municipal est bien un outil de "propagande" du candidat de l'alliance de toutes les droites. A la page 13, un article non signé, donc du cabinet du maire, "INFOS SUR TRAVAUX" stigmatise "que certaines personnes mal intentionnées attribuent à tort à la municipalité. face à ces informations mensongères...." Donc, nous devenons en déduire que ces travaux qui explosent sur l'ensemble du territoire, ne sont le fait des choix du maire sortant, pourtant à la page 5 nous avons droit à une photo du maire sortant qui dans le cadre de sa campagne en est à faire des évènement de mi-chantier. Bref, le maire sortant, ne sait plus où il habite puisqu'il affirme que les nuisances des travaux ne sont pas du fait de la municipalité à la page 13, alors qu'à la page 5 il récupère les travaux du chauffage urbain..... Décidément, tout cette agitation pour masquer ses choix qui sont contraires à ses promesses de 2014....

Toute cette agitation, ne trompe personne, il y a beaucoup de fébrilité en ce début de campagne. Il y a aussi beaucoup d'argent, les promoteurs immobiliers soutiennent leur poulain avec des milliers d'euros. Nous nous oublions pas les 3 pages de publi-reportage parues dans le Parisien début octobre 2019. Cette communication a coûté quelques dizaines de milliers d'euros. de plus dans un récent 4 pages du candidat de l'allaince de toutes les droites, toujours les mêmes promoteurs immobiliers ont offert des visuels pour illustrer ses propos de ce document électoral. Ne pas oublier, qu'il est formellement interdit de recevoir des aides des entreprises. Si l'on rajoute, l'utilisation illicite des moyens municipaux, le maire sortant candidat de l'alliance de toutes les droites, a largement épuisé le financement autorisé pour faire campagne. Car soyons en certain la commission nationale des comptes de campagne sera informée de ses débordements, avec une sanction très possible d'inégibilité.

Cela ne serait que justice, car celui qui ne respecte pas ni la loi et ni le code électoral doit être sanctionné, par les électeurs et par la justice de la République.

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