LES HABITANTS DE LA CITE FLOREAL SE MOBILISENT POUR DIRE NON A LA DESTRUCTION DE 2 IMMEUBLES ET A L'EXPULSION DE 64 FAMILLES

Hier, le 25 janvier 2019, les conseillers municipaux Génération.s ( Phétmany Tansiéri, Sabah Milot, Alain Barrés, Alain Ramos) membres du groupe Le Blanc-Mesnil au cœur avaient donné rendez vous aux habitants de la cité Floréal, devant le n°7 de l'allée Guillaume Appolinaire.

Ce rassemblement avait pour objectif, d'organiser la mobilisation citoyenne, pour s'opposer la destruction de 2 immeubles de la cité, démolition qui aura pour conséquence l'expulsion de 64 familles. Tout cela, pour permettre à la Cogédim de construire prés de 360 logements en accession à la propriété. En un mot et sans surprise, Monsieur Meignen choisit la production de dividendes pour ses amis du CAC 40, contre les intérêts des Blanc-Mesnilois.

Une petition est en cours de signature, elle a déjà recueilli le soutien de 36% des familles concernées.

Cette pétition exige : Le retrait immédiat de la décision du conseil municipal permettant la destruction des 2 immeubles du 5/7 allée Guillaume Appolinaire, la tenue dans le quartier d'un conseil municipal extraordinaire exclusivement consacré à cette demande de retrait du permis de détruire, un moratoire sur les projets immobiliers.

Cette rencontre citoyenne a,aussi, été l'occasion de débattre sur les conditions de vie et de logement des locataires, en particulier sur les odeurs nauséabondes et intolérables qui règnent au rez de chausée du 7 allée Guillaume Appolinaire, sur la porte palière qui claque, à cause de sa vétusté, jour nuit, sur les rats qui courent sur les fenêtres, sur les courriers envoyés à la direction générale d'Emmaüs Habitat qui restent sans réponse. Le manque d'entretien, de réhabilitation qui permettent ensuite de justifier des décisions injustes.

Emmaûs Habitat, justifie ses choix de vendre ses terrains à la Cogédim et de démolir 2 immeubles, par l'étranglement financier des bailleurs sociaux résultat des choix de Macron, choix qui étranglent, aussi, le pourvoir d'achat des locataires par la baisse des APL. Sur dossier comme sur beaucoup d'autres Meignen/Macron sont complices de la dégradation du pouvoir d'achat et des conditions de vie et de logement des Blanc-Mesnilois.

Cette rencontre citoyenne, nous permet de constater, que sans l'invitation par tract des élus de Génération.S, les habitants de la cité n'auraient été informés du sors qui leur était réservé. Comment est-il possible, que l'on puisse traiter d'une manière si méprisante et cynique des centaines de Blanc-Mesnilois.

Le maire de droite extrême nous impose plus de 40 projets immobiliers sur l'ensemble de la commune, sans débat, sans concertation, cela est d'autant plus inacceptable que Mesnil Béton n'était dans son programme municipal. Il y a, donc,  urgence à imposer un grand débat sur ce dossier. On ne peut pas se faire élire sur un programme « Sauvons nos Pavillons » et faire ensuite exactement le contraire.

Aujourd'hui, il y a 2000 demandeurs de logements au Blanc-Mesnil, depuis avril 2014, les attributions sont extrêmement rares et faites dans la plus totale opacité, le clientèlisme y règne en maître. Dans cette situation, comment peut on imaginer que le relogement puisse se faire dans de bonnes conditions. D'autant qu'au cours des échanges, hier soir, nous avons bien perçu, la faible bienveillance du bailleur en matière de relogement intra muros cité Floréal.

La décision de démolir ces deux immeubles de la cité Floréal est un signal très grave en direction des quartiers populaires de notre ville et plus particulièrement pour celui des Tilleuls.

Ce dossier nous permet,aussi, de constater qu'une nouvelle fois monsieur Meignen n'assume pas ses choix. Dans le Parisien du 26 janvier 2019, le cabinet du maire indique : que le choix de démolir est le choix du bailleur. Nous rappelons à monsieur Meignen que c'est lui qui fait voter ce choix à majorité municipale Macron compatible et que c'est lui qui a signé le permis de démolir.

Pour être un maire respecté et respectable, il faut, d'abord, assumer ses choix et surtout il faut respecter ses concitoyens.

Hier soir, 25 janvier 2019, a débuté la longue lutte des habitants de la cité Floréal, pour se faire respecter et pour continuer de bien vivre ensemble au Blanc-Mesnil. Les élus de Génération.S seront avec eux , en faisant vivre la démocratie participative et citoyenne.