LE BLANC-MESNIL:LE 24 JANVIER 2019, LES PARENTS D'ELEVE EN COLERE, LA DESTRUCTION DU PERI SCOLAIRE EST INACCEPTABLE

Hier soir, 24 janvier 2019, Monsieur Meignen a organisé une réunion électorale avec des moyens financés par nos impôts locaux. Il espérait passer une agréable soirée, en présentant un film de propagande et monopolisant la parole pendant plus de 30 minutes. Pour faire son petit Macron, il avait invité les parents d'élève élus dans les conseils d'école de notre ville.

Si l'on juge,par les débats en cours sur les réseaux sociaux, monsieur Meignen a passé une mauvaise soirée. Le maire de droite extrême ne tolère le débat qu'à la condition que celui-ci, ne lui renvoie pas les conséquences catastrophiques de ses choix néo-libéraux. Il exige d'être respecté, mais il oublie ou il ignore, que pour être respecté il faut d'abord respecter ses concitoyens et surtout il faut être respectable.

Les parents d'élève sont venus à cette réunion, pour débattre, en particulier, de la situation du péri scolaire est extrêmement dégradée. Manque de personnel, des personnels peu qualifiés, ou sans qualification, une formation inexistante, nous ne sommes  plus  dans un service péri scolaire qui apporte un plus éducatif ou culturel, nous sommes dans une sorte de garderie du XIX° siècle d'un temps du baron Hausmann et pire les enfants ne bénéficient pas des conditions de sécurité maximale.

Le thème favori de monsieur Meignen est d'affirmer qu'avant avril 2014, il n' y avait rien. Ce qui se passe dans le péri scolaire d'aujourd'hui démontre exactement le contraire. avant avril 2014 le péri scolaire s'incrivait dans un projet pédagogique. Aujourd'hui, tout est fait pour réduire ce service public à néant. Les conditions d'admission sont dissuasives, le projet municipal est de le réduire à sa plus simple expression, pour  pouvoir demain, dire qu'il y de moins en moins d'usagrer, pour justifier sa fermeture ou sa privatisation, comme à l'image des MPT, qui sont devenues des coquilles vides qui permettent de subventionner une officine de droite l'IFAC .

En matière d'accueil scolaire dans le cycle primaire, il apparaît, que depuis 2014, notre ville en pleine expansion démographique compte 44 classes supplémentaires. Ces 44 ouvertures de classe, heureusement que les municipalités de gauche avait été su se projetter dans l'avenir. Sans cette politique progressiste de gauche, d'avant avril 2014, monsieur Meignen aurait bien été incapable de faire face. Par ailleurs, sa seule politique en la matière c'est le préfabriqué comme pour le lycée Mozart. Il parle de son projet Rose Blanc, qui était dans les carton et dans le programme de la gauche Il parle du projet Clément/Langevin, pour de la rentrée 2020/2021. Mais il oublie que cela va peut-être se faire sur un terrain qui aurait du accueillir l'agrandissement du Lycée Mozart, mais les réserves foncières ont été bradées à la Cogedim, entre la scolarité et les dividendes monsieur Meignen choisi toujours les dividendes.

Comment respecté, un élu, qui tient des discours différents en fonction des publics qu'il a en face de lui, hier, il annoncé 8 millions de travaux dans les écoles, alors que dans un courrier adressé le 30 octobre 2018 à un conseiller municipal il indique 4 348 590,18€. Le moins que loin puisse dire, c'est que cette différence de 3 651 409€ est respectable, mais, elle enlève au discours électoral de monsieur Meignen toute crédibilité.

Sur les 34 écoles, 27 ont été concernées par les travaux d'entretien en 2018. De plus 2 873 426€ ont été consacrés la construction d'un restaurant pour l'école Jules Ferry. Pour les 26 autres établissement seulement 1 475 164€ ont été attribués aux travaux d'entretien.

Hier soir, 24 janvier 2019, les Blanc-mesnilois présents, au delà du caractère électoral et surtout approximatif du discours du maire, chacun a pu percevoir, la violence du personnage, son incapacité à entendre et à écouter les interventions citoyennes. Pour monsieur Meignen, la démocratie citoyenne, voilà l'ennemie. Pour lui celles et ceux qui se permettent d'exprimer un autre point de vue que le sien, sont insupportables. La hargne et l'invective sont ses réponses, d'autant plus violentes, cinglantes, lorsqu'il s'agit de répondre aux femmes.