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FOLIO DU BLANC-MESNIL
16 octobre 2017

MEIGNEN: LE SALON DE L'IMMOBILIER OU LA PEUR QU'UNE BULLE DE LA SPECULATION IMMOBILIERE EXPLOXE AVANT 2020!

 

Immeubles

Nous venons de vivre au Blanc-Mesnil une semaine de gavage au béton. Le journal « municipal » y a consacré pas moins de 5 pages, une double page de publi-reportage et deux articles dans le Parisien.

Cette débauche de communication pour nous vendre, le salon de l'immobilier qui a occupé la place Gabriel Péri, toute la journée de samedi. La photo parue dans le Parisien du 16/10/2017 souligne le succès populaire de cette coûteuse initiative.

Ce salon de la spéculation immobilière est très intéressant, en effet, il souligne comme un début de panique de la promotion immobilière et ses relais locaux.

Pourquoi, ce début d'inquiètude, il semblerait que les bulles de ventes qui occupent une partie de l'espace public ne sont pas assaillies par les éventuels acheteurs. D'ailleurs, elles ne sont pas souvent ouvertes et lorsqu'elles le  sont,  les commerciaux sont loin de subir des cadences infernales.

D'autres signes interrogent les citoyens qui connaissent bien leur ville, le panneau qui fait l'angle de l'avenue de la République et de la rue Emile Paladhile vante un projet qui ne voit pas le début d'un commencement de l'édification des logements promis, le chantier Diagonale à l'angle de l'avenue Henri Barbusse et de la rue Joseph Darriet qui est au point mort depuis le début de l'été. Les permis de construire du projet Maxime Gorki, avenue Henri Barbusse, et celui de l'immeuble au coin de la place Gabriel Péri et de la rue Claude Terrasse qui changent de promoteurs.Sans oublier Kaufman et Braun qui souhaite bétonner l'avenue Henri Barbusse et ne semble pas très presser de nous en informer. Voilà, qui met en exergue un drôle de climat, sur le marché de la spéculation immobilière.

Donc, un petit vent de panique.

D'aucun, pourrait penser que notre intervention sur ce dossier est purement idéologique,et bien non, il suffit de regarder ce qui a été l'évolution du centre ville avant 2014, pour constater que la gauche a accompli un immense travail pour assurer plus de mixité sociale sur la commune. Certes, Meignen se donne beaucoup de mal pour essayer de nous faire croire qu'avant lui rien n'avait été fait, mais la réalité montre la fausseté de son propos. Par ailleurs, cela serait faire injure à la gauche Blanc-Mesniloise de la croire couper des réalités de toutes les réalités.

Sous la gauche il y avait eu une évolution positive de création d'agences locales immobilières, nous constatons que depuis 2014 la tendance c'est inversée, la dure loi du marché si chère aux ultra libéraux

L'immobilier est un marché, il y a sur notre commune en moyenne entre 400 et et 450 transactions immobilières par an. Depuis 2014 l'activisme bétonnier de la municipalité de droite extrême pèse sur ce marché,favorise et entraîne une tendance à la baisse des prix de vente. Comme quoi le discours, de la droite extrême, sur l'enrichissement des Blanc-Mesnilois est un leurre.

Dans ces conditions, l'annonce de l'objectif de construire 3100 logements sur notre commune est, même pour les ultra libéraux, une erreur très importante. Meignen et son clan ne voient pas plus loin que le bout de leurs petits intérêts. Ils pensent que les Parisiens n'auront que le choix de venir dans notre commune, or, ou , malheureusement sur le marché de la promotion immobilière la concurrence est rude, Il suffit pour cela de vivre dans le 93 et sortir de la rue Lauriston dans le XVIe arrondissement de Paris pour le savoir.

Notre parisien de maire semble oublier que Paris ne s'est pas construit en un jour.

Bref, il inonde le marché en proposant à l'accession 1000 logements par an, sur marché qui en absorbe dans les meilleures années que 450.

Pourquoi, une telle précipitation, pourquoi Meignen et son conseiller spécial qui est très lié à la promotion immobilière sont-ils si pressés de bétonner notre ville, alors qu'ils nous avaient promis le contraire et de sauver nos pavillons.

Actuellement, ils prennent des engagements vis à vis de la promotion immobilière au nom de notre commune, alors qu'ils ne sont pas assurés de pouvoir les tenir.

En matière d'urbanisme se sont de piètres professionnels, leurs exigences y compris en matière architecturale sont la risée toute la profession.

Dans ce cadre, l'avidité semble être leur seul moteur. Malheureusement l'avidité ne peut pas être porteuse d'une vision d'avenir, d'une ville du bien vivre ensemble, d'une ville pour tous.

Cela est si vrai qu'ils se moquent de l'accroissement démographique que leur vision boutiquière va engendrer, le problème des investissements pour bien accueillir les enfants à l'école, à la crèche, pour assurer un assainissement de qualité sont maltraités.

Ils donnent, ainsi, l'impression de vite vouloir partir, ailleurs, en laissant à leurs successeurs un chaos urbain, financier, éducatif, culturel, social, sanitaire et écologique de très grande ampleur.

Le salon de l'immobilier nous montre leur inquiètude pour demain, ils sont inquiets que la bulle spéculative immobilière qu'ils ont suscitée explose avant 2020 et qu'ils soient dans l'obligation d'assumer les responsabilités qui seront leurs.

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