Municipales 2014: Sécurité publique, la droite trafique les statistiques, l'UMP et Meignen sont disqualifiés.

La sécurité publique est une question importante qui doit être abordée avec sérieux, surtout pendant les campagnes électorales. Le débat public, ici, au Blanc-Mesnil, mené tout particulièrement par les élus de la Gauche Socialiste, au sein du groupe Le Blanc-Mesnil c'est Vous, Le Blanc-Mesnil Pour Vous, a abouti positivement puisque le Conseil Municipal a voté, à l'unanimité, la création d'une police municipale, sur proposition de Didier Mignot. Une nouvelle fois l'UMP s'est singularisée, en effet, si elle a voté pour la création de la police municipale, elle s'est abstenue sur les moyens nécessaires à sa mise place cela en dit long sur le sérieux et la compétence des élus UMP/UDI/Modem de notre ville.

Bien entendu la création d'une police municipale au Blanc-Mesnil, conduit la droite locale, qui n' a rien dit et rien fait sur ce dossier durant tout le mandat qui s'achève, à la surenchère électoraliste sur ce dossier.

Mais décidément avec la droite, nous en apprenons de belles tous les jours. Figurez-vous que pendant les dix années où elle a été au pouvoir sans partage, elle avait mis en place un système de maquillage des statistiques de la délinquance à Paris .Les auteurs du rapport ont mis a nu un système visant à minorer la délinquance. Un rapport « explosif », de l'avis d'un haut fonctionnaire. Ce document fait écho à un autre rapport de l'IGA publié en juillet 2013 qui avait conclu à la disparition entre 2007 et 2012 de 130000 faits de délinquance.

L'UMP, dans tous les domaines est dans le mensonge et la manipulation. Pendant dix ans de 2002 à 2012, Sarkozy, Copé, Fillon et leurs soutiens locaux ont trafiqué les chiffres de la délinquance, pour nous faire croire que leur politique de sécurité publique était efficace, pendant 10 ans l'UMP sur la sécurité publique nous a menti.

Comment une politique de sécurité publique aurait pu être efficace, dès lors que la police de proximité a été démantelée pour réduire les effectifs de la police nationale, 14000 policiers en moins sous l’ère Sarkozy. 48 policiers en moins au Blanc-Mesnil, la fermeture de la gendarmerie, la désorganisation de la BAC.

Pendant dix ans Thierry Meignen et ses petites mains n'ont rien dit, rien fait pour assurer le maintien des effectifs de police dans notre ville. Pendant dix ans Thierry Meignen et ses petites mains ont couvert les magouilles, les mensonges et les manipulations de Sarkozy, Fillon, Copé. Pendant dix ans Thierry Meignen a menti aux Blanc-Mesnilois. Un tel personnage n'est pas digne de devenir maire de notre commune. En matière de sécurité publique cette attitude manipulatoire fait qu'il sera incapable de créer un climat de confiance sur notre territoire, et comment peut-il dire qu'il va terroriser les délinquants alors que son projet de sécurité publique est bâti sur le sable du mensonge et de la trahison vis à vis de l'ensemble des citoyens du Blanc-Mesnil.

Alors face à l'illusion de son propos, il enfourche le cheval de bataille de la vidéo surveillance. Mais là aussi sa présence intermittente sur le territoire de notre commune souligne sa méconnaissance de la réalité de la vidéo surveillance dans notre commune. Là aussi il est en retard, car dans notre ville, il existe un schéma prévisionnel sur l'implantation de la vidéo surveillance depuis l'année 2010. Chaque année en accord avec le commissariat un programme d'implantation est arrêté pour équiper les secteurs particulièrement vulnérables ou propices à des conduites délinquantes. A ce jour, la ville est équipée de 91 caméras. Cette année un investissement de 136800€ est programmé. Comme vous le soyez, tous les propos et toutes les propositions de l'UMP, pour Blanc-Mesnil ne sont que poudre aux yeux et faux semblants car elles ne prennent pas en compte le réel.

Les propositions de Thierry Meignen en matières de sécurité publique pour notre commune font la démonstration de sa totale méconnaissance de la réalité des conditions de vie de nos concitoyens. Il est vrai que vivre dans le seizième arrondissement empêche d'avoir une vue précise de la situation au Blanc-Mesnil.

Je ne doute pas que ce nouvel article va nous valoir les jérémiades de notre caliméro local, « il vous ment, il ne peut pas prouver que j'habite le seizième arrondissement ». En cela il sera conforme à son chef Jean François Copé qui convoque la presse pour ne rien dire et proposer des mesures qu'il combattait avec sa démagogie habituelle il y a six mois.

Il y aura aussi, les fausses pages facebook, mettant en scène des pseudos qui permettent toutes les manipulations et toutes les calomnies. Bien entendu, ce petit personnage ne prend pas de risque, il les fait prendre par ses petites mains, ces dernières devront assumer leur assujettissement y compris devant les instances judiciaires compétentes, telle la dix-septième chambre correctionnelle du tribunal de Paris.

La campagne électorale peut être dure, mais pour celles et ceux qui participent à la démocratie locale, cette campagne de 2014, est la pire que nous ayons connue dans notre ville et pourtant celle de 2008 a été rude.

Pour notre part nous développons des arguments, des faits et des chiffres qui peuvent être vérifiés par chaque citoyen qui le souhaite, bien sur ils ont leur part de polémique, mais il faut bien reconnaître que les remugles de caniveaux de l'UMP ne sont pas de nature à une bonne compréhension des enjeux. C'est d'ailleurs sûrement l'objectif de la droite ultralibérale de notre commune. Chacun peut comprendre aisément qu'il faut mieux entourer ses objectifs véritables de ténèbres, car il n'est pas simple de dire par exemple que l'on va fermer les centres municipaux de santé et les PMI, pour favoriser le chiffres d'affaires de la Générale de Santé.

Pour notre part, ici, à Folio nous sommes clairement de gauche et nous assumons la totale transparence de nos engagements d'hier et d'aujourd'hui, Folio ne masque aucun de ses articles, car il n'a rien à cacher lui.

Le 23 mars 2014, votez et faites voter pour la liste Blanc-Mesnil au Cœur, animée par Didier Mignot.