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FOLIO DU BLANC-MESNIL
18 septembre 2011

Le Blanc-Mesnil: Pourquoi les indemnités pour rupture des contrats de travail à durée déterminée sont-elles aussi importantes?

La récurrence de la non reconduction des contrats de travail, à durée déterminée,est le prix que consent à payer la municipalité, pour envelopper de ténèbres les raisons de la rupture de contrat.

Le cas du docteur remercier, du centre médical municipal Rouqués, est le dernier d’une longue série. Les directeurs des maisons pour tous ont été les plus nombreux, suivis par la rédactrice du journal municipal.

Bien entendu, ces salariés ont bien eu raison d’obtenir du patronat municipal le maximum d’indemnités, qui dans la plupart des cas correspond à trois ans de salaires.

La question est de savoir pourquoi la municipalité se laisse aller dans cette très chère spirale. Les arguments des licenciés doivent être puissants et peut-être déstabilisateurs pour la majorité municipale.

Nous rappelons que les indemnités versées ce sont avant tout des impôts locaux payés par les Blanc-Mesnilois, il y a donc urgence à la transparence la plus totale sur ces dossiers.

En ce qui concerne ce dernier dossier, il apparaîtrait que les causes, qui si elles se révélaient fondées, mettraient en exergue des pratiques inacceptables. Il est clair maintenant, que le temps de l’opacité est révolu. La sortie régulière de dossiers de cette nature souligne la fragilité politique de plus en plus évidente de l’équipe municipale actuelle et le verrouillage organisé est de moins en moins efficace à tous les points de vue.

Cette situation souligne la réalité du poids de la démocratie. La majorité du conseil municipal, n’est pas la majorité exprimée par les électeurs du Blanc-Mesnil, de plus le deuxième groupe de cette majorité ne représentait que 20% des militants socialistes de la commune cela a eu pour conséquence évidente l’incapacité d’animer la force socialiste de la commune. Dans ce cadre, la dynamique nécessaire à toute nouvelle équipe pour asseoir son projet était impossible à mettre en œuvre. Aujourd’hui nous avons, trois ans après son élection, une équipe à la peine qui a les plus grandes difficultés à imposer ses marques.

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