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FOLIO DU BLANC-MESNIL
19 janvier 2010

LA POLITIQUE DE SECURITE DE SARKOZY EST UN ECHEC ET AU BLANC-MESNIL LA POPULATION ATTEND DES PROPOSITIONS CONCRETES

Depuis 2002, la sécurité des biens et des personnes, dépend de l’action politique mise œuvre par l’Ump et a comme premier et unique responsable Sarkozy.

Les chiffres 2009, malgré un habillage communicatif, soulignent une aggravation de la situation. En Seine Saint Denis 153 641 actes de délinquances ont été relevés. 38 312 atteintes volontaires à l’intégrité physique, 25% des faits constatés.  72 932 vols 46% des faits. Les violences physiques crapuleuses sont en augmentation de 7,10%.

Sarkozy et son ministre Hortefeux peuvent faire se qu’ils veulent leur bilan exprime la réalité de leur politique. La politique mise en œuvre, et voulue par Sarkozy depuis 2002, est un échec cuisant. Personne n’a oublié qui était ministre de l’intérieur pendant les dramatiques événements de l’automne 2005.

En Seine Saint Denis cette politique se nomme réduction des effectifs. Il manque au minimum 400 fonctionnaires de la police nationale. Depuis septembre 2002 prés de 40 fonctionnaires ont été enlevés du commissariat du Blanc-Mesnil et la gendarmerie a été supprimée.

Cette réduction drastique des effectifs de police, c’est traduit par la disparition de la police de proximité, avec les conséquences que l’on connaît.

Depuis 8 ans maintenant l’ensemble des blancs-mesnilois subit cette situation. 8 ans de dégradations des conditions de vie. Oui, nous devons exiger tous les jours  la réaffectation des 40 fonctionnaires de la police nationale qui font cruellement défaut.

Mais, pour autant, devons nous encore imposer aux Blanc-Mesnilois cette situation et attendre encore 2 ans en espérant un changement de président en 2012 sans rien faire.

Ici nous pensons, que conservatisme idéologique n’est plus possible. L’ensemble des conseillers municipaux de gauche comme de droite ont été élus pour agir. Au Blanc-Mesnil ils ont un mandat très clair, en mars 2008 57% des suffrages exprimés ont soutenu la création d’une police municipale.

Le respect de la démocratie et des habitants exige que leur volonté soit mise en œuvre. Cette volonté de vivre en sécurité se développe si l’on en croit le sondage commandé par la municipalité qui dit que les 2/3 des sondés font de la sécurité la première de leur exigence.

Cette demande de création d’une police municipale c’est aussi une demande des militants socialistes, depuis 2007.

Différer encore de quelques semaines cette question ne nous semble plus possible. D’aucun n’ayant plus d’argument utilise le coût d’une telle mesure. Si eux n’ont pas ou plus de mémoire, les blanc-mesnilois ne manqueront de leur rappeler qui a voté en mars 2009 une augmentation des taux de la fiscalité locale, qui a eu pour effet immédiat de faire payer plus de 2 000 000 € d’impôts locaux supplémentaires sans que cela produise quelques améliorations que ce soient, même le poste fournitures scolaires a été sacrifié. Seuls les membres de la municipalité ont vu le changement, les indemnités d’élus ayant été augmentées.

Mais nous savons aussi que quelques membres de la municipalité « à gauche » ont intérêt à focaliser le débat uniquement sur la police municipale, comme cela ils peuvent essayer de nous vendre leur soi-disant positionnement « à gauche » qui n’a que pour objectif de masquer leur manque de proposition concréte dans ce domaine.

Pour justifier notre propos, vous trouverez ci-dessous la seule intervention faite par l’adjoint au maire délégué à la sécurité lors du conseil municipal du 19 novembre 2009 qui avait à son ordre du jour la question de la sécurité sur notre ville,  cette intervention est tirée du compte-rendu de cette réunion, approuvé par la majorité lors de la réunion du 17/12/09 :

« Je suis un peu fatigué, car j’ai passé une partie de mon après midi avec madame le commissaire, le commandant Guyard, notamment pour discuter des problèmes rencontrés sur la ville. Il y a une chose importante, lorsque l’on a des responsabilités ou que l’on est dans un parti politique, il faut assumer des choix, que ce soit au niveau d’un gouvernement, comme d’une région, comme d’un département, comme d’un effectif municipal.

En ce qui concerne ce débat celui-ci est riche. Plusieurs choses remontent, c’est le manque d’effectifs de police nationale. Pour vous dire c’est quelque chose qui revient, même si on pare ponctuellement à des faits sur des communes par un ajout de policiers, c’est ponctuel. Sur Blanc-Mesnil, il manque environ 40 policiers.

Je vous invite, puisque vous avez aussi cette façon de rassembler les gens, si vous avez des contacts avec les gens qui nous gouvernent, à demander des effectifs supplémentaires pour la ville du Blanc-Mesnil. »

Voilà chers concitoyens le seul apport au débat de l’adjoint au maire délégué à la sécurité de la municipalité. Ce point de l’ordre du jour compte pas moins de 26 pages de compte-rendu.

Pour nous l’amélioration des conditions de vie sur le territoire communale exige une politique forte de sécurité et de prévention. Lors de la réunion du 18/12/09 au cœur de la cité des Tilleuls, la ville avait proposé la création d’ateliers de réflexions. Dans un courrier au maire  du début janvier 2010, nous avons fait des propositions concrètes  afin que les résultats de ces ateliers fassent l’objet d’un compte rendu au conseil du 11/02/10 et que ces propositions puissent ensuite faire l’objet de financement lors du débat sur le budget primitif du 25/03/10.

A ce jour, nous n’avons toujours pas reçu de réponse à notre courrier et nous n’avons pas été invité à apporter notre contribution dans ces ateliers de réflexions. Devons nous en conclure que nous avons déjà perdu un mois de travail, devons- nous peut-être imaginer que cette proposition d’ateliers de réflexions connaisse le même sort que faisait subir aux commissions G.Clémenceau ?  Enterrer le problème.

Pour notre part nous avons fait, en matière de sécurité et de prévention, des propositions publiques que chacun peut lire dans le journal municipal n°60 daté du 15/01/10 page 6.

Voilà ce que nous écrivons à ce sujet : « Assurer à chaque blanc-mesnilois de vivre en sécurité. Cela est la première exigence de nos concitoyens. Au cours des deux dernières années ils l’ont exprimée très clairement et majoritairement lors des élections municipales et dans un sondage effectué par la municipalité. 2010 doit être l’année de la mise en place d’actions de prévention et de sécurité. Pour notre part nous en formulons quatre, le doublement des animateurs jeunesse, la renégociation avec le Grajar pour porter à douze le nombre d’éducateurs de prévention, la mise en place de la police municipale et obtenir la réaffectation des fonctionnaires de la police nationale, qui ont été enlevés en 2002. »

Depuis des mois et des semaines nous intervenons sur ce dossier, dans ces pages nous n’omettons pas de souligner les responsabilités majeures de la droite sur cette question. Mais nous refusons de n’avoir qu’une politique de communication, nous refusons que les blanc-mesnilois subissent encore pendant de très longues années les carences politiques de la droite et le confort idéologique de la gauche.

La situation est d’autant plus intolérable que les blanc-mesnilois ont payé 2 000 000 € d’impôts locaux supplémentaires qui n’ont eu aucun effet pour améliorer leurs conditions de vie.

Vivement que dans cette ville se développe une véritable politique de gauche.

Depuis 2002, la sécurité des biens et des personnes, dépend de l’action politique mise œuvre par l’Ump et a comme premier et unique responsable Sarkozy.

Les chiffres 2009, malgré un habillage communicatif, soulignent une aggravation de la situation. En Seine Saint Denis 153 641 actes de délinquances ont été relevés. 38 312 atteintes volontaires à l’intégrité physique, 25% des faits constatés.  72 932 vols 46% des faits. Les violences physiques crapuleuses sont en augmentation de 7,10%.

Sarkozy et son ministre Hortefeux peuvent faire se qu’ils veulent leur bilan exprime la réalité de leur politique. La politique mise en œuvre, et voulue par Sarkozy depuis 2002, est un échec cuisant. Personne n’a oublié qui était ministre de l’intérieur pendant les dramatiques événements de l’automne 2005.

En Seine Saint Denis cette politique se nomme réduction des effectifs. Il manque au minimum 400 fonctionnaires de la police nationale. Depuis septembre 2002 prés de 40 fonctionnaires ont été enlevés du commissariat du Blanc-Mesnil et la gendarmerie a été supprimée.

Cette réduction drastique des effectifs de police, c’est traduit par la disparition de la police de proximité, avec les conséquences que l’on connaît.

Depuis 8 ans maintenant l’ensemble des blancs-mesnilois subit cette situation. 8 ans de dégradations des conditions de vie. Oui, nous devons exiger tous les jours  la réaffectation des 40 fonctionnaires de la police nationale qui font cruellement défaut.

Mais, pour autant, devons nous encore imposer aux Blanc-Mesnilois cette situation et attendre encore 2 ans en espérant un changement de président en 2012 sans rien faire.

Ici nous pensons, que conservatisme idéologique n’est plus possible. L’ensemble des conseillers municipaux de gauche comme de droite ont été élus pour agir. Au Blanc-Mesnil ils ont un mandat très clair, en mars 2008 57% des suffrages exprimés ont soutenu la création d’une police municipale.

Le respect de la démocratie et des habitants exige que leur volonté soit mise en œuvre. Cette volonté de vivre en sécurité se développe si l’on en croit le sondage commandé par la municipalité qui dit que les 2/3 des sondés font de la sécurité la première de leur exigence.

Cette demande de création d’une police municipale c’est aussi une demande des militants socialistes, depuis 2007.

Différer encore de quelques semaines cette question ne nous semble plus possible. D’aucun n’ayant plus d’argument utilise le coût d’une telle mesure. Si eux n’ont pas ou plus de mémoire, les blanc-mesnilois ne manqueront de leur rappeler qui a voté en mars 2009 une augmentation des taux de la fiscalité locale, qui a eu pour effet immédiat de faire payer plus de 2 000 000 € d’impôts locaux supplémentaires sans que cela produise quelques améliorations que ce soient, même le poste fournitures scolaires a été sacrifié. Seuls les membres de la municipalité ont vu le changement, les indemnités d’élus ayant été augmentées.

Mais nous savons aussi que quelques membres de la municipalité « à gauche » ont intérêt à focaliser le débat uniquement sur la police municipale, comme cela ils peuvent essayer de nous vendre leur soi-disant positionnement « à gauche » qui n’a que pour objectif de masquer leur manque de proposition concréte dans ce domaine.

Pour justifier notre propos, vous trouverez ci-dessous la seule intervention faite par l’adjoint au maire délégué à la sécurité lors du conseil municipal du 19 novembre 2009 qui avait à son ordre du jour la question de la sécurité sur notre ville,  cette intervention est tirée du compte-rendu de cette réunion, approuvé par la majorité lors de la réunion du 17/12/09 :

« Je suis un peu fatigué, car j’ai passé une partie de mon après midi avec madame le commissaire, le commandant Guyard, notamment pour discuter des problèmes rencontrés sur la ville. Il y a une chose importante, lorsque l’on a des responsabilités ou que l’on est dans un parti politique, il faut assumer des choix, que ce soit au niveau d’un gouvernement, comme d’une région, comme d’un département, comme d’un effectif municipal.

En ce qui concerne ce débat celui-ci est riche. Plusieurs choses remontent, c’est le manque d’effectifs de police nationale. Pour vous dire c’est quelque chose qui revient, même si on pare ponctuellement à des faits sur des communes par un ajout de policiers, c’est ponctuel. Sur Blanc-Mesnil, il manque environ 40 policiers.

Je vous invite, puisque vous avez aussi cette façon de rassembler les gens, si vous avez des contacts avec les gens qui nous gouvernent, à demander des effectifs supplémentaires pour la ville du Blanc-Mesnil. »

Voilà chers concitoyens le seul apport au débat de l’adjoint au maire délégué à la sécurité de la municipalité. Ce point de l’ordre du jour compte pas moins de 26 pages de compte-rendu.

Pour nous l’amélioration des conditions de vie sur le territoire communale exige une politique forte de sécurité et de prévention. Lors de la réunion du 18/12/09 au cœur de la cité des Tilleuls, la ville avait proposé la création d’ateliers de réflexions. Dans un courrier au maire  du début janvier 2010, nous avons fait des propositions concrètes  afin que les résultats de ces ateliers fassent l’objet d’un compte rendu au conseil du 11/02/10 et que ces propositions puissent ensuite faire l’objet de financement lors du débat sur le budget primitif du 25/03/10.

A ce jour, nous n’avons toujours pas reçu de réponse à notre courrier et nous n’avons pas été invité à apporter notre contribution dans ces ateliers de réflexions. Devons nous en conclure que nous avons déjà perdu un mois de travail, devons- nous peut-être imaginer que cette proposition d’ateliers de réflexions connaisse le même sort que faisait subir aux commissions G.Clémenceau ?  Enterrer le problème.

Pour notre part nous avons fait, en matière de sécurité et de prévention, des propositions publiques que chacun peut lire dans le journal municipal n°60 daté du 15/01/10 page 6.

Voilà ce que nous écrivons à ce sujet : « Assurer à chaque blanc-mesnilois de vivre en sécurité. Cela est la première exigence de nos concitoyens. Au cours des deux dernières années ils l’ont exprimée très clairement et majoritairement lors des élections municipales et dans un sondage effectué par la municipalité. 2010 doit être l’année de la mise en place d’actions de prévention et de sécurité. Pour notre part nous en formulons quatre, le doublement des animateurs jeunesse, la renégociation avec le Grajar pour porter à douze le nombre d’éducateurs de prévention, la mise en place de la police municipale et obtenir la réaffectation des fonctionnaires de la police nationale, qui ont été enlevés en 2002. »

Depuis des mois et des semaines nous intervenons sur ce dossier, dans ces pages nous n’omettons pas de souligner les responsabilités majeures de la droite sur cette question. Mais nous refusons de n’avoir qu’une politique de communication, nous refusons que les blanc-mesnilois subissent encore pendant de très longues années les carences politiques de la droite et le confort idéologique de la gauche.

La situation est d’autant plus intolérable que les blanc-mesnilois ont payé 2 000 000 € d’impôts locaux supplémentaires qui n’ont eu aucun effet pour améliorer leurs conditions de vie.

Vivement que dans cette ville se développe une véritable politique de gauche.

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