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FOLIO DU BLANC-MESNIL
2 novembre 2023

Les risques technologiques, pourquoi la population n'est-elle pas informée sur le Plan Communal de Sauvegarde

wagon

Vous découvrez peut-être, depuis quelques jours, dans le cadre des informations d'alerte, les reportages et les émissions consacrées à la tempête CIARAN, le concept Plan Communal de Sauvegarde, PCS.

Le plan communal de sauvegarde (PCS) est en FRANCE un outil réalisé à l'échelle communale, sous la responsabilité du maire, pour planifier les actions des acteurs communaux de la gestion du risque (élus, agents municipaux, bénévoles, entreprises partenaires) en cas d'événements majeurs naturels ,technologiques,ou sanitaires. Il a pour objectif l'information préventive et la protection de la population.

Il se base sur le recensement des vulnérabilités et des risques(présents et à venir, par exemple liés au changement climatique) sur la commune (notamment dans le cadre du dossier départemental sur les risques majeurs établi par le préfet du département) et des moyens disponibles (communaux ou privés) sur la commune.

Il prévoit l'organisation nécessaire pour assurer l'alerte, l'information, la protection et le soutien de la population au regard des risques

Divers accidents, dont l'explosion de l'usine AZF de Toulouse de le21 septembre 2001, ont invité le législateur à mieux considérer certains risques et la gestion des situations de crise. C'est l'article 13 de la loi no2004-811 du13 août 2004 dite «loi de modernisation de la sécurité civile»1 (article abrogé remplacé par l'article L731-3 du code de la sécurité intérieure) qui a rendu le PCS obligatoire dans les communes dotées d'un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRnp) approuvé ou comprises dans le champ d'application d'un «Plan particulier d'intervention» (PPI).

 

Les actions d'information préventive font partie du PCS, notamment le dossier d'information communal sur les risques majeurs(DICRIM), qui vise à informer la population sur les risques qu'elle court.

L'élaboration d'un PCS n'est pas un aboutissement, mais la naissance d'une organisation qui doit évoluer avec la commune et les changements qu'elle vivra. Le maire a donc pour responsabilité de maintenir l'opérationnalité du PCS de sa commune. Pour cela, il doit s'assurer d'une mise à jour régulière des documents PCS, sachant que le délai de révision ne peut excéder cinq ans.

Bien que cela ne soit pas encore obligatoire, la diversification de l'information préventive, la formation des acteurs communaux et des partenaires, ainsi que l'organisation d'exercices contribuent fortement au maintien opérationnel d'un PCS.

Le Blanc-Mesnil est concernée par cette législation. Comme vous le savez cette situation est consécutive de la proximité de la gare de triage de Drancy/Le Bourget qui représente un risque technologique du à la présence sur son espace de wagons transportant des matières dangereuses et toxiques et plus précisément des wagons de chlore qui en cas d'accident fuite ou autre peuvent être létal jusqu'à 2500 mètres.

Depuis 2013, les mobilisations citoyennes agissent et continuent d'agir pour qu'un maximum de mesures et de règles de prévention soient prises pour informer et protéger les populations concernées dont celle du Blanc-Mesnil. Un Plan Particulier d'Intervention( PPI) a été élaboré par la préfecture de Seine Saint Denis. Ce PPI oblige les communes concernées à élaborer un Plan Communal de Sauvegarde.

Selon nos informations, la municipalité de droite extrême de notre commune a bien élaboré un PCS. Comme d'habitude cela a été entouré de ténèbres, le Conseil Municipal n'a pas été associé, ni informé sur le PCS.

Le PCS à pour objectif prioritaire d'informer la population sur les risques technologiques des éventuels accidents létaux qui pourraient se produire sur la gare de triage. Mais il a pour objectif essentiel et prioritaire de donner des consignes et des informations pour permettre à l'ensemble des habitants de faire les gestes de préventions nécessaires pour se protéger et d'éviter toutes initiatives qui pourraient entraver gravement les actions des services de protection et de sécurité civile.

Pour cela la préfecture de Seine Saint Denis a éditer des documents à diffuser auprès de la population.

Or la municipalité de droite extrême du Blanc-Mesnil n'a pas diffusé ces documents nécessaires pour la protection de la population. Comme nous venons de le constater pendant la tempête CIARAN, la bonne connaissance par les populations des mesures de prévention et de sécurité a démontrer son utilité et son efficacité, si l'on en juge par le nombre extrêmement réduit de victimes.

Dès lors, nous devons, nous interroger sur l'omerta délibérée de la municipalité de droite extrême,que révèle son refus de publier dans le bulletin municipale du contenu du PCS et de diffuser les documents préfectoraux donnant les consignes à suivre en cas d'accident.

Pour notre part, ce refus de la municipalité de droite extrême, fait la démonstration,que sur notre commune ce n'est plus les élus qui dirigent mais la spéculation immobilière et financière.

La spéculation immobilière et financière n'a qu'une seule préoccupation la production de dividendes pour nourrir le moloch de la sphère financière. La spéculation immobilière et financière pour assurer la vente de béton qui défigure notre ville doit masquer aux futurs investisseurs les potentiels dangers technologiques de la gare de triage.

Comme quoi, la sécurité des Blanc-Mesnilois n'est en aucun cas la préoccupation de la droite extrême, ce choix confirme l'iniquité, le mensonge, la démagogie de cette politique insupportable, inégalitaire et dangereuse d'un petit clan de droite extrême qui ne pense qu'à s'engraisser sur le dos de l'intérêt général.

 

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