Macron accélère le démantèlement de l'Education Nationale, en détruisant l'enseignement professionnel.

Comité Génération.s du Blanc-Mesnil

membre de la NUPES

Communiqué

Macron accélère le démantèlement de l'Education Nationale,

en détruisant l'enseignement professionnel.

Macron vient d'enclancher, la plus violente attaque contre l'Education Nationale depuis 1958 et les lois Debré. Les projets annoncés, dans un lycée de la ville de Saintes, sont violents et dangereux, pour l'institution républicaine de l'Education Nationale.

La perversité, la violence et le cynisme de Macron apparaissent ,ici, dans toute leur force. Depuis le mois de janvier 2023, notre pays connait le plus puissant mouvement social de ces dernières décennies. Il propose 100 jours d'apaisement, qui ne trompe personne à juste raison. Et en signe d'apaisement, il propose d'exclure l'enseignement professionnel de l'Education Nationale. Cette politique est une accélération de la prédation des biens communs et la poursuite de leur transfert vers la sphère financière.

Le projet sur l'enseignement professionnel qui nous est présenté pour améliorer l'accès à l'emploi n'est en réalité que la continuation du démantèlement de l'Education Nationale porter par JM.Blanquer depuis 2017, il d'agit même d'une accélération du processus.

D'abord, les propositions sont en priorité le transfert vers le patronat 1 milliard d'euros d'argent public, qui vont venir s'ajouter en 157 milliards d'euros qu'il reçoit chaque année. Mais, il s'agit, surtout, de liquider l'enseignement professionnel public de l'Education National, pour l'offrir au Medef et à ses branches professionnelles. Tout cela sous le prétexte de plus d'efficacité, d'une meilleure adéquation avec les exigences de la sphère financière. Cette nouvelle transgression pour réussir la réindustrialisation du pays. Nous n'avons pas oublier la désertification industrielle organisée et voulue depuis 40 ans par les ultra libéraux, pour conforter leurs marges et leurs profits, en liquidant par transferts vers des pays à bas coût et sans droits sociaux, les savoirs faire de la France.

Les salariés ne sont plus prêts à travailler dans n'importe quelles conditions et rejettent de plus en plus le travail usant et vide de sens. Cette évolution a largement contribué à la force du mouvement en cours. C'est le moment choisi par Macron, exclusivement attentif aux exigences du capital et à l'accroissement de ses marges, pour organiser la destruction de l'enseignement professionnel public, pour permettre au patronat de former des automates serviles, en réduisant à la plus simple expression la transmission des savoirs fondamentaux.

Ainsi, Macron veut annihiler le rôle émancipateur de l'école de la République.

Macron répond aux volontés des ultra libéraux:

-hostiles à tout mécanisme redistributif qui garantissent à la population des conditions élémentaires d'existence , éducation, santé, protection.

-exigeant la réduction des libertés civiques et démocratiques, pour élargir sans entrave toutes leurs sources profits.

Il s'agit, aussi, de réduire le nombre d'enseignants dans l'Education Nationale, de faire face à la raréfaction des vocations, puisque le Ministre de l'Education Nationale indique que les professeurs de l'enseignement professionnel, pourront muter, vers le primaire, les collèges, et les entreprises. Pap Ndiaye annonce, aussi, la fermetures dès la rentrée 2023/24 de 80 filières.

Ces choix régressifs et agressifs sont accompagnés par les LR, puisque les sénateurs de ce parti ont déposé un projet de loi visant à préparer la privatisation de l'enseignement primaire et Valérie Pécresse réduisant les dotations aux lycées publics, organisant la fermeture de lycées professionnels en Île de France. Cette phase destructrice est accompagnée par le soutien silencieux et pourtant assourdissant de Marine Le Pen toujours partante lorsqu'il s'agit de remettre en cause de contrat social républicain.

Nous avons là, la conception de l'apaisement de l'ultra libéralisme:

-accélération du démantèlement de l'Education Nationale

-destruction de l'enseignement professionnel

-poursuite des transferts de l'argent public vers la sphère financière

-mise à disposition du patronat d'une main d'oeuvre gratuite ,par le paiement des stages, par l'Etat.

Pour le Comité Génération.s du Blanc-Mesnil, face l'accélération de la destruction des services publics et plus particulièrement de celui de l'Education Nationale, la seule réponse est la poursuite du renforcement du mouvement social en cours.

Pour le Comité Génération.s du Blanc-Mesnil, face la brutalité de la politique ultra libérale de Macron/Ciotti/Le Pen, le temps n'est pas aux guerres picrocholines à gauche et l'écologie, le temps est de passer à l'acte deux la NUPES, pour construire une alternative heureuse.

Le Comité Génération.s du Blanc-Mesnil participera et soutiendra toutes les initiatives de la communauté éducative, pour mettre à bas ce projet dangereux de la privatisation de l'enseignement professionnel et de démentèlement de l'Education Nationale.

Le Comité Génération.s du Blanc-Mesnil souligne la situation particulièrement catastrophique de la ville, résultat du soutien inconditionnel de la municipalité de droite extrême à l'ensemble des régressions éducatives, sociales, environnementales, urbanistiques générées par les choix politiques de Macron l'urgence est au rassemblement le plus large possible, pour faire :

-face aux attaques que subissent les enseignants, les élèves et les parents d'élève, le projet scandaleux de destruction de l'enseignement professionnel, Parcoursup, baisse des dotations dans les lycées, manque de professeurs, manque de locaux et la non prise en compte des conséquences de l'augmentation de la population, plus 40 000 habitants dont 5800 élèves, d'ici, à 2030.

-pour préparer, une alternative heureuse pour l'Education Nationale et pour la communauté éducative Blanc-Mesniloise.

Le Blanc-Mesnil le 8 mai 2023.