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FOLIO DU BLANC-MESNIL
14 février 2023

Macron/Borne/Ciotti pour satisfaire les exigences des marchés financiers, leur offrent deux ans de nos vies, 64 ans c'est non!

place de la répubique manif février 2023

L'ampleur des manifestations s'exprime une détermination exceptionnelle et sans faille des salariés de notre pays. Le 11 février, les 240 manifestations ont montré que la très grande majorité de nos concitoyens ont très bien compris les véritables objectifs de Macron/Borne/Ciotti de leur contre réforme régressive des retraites. Ce projet n'a rien à voir avec notre système de retraite, il s'agit de poursuivre et d'amplifier la politique d'austérité libérale que nous subissons depuis 40 ans. La vérité selon Alain Minc le chantre de de la mondialisation heureuse « la retraite à 64 ans serait le résultat d'un accord entre Macron/Borne/ Ciotti et les marchés financiers»

Pour nous vendre le mauvais brouet, ils changent de discours, plus ils changent de mots pour le qualifier, plus nous comprenons la gravité de leur turpitude. Leur pédagogie est contre productive car elle se heurte de plus en plus, à la réalité de leur politique addictive aux exigences de la sphère financière.

Depuis des décennies, ils nous impose la baisse des dépenses publiques, avec les conséquences que l'on sait sur la santé, la Sécurité Sociale, l'école, la transition climatique, les transports, le logement social. Depuis des décennies, ils nous affirment que c'est la seule option possible, pour réduire l'endettement du pays et depuis des décennies la dette ne fait que croître et embellir.

La raison de cette situation est extrêmement simple, si la dette de l'Etat continue d'augmenter, nous la trouvons dans un transfert de plus en plus massif de l'argent public, vers les entreprises et le CAC 40. La voracité du moloch de la sphère financière n'ayant plus aucune de limite, la baisse des dépenses publiques sur la santé, la solidarité sur l'école ne suffit plus à la satisfaire, et contraint le Trésor Public à accroître l'endettement, endettement qui augmente en empruntant aux banques d'affaires et aux fonds de pensions qui s'enrichissent avec les intérêts qu'ils perçoivent sur le fric qu'ils prêtent. En un mot, la sphère financière n'a aucun intérêt à voir se réduire la dette publique, puisqu'elle est sa principale source d'enrichissement.

Depuis le début de la guerre en Ukraine et la crise inflationniste qui l'accompagne ont modifié les lignes. Les salariés ont perçu les conséquences de cette situation sur leur pouvoir d'achat malmené et le rapport des forces a commencé à bouger et tout ce qui peut remettre en cause tout ou partie des profits est intolérables pour les libéraux. Pour tenter de réduire l'impact des demandes d'augmentation des salaires, nous avons vue fleurir une série de chèque, payer avec l'argent public, pour enrayer l'augmentation des salaires, d'où le refus de porter le SMIC à 1500€.

C'est dans ce contexte que Macron/Borne/Ciotti ont sorti le recul de l'âge de la retraite à 64 ans. Cette régression sociale, n'a que pour seul et unique objectif de réduire les moyens la CNAV, pour continuer d'assurer le transfert d'argent public et ce choix est encore plus crapuleux qu'il s'agit de nos cotisations sociales.

Malheureusement pour Macron/Borne/Ciotti «La grève éduque, elle aguerrit, elle entraîne et elle crée» Victor Griffuelles Secrétaire Général de la CGT 1901-1909. Face à l'extrême dangerosité pour le contrat social qui fonde notre République portée leur contre réforme régressive, malgré le déploiement des médias aux ordres, le débat s'engage sur la perversité du libéralisme.

Alors que les thuriféraires libéraux, n'ont de cesse d'ostraciser l'assistanat, l'Etat providence, ils enveloppent de ténèbre la multitude d'aides allant vers les entreprises qui est massivement distribué sans contrôle. Il existe en France de l'ordre de 2000 aides publiques ! Tout y passe exonérations et abattements fiscaux, apport en capital, subventions à 'installation, à l'investissements etc... Tous ces dispositifs permettent aux entreprises de payer moins d'impôts et de recevoir une très importante partie des dépenses publiques. Une seule certitude, les entreprises sont devenues accros à ces financements publics. Ce qui n'est pas sans conséquences négatives, non négligeables pour l'économie de notre pays.

Nous l'avons déjà écrit ,ici, sur Folio mais pour renforcer le rapport des forces, il n'est pas inutile de se répéter. En 2007, un rapport public évaluait les aides à 65 milliards d'euros, en 2013 l'Inspection Générale des Finances annonçait 110 milliards d'euros, en 2018 Darmanin, alors ministre des comptes publics les situe à 140 milliards d'euros. Un rapport du Clersé de l'université de Lille et de l'Institut de Recherches Economiques et Sociales l'IRES publiaient en 2022 son estimation, elle prenait en compte les dépenses budgétaires en faveur des entreprises, aux baisses des cotisations sociales octroyées, les fameuses niches fiscales avec deux possibilités soit en prenant en compte que les niches actives ou bien en ajoutant les niches déclassées, celles qui ont fini par être intégrées dans le droit commun.

Ce rapport soulignait le montant exorbitants des aides versées 157 milliards d'euros en 2019 l'équivalent de 6,4% du PiB, (8,5% si l'on ajoute s niches déclassées. Ou encore plus de 30% du budget de l'Etat (41% avec les déclassées) Ces transfert de richesse publique n'ont cessé de progresser en 1979 elle représentait 2,6% du PIB. Pire l'études de l'Irès montre que ces largesses sont financées par une hausse de le fiscalité des ménages de plus de 7 points.

Pour conclure sur ces transferts des finances publiques vers la sphère financière , en 1995 les entreprises représentaient 65,2% du financement de la Sécurité Sociale, après toues les baisses de cotisations dont elle a bénéficié cette part est tombé en 2020 46,9%.

Alors qu'aujourd'hui se sont les salariés qui sont les premiers financeurs de la protection sociale, Macron/Borne/Ciotti veulent nous prendre plusieurs milliards d'euros, tout cela est insupportable et inacceptable.

En France les aides publiques sont en pleine expansion, elles coûtent une fortune aux finances publiques et nourrissent la dette publique. Cette nouvelle régression sociale n'a que pour unique objectif d'accroître le pillage des biens communs pour augmenter et protéger les rentes d'une poignée de parasites.

L'intersyndicale après la force des mobilisations se dit prête à durcir le mouvement à partir du 7 mars, Folio est prêt pour assurer le succès de cette initiative.

Tu nous mets 64, on te mai 68.

 

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