DOSSIER PIERRE SEMARD ça continue....: tribune libre d'Alain Mignot

L’objectif du dossier Semard, paru dans le journal municipal n°168 était de stigmatiser les locataires de ces logements sociaux aux yeux du reste de la population blanc-mesniloise, mais aussi de les diviser entre mal lotis et mieux lotis, ces derniers étant montrés comme des privilégiés.

Ce journal n’ayant pas été distribué dans la cité, ses habitants ont été vraiment choqués par cet ostracisme quand ils en ont pris connaissance, par l’étalement des mensonges et des informations inexactes, sans preuves, non vérifiables, par une mise en scène jouant sur la peur et le dégoût du lecteur, en utilisant des photos qui n’ont pas été prises dans les appartements de la cité par l’équipe de rédaction de l’article, car ceux-ci n’avaient pas eu accès aux appartements vides, dont les issues sont condamnées.

Pour rétablir l’exactitude de la situation réelle, on peut prêter attention aux photos illustrant ce dossier, et les commenter.

Ainsi dans cette salle de bain au plafond vert, le lecteur ne sait pas que dans les appartements de la cité, contrairement à ce que montre la photo, il n’y a jamais de WC dans les salles de bains, que les baignoires et les radiateurs ne sont pas ceux qui y sont illustrés.

Ainsi, cette carcasse de voiture brulée en 2017, sur le parking de la gare, est sur un terrain communal n’ayant rien à voir avec la cité.

Ainsi, les photos montrant les effets de l’humidité sur le pourtour d’une fenêtre ont été prises dans un appartement dont les primo occupants y ont vécu plus de 25 ans, sans qu’à la visite d’état des lieux de sortie, ces marques d’humidité aient été signalées. L’humidité n’est donc pas un phénomène structurel de la construction en bois, mais est plutôt lié à un manque d’aération de l’appartement par ses occupants. D’ailleurs cette situation de moisissure autour des vitres peut se retrouver dans d’autres logements en structure de béton, ailleurs dans notre ville, y compris dans les zones pavillonnaires.

Ainsi, les photos montrant les tags sont prises en bordure de la rue Pierre Semard, près de la pharmacie, ou sur les parois du local commun résidentiel, mais pas à l’intérieur de la cité.

Ainsi, les sacs poubelles posés à l’entrée du local dédié, qui sont remis en place systématiquement par les gardiens, sont des problèmes rencontrés dans tous les immeubles d’habitats collectifs, y compris dans les nouveaux immeubles de béton-mesnil.

Pourquoi tant de haine de la part du maire, directeur de la publication, et de son prédécesseur devenu sénateur qui ont subi un échec retentissant dans leur projet de destruction de la cité Pierre Semard ?

Pourquoi un tel acharnement à vouloir montrer ce qui ne peut pas être démontré ?

Vont-ils s’arrêter là ou bien en remettre une nouvelle couche dans un prochain numéro ?

L’utilisation de faux documents iconographiques pour dénigrer et mépriser une partie de la population n’est pas faite pour apaiser le « vivre ensemble » à Blanc-Mesnil.