Au niveau sanitaire, face à la crise, après les plus fragiles, notre politique de vaccination doit protéger celles et ceux qui sont le plus exposé.e.s! L’importance majeure des métiers de deuxième ligne, des enseignant.es aux caissier.es, doit être reconnue, notamment en les rendant prioritaires à la vaccination.
Cette crise aura été révélatrice. Révélatrice de l’emprise croissante de l’humanité sur son environnement. Révélatrice également de la fragilité de nos sociétés et des inégalités entre les différents populations et territoires. Mais révélatrice, aussi, des imperfections de notre démocratie. Face au danger sanitaire, de nombreux garde-fous ont été mis de côté. Replié autour du Conseil de défense sanitaire, Emmanuel Macron a pris et annoncé ses décisions seul. De l’arrêt de la mission d’information Covid-19 à un état d’urgence sanitaire liberticide et sans perspectives, le contrôle du Parlement a été réduit au minimum. Le refus du président de confiner en février s’apparente davantage à un coup de poker qu’à une décision collective. Cette décision d’un seul ne s’est pas révélée qu’anti-démocratique, mais aussi probablement erronée et inefficace.
Voici pourquoi, plus que jamais, nos idées et nos combats sont nécessaires. Face à un libéralisme intransigeant et de plus en plus autoritaire, la tâche nous revient de défendre une autre vision du pouvoir, collective, citoyenne et démocratique !