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FOLIO DU BLANC-MESNIL
24 septembre 2020

Covid: Le gouvernement persiste et signe dans une gestion calamiteuse de la crise. Christophe Prudhomme urgentiste

covid 19

Le gouvernement persiste et  signe dans une gestion calamiteuse de la crise.
Au moment où Olivier Véran annonce de nouvelles mesures de restriction de la vie sociale, la première ministre belge déclare qu'il vaut mieux des mesures allégées acceptées par la population que des contraintes sévères dont l'utilité est contestée et qui ne seront pas suivies. Rappelons que la Belgique est un pays plus gravement touché que le notre par le virus !
En santé publique l'efficacité est obtenue par deux moyens : la coercition ou l'acceptation volontaire de l'application de mesures contraignantes grâce à la conviction qui ne peut exister que dans un climat de confiance vis-à-vis des autorités.
Du fait de ses atermoiements depuis le début de la crise, des mensonges pour cacher la pénurie de moyens, l'absence d'auto-critique etc., nos gouvernants ont perdu la confiance de la population et, tant le langage guerrier du président que les mesures répressives, ont généré une incompréhension qui se transforme aujourd'hui en refus d'une partie de plus en plus importante de la population de se soumettre à des mesures jugées non justifiées.
En effet, le port du masque est utile, mais uniquement quand il n'est pas possible de respecter la distanciation. Par contre, maintenir une politique massive de tests avec des délais de remise des résultats à 8 jours est inutile et surtout très coûteuse. Par ailleurs, l'urgence actuelle est d'ouvrir des lits dans les hôpitaux, en particulier de réanimation, pour que nous soyons capable de poursuivre la prise en charge des patients habituels et ceux atteints de la COVID qui, il faut le rappeler, ne sont actuellement pas si nombreux que cela. Mais quand l'hôpital fonctionne a flux tendu sans réserve, toute augmentation même faible d'activité génère une tension et une crise quand cette augmentation d'activité dure. Et elle risque de durer et d'augmenter avec l'automne et l'hiver qui s'annoncent. Mais rien n'a été fait pour embaucher et augmenter les capacités hospitalières pendant les 4 mois de répit que nous a laissé l'épidémie.
Alors que le gouvernement s'occupe de ces deux priorités (tests et lits hospitaliers) et cesse de créer un climat anxiogène délétère contreproductif pour lutter efficacement contre l'épidémie.
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