Sécurité publique, les incendiaires de la MPT du Chemin Notre Dame," des bricolos" selon le maire du Blanc-Mesnil

Le mois de novembre 2014 marque une inflexion sur la question de la sécurité publique, dans notre ville. En effet, la droite extrême, je ne sais pas pour quelle raison, nous avait habituée à ses communiqués tonitruants dès qu'un voleur de pommes pointait le bout de son nez, jamais de mots, de qualificatifs assez forts pour vilipender la municipalité de gauche, soupçonnée de laxisme.

Brusquement, depuis avril 2014, la communication politique de la droite extrême a changé de manière radicale, y compris dans les interventions dans les instances municipales. Le adjoint au maire et la conseillère municipale délégués à la sécurité, parlent «d'armer la police municipale pour affronter les abattoirs que seraient devenus les quartiers populaires» et sont désavoués par le maire quelques jours plus tard, la police municipale ne sera pas armée. Nous ne pouvons pas vous faire connaître leurs impressions après ce désaveu public, la commission municipale chargée de la sécurité publique n'a jamais été réunie.

Bref, en organisant le silence radio, le mamamouchi qui sert de conseiller spécial et le maire, tentent d'envelopper d'ombres et de ténèbres la réalité d'aujourd'hui. Il est vrai, que pour eux la vie au Blanc-Mesnil n'est apparue que depuis le premier avril 2014.

Malheureusement pour les Blanc-Mesnilois, les cambriolages et les vols avec violence restent une réalité quotidienne. Bref, la délinquance persiste, elle est le résultat de la politique désastreuse concoctée par Sarkozy qui, en septembre 2002, supprimait la police de proximité et faisait passer les effectifs du commissariat de police de notre ville de 148 à 100 fonctionnaires de police. Sans que cela n'émeuve le leader de l'UMP de l'époque, ceci expliquant peut être cela.

Malheureusement, pour le mamamouchi et le maire, nous sommes dans une ère de la communication, des réseaux sociaux où il devient de plus en plus difficile de masquer ou de cacher quelques événements que se soit.

Comme vous le savez la MPT du Chemin Notre Dame a fait l'objet de plusieurs tentatives d'incendies. Tout le monde se perd en conjoncture sur les raisons de ces actes criminels.La réaction du maire est pour le moins étonnante si l'on en croit le Parisien édition du 93 du premier décembre 2014: «si on avait vraiment voulu brûler cette maison on s'y serait pris d'une autre façon.....des bricolos.» Étonnante cette déclaration du maire, voire bizarre si l'on en fait exégèse grammaticale. Surprenante de n'y trouver aucune condamnation. Il faut rappeler que les incendiaires sont passibles d'au minimum 10 ans de prison et 150000€.

Donc, pour notre part, nous considérons que ces faits sont graves et nous les condamnons avec la plus extrême fermeté. D'autant plus grave que les MPT et plus particulièrement la MPT du Chemin Notre Dame sont des outils très importants pour les habitants des quartiers, elles participent activement au vivre ensemble, au développement de l'éducation populaire et de la solidarité. Comme il l'a fait partout ailleurs, le maire de droite extrême a voulu faire le ménage dans la MPT Chemin Notre Dame, il n' a pas pu se débarrasser du directeur. Cette semaine il va recevoir une partie du bureau à l'exclusion du directeur. Bref, on sent la main de moins en moins invisible du mamamouchi, qui choisi ses interlocuteurs. Tout cela est bien inquiétant lorsque l'on lit l'article du Parisien sur cette incendie.

A l'évidence ce climat d'insécurité pourrait avoir des répercussions sur la participation des habitants aux activités que cette MPT propose. D'autant que le secteur de l'avenue du 8 mai 1945 est l'un des endroits de notre ville qui subi le plus de vols avec violence. Nous savons que le vol est souvent au service du développement la vente et l'achat de cannabis et que ce commerce illicite à besoin de lieux pour mettre à l'abri le cannabis et les profits illicites qu'ils génèrent. Tout cela est bien inquiétant lorsque l'on lit l'article du Parisien sur cet incendie. D'autant plus inquiétant lorsque l'on vient d'apprendre que le café associatif des Tilleuls vient de subir une tentative d'effraction.