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FOLIO DU BLANC-MESNIL
17 août 2013

Municipales 2014: L'avenir a pour synonyme jeunesse.

La liberté avec gavroche

L'avenir a pour synonyme jeunesse, car de toute évidence c'est elle qui poursuivra le chemin. Notre responsabilité est de lui permettre de maîtriser son devenir. Dans cette perspective, les communes ont leurs responsabilités propres. D'abord elles doivent se saisir de l'ensemble des possibilités qui sont définies les législateurs en les mettant en ligne localement, mais surtout en prenant des dispositions pour les amplifier en donnant les moyens à ceux à qui elles s'adressent de s'en saisir. Aujourd'hui l'accès à l'emploi est la première préoccupation de la jeunesse qui depuis plusieurs décennies paie un lourd tribu aux politiques ultra libérales imposées par l'impérialisme anglo-saxon et leurs mentors Reagan et Thatcher.

On peut dire ce que l'on veut sur les politiques d'aide à l'emploi et quelques soient leur nom, mais nous devons considérer que l'argent public qui leur est consacré est plus utile que les aides et autres suppressions de cotisations sociales accordées aux entreprises du CAC40 qui ne servent qu'à soutenir la spéculation financière et l'économie de casino.

La politique que nous subissons depuis 30 ans a bien des conséquences économiques et sociales, mais elle a aussi pour caractéristique de faire croire qu'il n'y a de perspectives que dans un individualisme forcené. Cela a eu pour conséquence de déstabiliser tous les mouvements qui avaient pour objectif d'offrir aux jeunes des valeurs communes de solidarité, d'effort partagé et de succès collectif. Aujourd'hui où sont les Cœurs Vaillants, les Scouts et les mouvements de jeunesse idéologique ? Chacun selon son parcours familial pouvait choisir un mouvement où se forgeait des amitiés, des pratiques collectives. Nous savons aussi que les colonies de vacances apparaissent comme de moins en moins en adéquation, alors qu'au-delà de la possibilité de permettre au plus grand nombre de découvrir des espaces nouveaux, elles sont un outil indispensable à la création de lien social.

Notre responsabilité communale n'est pas d’être dans la nostalgie et de faire croire à quelque passé idéalisé, qui ne nous renvoie que notre propre jeunesse obligatoirement meilleure, mais de faire vivre les valeurs de solidarité, d'amitié, de succès partagé en les conjuguant avec la réalité d'aujourd'hui.

Dans ce cadre, une municipalité attachée aux valeurs de progrès et de la République se doit de rechercher avec l'ensemble, et nous disons bien avec l'ensemble, des mouvements de jeunesse les moyens de les faire vivre sur notre territoire communal. Oui nous avons besoin que la jeunesse de notre ville et en particulier les 11/16 ans soient accompagnés par des mouvements qui donnent du sens et permettent à ceux qui font le choix de les rencontrer de découvrir des horizons plus vastes donnant à voir au delà de sa rue, de son quartier, créant les conditions de la découverte de l'autre, de la différence qui sont les outils qui fondent la liberté individuelle, le respect de l'autre essentiel au vivre ensemble, indispensable à la fondation d'un projet collectif au service de la citoyenneté, de sa ville et de son pays.

Puisque nous parlons de citoyenneté, il nous paraît important de revoir la forme et le fonctionnement du Conseil Local de la Jeunesse, outil indispensable, qui doit s'adresser uniquement à celles et ceux qui ne sont pas majeurs c'est à dire les 16/18 ans. Là aussi, ce Conseil doit être le creuset d'élaboration de projets collectifs qui favorisent leur accès au plus grand nombre. Il va de soit que là aussi doit être favoriser des liens avec les mouvements de jeunesse.

Voilà pourquoi nous pensons qu'il y a nécessité à une refondation du service de la jeunesse, le premier objectif est de bâtir un socle nouveau qui part du réel pour aller vers l'idéal. Cela aura un coût, mais il y a urgence à faire dans ce secteur de l'activité communale un très gros investissement humain et financier si nous voulons transformer très profondément la vie de nos enfants et des familles. Sur ce dossier, nous ne partons pas de rien la transformation des rythmes scolaires est de fait une excellente contribution. Elle peut être un outil qui forgera une cohérence et des développements novateurs pour une politique peut être expérimentale en direction de l'ensemble des jeunes de notre ville.

Mais la jeunesse ne s'inscrit dans des limites d'age, en commençant notre propos par l'emploi, nous indiquions nos perspectives, nous ne négligeons pas non plus la question scolaire, mais elle nous paraît devoir faire l'objet d'un article particulier et donc nous y reviendrons. Sur cette question de la jeunesse, nous ne pouvons pas faire l'impasse sur le réel et dans ce cadre il nous faire des propositions qui doivent nous permettre de faire réussir notre objectif de rassembler les jeunes, tous les jeunes pour leur permettre de donner un sens à leur vie. Nous savons tous qu'un tel discours risque au minimum de d'en faire sourire plus d'un, voire engendrer du mépris vers ces élus qui leur parlent d'avenir, alors qu'ils sont quelques uns voire plusieurs générations à subir le «  NO AVENIR » et la loi du plus fort que représente le « DEAL TOUR » qui n'est que l'image exacerbée du capitalisme le plus sauvage et le plus violent, qui fait rêver à l'argent facile, mais surtout se conjugue avec une moyenne d'age très très inférieure à la moyenne d'age nationale.

Bien sur la socialisation passe par l'emploi, mais il nous est interdit de faire de la démagogie sur cette question, si les communes peuvent contribuer à la résorption du chômage, nous savons les uns et les autres que les mécanismes de la création d'emploi reposent essentiellement sur des critères macro économiques.

Pour cela, nous devons leur permettre de sortir des coins sombres et des halls. La solution immédiate et à débattre avec l'ensemble des conseils d'administration des Maisons Pour Tous c'est de revoir les horaires d'ouverture. Nous devons faire en sorte que ces équipements comme leur nom l'indique soient ouverts jusqu'à minuit. Débattre cela veut dire aussi discuter des moyens financiers et des personnels nécessaire pour accompagner les jeunes qui souhaiteraient s'y réunir. Les accompagner s'ils le souhaitent en leur faisant découvrir d'autres chemins et leur montrer qu'ils peuvent avec du temps sortir de l'impasse dans laquelle ils se trouvent.

Nous souhaitons aussi la création d'équipement spécifique, des équipements ouverts de 14 à 2 heures du matin non-stop, pour accueillir ceux qui le souhaitent pour discuter entre potes, pour taper le carton ou jouer aux dames ou aux échecs, faire une partie de baby-foot ou de billard, boire un café ou thé, soda ou un verre d'eau, avoir accès aux réseaux sociaux ou s'affronter sur les jeux électroniques. Avoir à sa disposition les équipements nécessaires pour faire de la musculation. Là aussi ceux qui le souhaitent trouveront pour les écouter, les accompagner une équipe d'animateurs. Certes cela un coût, mais ne pensez vous pas que cela est investissement intelligent.

Cet proposition, se veut contribution, car vouloir donner à la jeunesse les moyens de maîtriser son devenir en construisant avec elle les outils qui lui permettront d'agir en citoyen responsable doit être le résultat d'un débat où la responsabilité doit être la pierre angulaire. Car il ne faut jamais occulter les conséquences de la crise sociale, économique, écologique, morale et culturelle que nous subissons tous et que les évolutions positives pour tous dépendent de nos capacités collectives à imaginer des solutions porteuses de réelles transformations sociales, d'où l'urgence qui est la notre à redonner du sens à l'action collective, pour sortir de l'individualisme forcené qui ne peut que nous conduire que vers les pires régressions. Sur ce dossier de la jeunesse, construire passe, comme pour tout les questions auxquelles nous sommes confrontées, par les mobilisations citoyennes. Ici, nous sommes disponibles.

« Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c'est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre physiques ou morales, que prodigue la vie.

Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c'est de garder dans les lassitudes inévitables, l'habitude du travail et de l'action. » Jean Jaurès.

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