Blanc-Mesnil: enfin le cinquième collège.

Enfin, notre ville et les enfants vont avoir, à leur disposition, un cinquième collège. Une bonne nouvelle, nous nous en félicitons. Ce cinquième collège se situera avenue Aristide Briand, près de la caserne des sapeurs pompiers.

Cet établissement sera de taille humaine, puisque prévu pour accueillir 600 enfants, nous ne pouvons qu'espérer que ce dernier puisse faire baisser la pression démographique scolaire sur les autres collèges de notre ville. Dans ce cadre, nous serons extrêmement attentif à la restectorisation que sa mise place ne manquera pas de provoquer.

Néanmoins comme nous le disons depuis de longs mois, ici, l'augmentation prévisible de la population de notre ville entrainera de manière automatique une augmentation des enfants à scolariser. Nous demandons pour cela l'élaboration d'un plan pluri annuel de construction d'écoles pour le cycle primaire ( maternelle/élémentaire). Il va de soi que cette proposition vaut pour le cycle secondaire.

Bref, si nous sommes heureux de cette construction, nous sommes aussi dans l'expectative pour un avenir proche. Cette analyse repose sur le fait que des projections indiquent une population entre 60 et 65000 habitants. Nous rappelons qu'en 1970, notre ville comptait 53000 habitants, elle accueillait 8500 élèves dans le cycle primaire, aujourd'hui nous sommes près de 52000 et nous accueillons 6600 élèves. En un mot il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'il y a urgence à préparer l'avenir si nous voulons que nos enfants aient une scolarité de bonne qualité, dans des établissements conformes aux exigences et aux nécessités du siècle en cours. En un mot il ne faut pas être bouche bée, devant ce nouvel établissement car il ne fait que combler un retard.

Nous sommes certain que celui-ci sera conforme, pour l'accès aux numériques, conformes aux règles du développement durable. Mais il y a une chose dont nous sommes certain c'est que c'est un projet partenariat /public/privé, un choix qui va couter très chèr aux finances publiques. En effet, le Conseil Général ne sera pas propriétaire des locaux et il va payer pendant 25 ou 30 ans un loyer au constructeur de ce collège. Pour notre part, nous sommes en total désaccord avec cette procédure et ce mode de financement, résultat de la situation financière qui s'est imposée aux collectivités territoriales. Dans ce cadre, nous suivrons avec attention le fonctionnement de cet établissement et nous avons une première interrogation, pourquoi doter un établissement qui va accueillir 600 élèves d'une cuisine centrale d'une capacité de 2500 repas jour. D'autant que notre ville, en coopération avec la ville de Pantin, a une cuisine centrale qui aurait bien pu prendre en charge cette question. Comme vous le voyez, la joie d'un nouveau collège ne doit jamais nous faire perdre la défense sourcilleuse de l'intérêt général.

Ce collège est construit sur un terrain que la ville du Blanc-Mesnil a transféré au Conseil Général, Dans ce cadre, l'investissement de la commune est de 2 millions d'euros. Le cout de construction de ce collège est évalué à 30 millions d'euros. Il y a fort à parier que l'addition sera beaucoup plus lourde pour les contribuables que nous sommes à cause du choix Partenariat/Public/Privé.

Nous apprécions que la municipalité ait indiqué qu'elle n'appréciait pas ce choix du Partenariat/Public/Privé, nous ne pouvons qu'espérer qu'elle ira jusqu'au bout de sa logique en remettant en cause le Partenariat/Public/Privé que représente la distribution de l'eau par la Saur. Comme nous attirons votre attention sur le cout de la réhabilitation de la piscine Wallon estimée à 6 millions d'euros, par rapport à la construction d'un collège neuf évaluée à 30 millions d'euros.

Pour finir, nous souhaitons que ce cinquième collège porte un nom de femme, surtout que les quatre autres ont tous un nom masculin. Avec un nom féminin, pour ce cinquième collège, nous serons encore loin de la parité. Nous vous proposons deux noms : Madame Danièle Mitterrand, présidente de la fondation France Libertés et Suzanne Lacore institutrice et l'une des premières femmes ministres de notre pays dans le gouvernement Léon Blum.