Le PS du Blanc-Mesnil, moins 75% d'adhérents depuis 2008

A la veille des grandes batailles électorales qui vont s’engager, Folio qui a déjà publié plusieurs articles sur la réalité militante des socialistes séquano dionysiens, va vous présenter, aujourd’hui, un rapide bilan de la situation de la section PS du Blanc-Mesnil.

Pour cela, nous sommes allés à la recherche de sources sures. Il suffit pour cela de cliquer sur le site de la fédération socialiste du 93. Nous vous invitons à y faire un tour, vous ne perdrez pas beaucoup de temps, son contenu exprime la réalité politique de cette organisation, c’est affligeant pour une organisation politique comme le PS. Elle démontre que la démocratie militante ne compte pas. La réalité du pouvoir a été transférée dans les bureaux du Conseil Général. Nous constatons une baisse du nombre d’adhérents. Il est passé sous la barre des 3000. Les textes de la dernière convention ont été approuvés seulement par 1225 militants, moins de 50% des effectifs socialistes du département. Il semblerait que les militants votent avec leurs pieds, le phénomène de l’abstention devient récurrent au PS, la première secrétaire n’a pas de quoi pavoiser.

Maintenant, regardons la situation de la section PS du Blanc-Mesnil. Le 23 octobre 2007, lors du vote sur l’organisation d’une primaire de  gauche pour les municipales de 2008, la section PS du Blanc-Mesnil comptait 88 adhérents. Lors du dernier vote organisé par le national, au mois de mai 2011, elle n’en comptait plus que  22.

En moins de 4 ans, la  nouvelle équipe dirigeante, celle qui avait bafoué le vote militant du 23 octobre 2007, ses pratiques politiques et son animation ont fait perdre au PS du Blanc-Mesnil 66 adhérents soit une baisse de 75% des moyens militants.

En 2010 il y avait encore 28 adhérents, cette année les pertes militantes s’élèvent à 6 adhérents soit une baisse de 21,40% en un an.

Ces chiffres se passent de commentaires, en quatre années les nouveaux dirigeants de la section du PS Blanc-Mesnil ont réduit à néant les capacités d’interventions militantes socialistes sur la commune, plus de permanence le jeudi, le samedi, plus de bulletin d’information « Jour de marché et C’est samedi », plus de local, plus de réunion publique. Et si on ne prend en compte que ceux qui participent régulièrement aux votes, les adhérents socialistes ne sont plus que 14.

Le groupe socialiste au conseil municipal compte 11 élus, dont 3 sont régulièrement absents, une conseillère municipale n’a participé qu’à un seul conseil municipal depuis 2008 et il apparaît qu’elle ne soit plus habitante de notre commune, un autre est parti travailler à l’étranger.

Dans ce groupe seul 4 élus étaient adhérents au 1° janvier 2008, ils ont été dans l’incapacité de construire une liste dans un groupe de 88 adhérents. Il est vrai que dans ce groupe, ils  ne pesaient que 4,5% des capacités militantes de la section de 2007, les autres élus ont adhéré pendant la campagne électorale.

Cette faiblesse militante arrange bien la nouvelle équipe, cette situation ne nécessite pas d’organiser de débat, par la confrontation des idées et des analyses. Cette situation arrange tout le monde et, plus particulièrement, l’appareil du conseil général,  qui a ainsi tous les moyens de contrôle politique, tellement indispensable, dans la configuration politique actuelle de la ville du Blanc-Mesnil. Voir  l’article du 10 juin sur les sénatoriales.

L’autre raison de la rencontre EELV/PS tient aussi au manque de militants pour présenter une liste complète de 20 personnes à l’élection des délégués vendredi 17 juin 2011. La situation des effectifs militants à EELV Blanc-Mesnil est encore plus restreinte que celle du PS. Au-delà du contexte politique, ils ne sont pas trop de deux pour pouvoir présenter une liste.

Lors de la préparation des élections sénatoriales précédentes jamais la section socialiste n’a été dans cette configuration.

Cette situation, sans surprise, de la section du PS est aussi le résultat des divisions au cœur de la nouvelle équipe dirigeante. Celles-ci sont tellement  visibles qu’elles sont connues dans tout le petit microcosme politique du Blanc-Mesnil. Une organisation si transparente, dans tous les sens du terme, est le signe d’une incapacité à animer une section politique locale. Malheureusement cela peut avoir aussi des conséquences négatives sur l’activité de notre commune, pour vous en convaincre il vous suffit d’en débattre avec les fonctionnaires de l’administration communale.

Le sort et l’avenir des dirigeants actuels de la section PS du Blanc-Mesnil, nous importent peu, mais il est de notre devoir de dire, dès maintenant, que cette situation, dont ils sont les uniques responsables avec ceux qui les soutiennent, peut avoir de graves conséquences pour l’avenir des Blanc-Mesnilois et porter atteinte à la stratégie de transformation sociale et écologique dont le mouvement social à besoin.

Comme nous l’avons toujours fait depuis de nombreuses années, nous prendrons nos responsabilités, pour reconstruire, au Blanc-Mesnil, une organisation socialiste.