Sarkozy, le pouvoir d'achat: une bonne nouvelle, le jeton de caddie restera à 1,00€ dans la plupart des grandes surfaces

La question de l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires devient de plus en plus incontournable. Il semblerait qu’il y ait même urgence. Depuis près de cinq ans Sarkozy, avec son cynisme habituel, nous rabat les oreilles, par médias serviles de sa volonté d’être le président du pouvoir d’achat, le seul problème, c’est que nous sommes tous de plus en plus convaincu que cet engagement ne s’adresse pas aux salariés qui sont les seuls à produire des richesses, car seul le travail est une valeur ajoutée. Donc il ne pense qu’à ses amis du club du Fouquet’s et aux spéculateurs.

Les salariés ne font pas la mendicité, ils exigent leur droit.

 Il se rend compte, à douze mois du premier tour, que les spéculateurs et autres aigres fins de la finance mondialisée, ne font pas une majorité d’électeurs. Alors il nous refait le coup du travailler plus pour gagner plus, qui en 4 ans est devenu plus de demandeurs d’emploi près de 10% de la population active, 6 millions de nos concitoyens et surtout de concitoyennes qui gagnent moins de 750€ par mois. Bref travailler moins et gagner beaucoup moins.

Alors, il lance la prime de milleuros, qui ne concerne qu’une minorité de salariés et de plus nous savons tous qu’une prime est aléatoire. Ces milleuros, qui se réduisent à une peau de chagrin après chaque intervention de la présidente du Medef Tout cela pour ne pas s’engager à augmenter les salaires qui sont, nous le répétons, ici, régulièrement, inférieurs de 45% de ce qu’ils devraient d’être. Le pire c’est que malgré cette situation connue, il essaie encore de nous faire croire que nos salaires sont supérieurs aux salaires des travailleurs allemands, alors que ces salariés ont des salaires entre 10 et 15% supérieurs aux nôtres.

Sarkozy propose une prime de milleuros, alors que par exemple les salariés de Carrefour sont dans l’obligation de traîner leur entreprise devant les tribunaux afin qu’elle les paie au Smic. Non content de cela, Carrefour condamné fait appel, va en cassation . Que fait Sarkozy lui si prompt à dénoncer les voleurs poules, pour faire imposer la loi aux patrons délinquants ? Vous connaissez la réponse RIEN.

Mais Sarkozy est inquiet. Il sait que le mecontement et le ras le bol augmentent. Pour éviter la contagion, les médias des membres du premier cercle organisent la loi du silence, pas un mot, pas une image sur les conflits et les grèves qui se développent partout dans notre pays, des PME aux grands groupes. Alcatel, Decaux, Thalès, Roc’Ecler, DCNS, Effage, Ferrero, Carrefour, Lidl,  Toyota, Souchon, Fromagerie de Beauzac, Interep …..Partout la même exigence, l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires.

Tout augmente : le pain + 7%,  les pâtes + 17%, les légumes +11%, le gaz + 20%, le gazole + 20%, l’essence + 13%, le fuel domestique + 21%, les assurances + 5,6%, le péage des autoroutes + 7,8%, le forfait hospitalier + 26%.

Heureusement, dans cet océan de mauvaises nouvelles, une heureuse surprise le jeton de caddie restera à 1€ dans la plupart des grandes surfaces.

Nous voyons bien que cette situation d’aggravation de la dégradation du pouvoir d’achat, ne pourra pas continuer de cette manière. Nous l’affirmons de manière quasiment systématique, nous ne croyons plus au père Noël, si nous voulons que notre situation de salarié se modifie, il faut agir, agir là où cela fait mal, il faut agir dans les entreprises, dans chaque entreprise pour exiger une augmentation du pouvoir d’achat des salaires . Il y a urgence  à exiger l’ouverture des négociations salariales, dans toutes les conventions collectives

A l’image des salariés qui aujourd’hui agissent, il faut partout exiger notre du, il faut exiger, l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires.

Il faut aussi dire haut et fort, qu’en 2012 nous ne nous contenterons pas d’une réunion annuelle entre le gouvernement, les syndicats et les patrons, pour conférence sur les salaires. Depuis 30 ans, les salaires sont sacrifiés, pour engraisser la spéculation et les actionnaires.

2012, le candidat de gauche devra s’engager publiquement à réévaluer la part des salaires dans le PIB.

Mais, il y a urgence, nous ne pouvons pas attendre 2012, alors dans les transports collectifs, dans les ateliers, dans les bureaux prenons la paroles discutons, pour trouver ensemble le meilleur moyen d’obtenir satisfaction.

Nous sommes, à quelques jours du 1° mai 2012 organisons, avec les organisations syndicales de puissantes manifestations.