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FOLIO DU BLANC-MESNIL
20 juillet 2010

LE BLANC-MESNIL : DEVOIRS DE VACANCES

Les dévires oligarchiques et ploutocratiques, du capitalisme national, ne doivent pas nous faire oublier la réalité vécue par les salariés, y compris de ceux qui ont «un patron à gauche».

Les fonctionnaires territoriaux de notre commune subissent, comme l'ensemble des fonctionnaires, les choix de Sarkozy, baisse du pouvoir d'achat, remise en cause de la retraite à 60 ans, dégradation de leurs conditions de travail et du service rendu à la population, comme c'est le cas pour l'accueil de la petite enfance, avec la réduction du taux d'encadrement des bébés.

Mais ils sont aussi confrontés au choix qui découlent de la majorité municipale. Au Blanc-Mesnil nous notons quelques contradictions entre le discours et les actes. Il apparaît en effet que celle-ci prenne quelques libertés avec les 35 heures. On constate que certains agents font jusqu'à 50 heures d'heures supplémentaires, en bénévolat, et quelques uns ne peuvent pas prendre de repos hebdomadaire sur une période de 15 jours.

Comment peut-on imaginer que dans une ville à gauche le travail accompli ne soit pas rémunéré en repos compensateur ou en numéraire. Une telle situation n'est pas acceptable dans une ville comme la notre. Ces ambigüités, pour le moins vis à vis du contrat de travail, ont déjà été sanctionnées par le tribunal administratif, une décision de celui-ci, en date du 14 janvier 2010 a annulé une décision du maire sur les congés bonifiés.

Malgré cela, il y a sur ces questions du temps de travail une attitude récurrente de l'administration communale qui, heureusement, a du reculer sur les heures supplémentaires qu'elle souhaitait imposer au gardien pour compenser la gratuité du logement. Oubliant que cela n'est pas possible pour nécessité absolue de service. Le 9 juin 2010 un rapport du CTP indiquait que sur 19 agents 17 le sont pour nécessité absolu de service. Il a fallu qu'une organisation syndicale menace d'une nouvelle saisine du tribunal administratif pour que l'administration communale diffère ce dossier.

Tout cela n'est pas pour nous surprendre, lorsque nous nous souvenons qu'il a fallu un an de lutte, pour obtenir la prime dite de préfecture, qui avait été instituée par la gauche plurielle en 1997 et qui a été attribuée aux fonctionnaires territoriaux du Blanc-Mesnil en 2006. Attitude qui a amputé de près de 8000€ leur pouvoir d'achat.

Dans ce cadre, faut-il rappeler à la majorité de gauche qu'elle avait dans son programme pour les municipales de 2008 la mise en œuvre des chèques déjeuners. Cette promesse électorale ne sera-t-elle tenue qu'en janvier 2014, quelques semaines avant les prochaines municipales?

Cet été est d'une extrême chaleur, difficilement supportable pour les salariés qui travaillent dans des locaux qui ont maintenant 45 ans. Depuis plus de deux ans maintenant nous demandons une modernisation s'inscrivant dans une perspective de l'agenda 21, la majorité grâce à la démocratie participative réfléchie encore. De plus elle est confrontée aux mesures de rigueur, qui déstabilisent les promoteurs avides de niches fiscales et autres spéculations immobilières. Résultat, l'avenir de l'immeuble république, dans lequel la majorité municipale a décidé d'investir 7153276€, dont 300000€ dès cette année, se précarise.

Pour créer les conditions d'une alternative de transformation sociale et écologique, aujourd'hui plus que jamais il faut mettre les discours et les actes en cohérence. Le temps des vacances ne doit pas nous faire oublier cette obligation. Préparons ensemble et avec force le 7 septembre 2010.

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