Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
FOLIO DU BLANC-MESNIL
22 novembre 2009

DANS LE PARISIEN: SUR LA SECURITE 2 PLANETES DIFFERENTES AUBERVILLIERS ET BLANC-MESNIL

Souvent, une mise en page bien faite vaut mieux qu’un long discours. L’édition de Seine-Saint-Denis du  21 novembre 2009 du Parisien en fait la démonstration. Pour Blanc-Mesnil, « la sécurité divise le conseil municipal »…. « À Aubervilliers, c’est l’union sacrée ».

Lors des interventions des élus communistes au Blanc-Mesnil, la tonalité était la sécurité est un problème endémique qui traverse l’ensemble des villes, pour conclure à une réponse unique sur la responsabilité de l’Etat. Nous avons à Aubervilliers une municipalité de gauche qui partage l’analyse d’une situation qui dépasse les frontières communales, mais qui assume les responsabilités qui sont les siennes pour assurer une meilleure sécurité à ces concitoyens.

Aubervilliers fait partie des 26 communes de

la Seine-Saint

-Denis qui possède une police municipale, lors de son conseil municipal du 19 novembre 2009 elle a décidé d’embaucher 7 policiers municipaux supplémentaires et elle a mis en place une mission d’information et d’évaluation sur la vidéo protection dont la présidence a été confié un conseiller municipal de l’opposition municipal, membre de l’Ump.

Au cours du débat à Aubervilliers l’adjoint au maire Jean-Yves Vannier a déclaré « Les habitants d’Aubervilliers sont les premières victimes de l’insécurité. Nous n’avons aucun tabou idéologique. Nous affrontons la réalité. La sécurité est un droit. Nous ne sommes pas angéliques, mais pragmatiques ». Folio du Blanc-Mesnil partage totalement cette approche.

A l’évidence, au Blanc-Mesnil, nous ne sommes pas sur la même planète, des problèmes identiques, mais  des réponses à des années lumières. Nous avons un élu écologiste qui indique que «  le choix  du tout sécuritaire est une solution aberrante » qui revendique «  une présence humaine »  plus importante et qui dans le même temps refuse la création d’une police municipale, devons-nous comprendre dans son propos que les femmes et les hommes des polices municipales sont des humanoïdes ou des robots sans âme et totalement déshumanisés. Derrière ses propos, devons-nous comprendre qu’il rejette notre amie Dominique Voynet dans les ténèbres de la réaction, elle qui dirige une ville ayant une police municipale. Au Blanc-Mesnil, pouvons-nous nous contenter d’attendre le bon vouloir des princes qui nous gouvernent pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens et assurer la sécurité à laquelle nous avons tous légalement droit.

Dans cette attitude, nous percevons quelques contradictions au Blanc-Mesnil nous avons une municipalité « à gauche » qui n’a pas et tous les jours de mots assez durs pour critiquer la politique de Sarkozy et qui en matière de sécurité semble tout attendre d’un gouvernement dont elle proclame que l’ensemble des décisions sont contraires aux intérêts des classes laborieuses.

Cette position souligne et met en exergue que la sécurité des Blanc-Mesnilois n’est pas la priorité de la municipalité. Pour répondre aux exigences très fortes des Blanc-Mesnilois sur cette question, la municipalité « à gauche » va devoir et cela très rapidement mettre un terme à ses contradictions.

Oui, il est possible au Blanc-Mesnil de mettre en œuvre une véritable politique de sécurité et de prévention de la délinquance, pour cela il faut rassembler, oui le rassemblement est possible, oui l’union sacrée pour de la sécurité de chaque Blanc-Mesnilois est possible, oui le rassemblement est possible autour de ces 3 propositions :

1° Réaffectation de la cinquantaine de fonctionnaires de la police nationale dont notre ville est privée depuis septembre 2002

2° Création d’une police municipale dès 2010

3° Mise en œuvre d’une politique de prévention de la délinquance.

Il y a urgence.

Publicité
Publicité
Commentaires
FOLIO DU BLANC-MESNIL
Publicité
Archives
Newsletter
FOLIO DU BLANC-MESNIL
Publicité