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FOLIO DU BLANC-MESNIL
27 février 2009

90.200 raisons supplémentaires d'agir le 19 mars

La France n'a jamais connu une telle explosion mensuelle depuis que les statistiques prennent la mesure du chômage. Au mois de janvier 2009, 90 200 salariés de notre pays ont été s'inscrire au POLE EMPLOI. En un an le chômage a progressé de 15,40%. En 6 mois, 300 000 demandeurs d'emploi supplémentaires, à ce rythme nous aurons malheureusement 1 millions de demandeurs d'emploi supplémentaires en un an. Dans ces conditions il y a quelques indécences dans les déclarations de ceux qui nous gouvernent de puis 2002 et,qui depuis 2007 ont dilapidés des milliards d'euros en cadeaux fiscaux à leurs amis du C.AC. 40.

Cette progression, sans précédant, du nombre de demandeurs d'emploi est la démonstration que les choix qui sont encore mis en œuvre par le gouvernement continuent de s'inscrire dans la dynamique néo-conservatrice et ultra libérale. Un plan de relance insuffisant et qui arrive trop tard.

Pour le Medef et les patrons du C.A.C.40, il s'agit de continuer à accroitre la part des profits, au détriment des salaires. Les déclarations scandaleuses de madame Parisot s'apitoyant sur le sort des PME et TPE ne convainquent plus personne, car tout le monde sait qu'elles travestissent la réalité de ses choix. Pour elle l'aggravation du chômage est une arme pour tenter d'étouffer le mouvement social qui se développe pour exiger l'augmentation du pouvoir d'achat et des salaires.

François Fillon qui affirme un jour ne pas vouloir que l'État se substitue aux organisations syndicales et patronales dans les négociations paritaires, mais qui intervient dès qu'il s'agit de protéger les intérêts du Medef, oublie d'utiliser la loi et les moyens légaux qu'elle lui donne dans le cadre de la Commission Nationale de la Négociation Collective.

En effet dans le code du travail l'ordonnance 2007.-329 art.121 J.O du 13 mars 2007, le chapitre VI article L.132-2 précise les attributions de cette commission présidée par le ministre du travail. Alinéa 6 nous pouvons lire: «de suivre l'évolution des salaires effectifs et des rémunérations minimales déterminées par les conventions et accords collectifs ainsi que la rémunérations dans les entreprises.»

Cette commission se réunit au moins une fois par an. Dans ces conditions, comment se fait-il que le gouvernement ait laissé se dégrader d'une manière si importante les salaires minimum de branches qui dans prés de 90% des cas sont inférieurs au SMIC 1321€ brut mensuel pour 35 heures hebdomadaires?

Son silence et sa connivence, sur cette question, valent approbation de la stratégie du Medef. Cela en dit long sur un État qui n'utilise pas les lois qu'il a lui même fait voter.

La transgression systématique, des lois, des règles, du code du travail, n'est plus acceptable. Les déréglementations successives, la non transparence, la mise à mal de toutes les régulations mettent la société française au bord du chaos. Nous ne pouvons plus tolérer que ceux qui en subissent les conséquences, soient aussi ceux qui paient pour assurer le confort et le bien être des uniques responsables de la crise financière, économique sociale et morale.

Les ouvriers, les employés, les techniciens, les cadres, les ingénieurs, les fonctionnaires, les retraités, depuis des dizaines d'années ont largement, très largement, participé à la modernisation du pays, pour cela ils ont tous payé un lourd tribu. Tout ce travail accumulé doit à nouveau être mis au service du progrès social, éducatif et culturel pour permettre à chacun de maitriser sa vie et de donner aux générations à venir les moyens de se construire un meilleur avenir.

LE 19 MARS 2009, NOUS MANIFESTERONS, POUR L'EMPLOI, POUR LE POUVOIR D'ACHAT,

LE 19 MARS 2009, NOUS MANIFESTERONS, POUR IMPOSER DE NOUVELLES REGLES.

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