COMMENTAIRES SUR "LE PREMIER DEBAT PUBLIC SUR LE BUDGET COMMUNAL"

Le JOURNAL n°18 du 23 janvier 2009, consacre un article sur le débat sur la fiscalité locale,qui a été lancé sur FOLIO DU BLANC-MESNIL le 5 janvier 2009.

Il présente une analyse de la situation locale, dans un contexte national et de crise qui corrobore celle que nous développons ici. Mais, par exemple, s'il est vrai que 73% des investissements publics au niveau national sont assurés par les collectivités territoriales, l'article fait l'impasse sur le fait que dans les villes comparables à la notre, le niveau d'investissement de notre commune est inférieur de 7% à la moyenne nationale.

Nous notons qu'à plusieurs reprises le maire évoque l'éventualité d'augmenter les taux de la fiscalité locale. Il emploie aussi le terme "Avant d'y être contraint". Il faut rappeler que la seule contrainte, certes elle n'est pas mince, qu'on les collectivités locales est de présenter un budget en équilibre.

Donc, le choix, d'augmenter ou non la fiscalité locale, dépend uniquement du maire et du vote de sa majorité au conseil municipal.

A moins, d'avoir déjà fait le choix de présenter un budget en déséquilibre, situation qui conduirait le préfet à le retoquer. Mais c'est un choix très dangereux politiquement et qui risquerai d'être très couteux pour les Blanc-mesnilois. Nous ne pensons pas que la majorité du conseil municipal puisse être tenter par cette option pour le moins très aventureuse. Néanmoins nous préférons prévenir.

L'année 2009 va être une année sans visibilité, instable donc toute modification de la fiscalité pourrait-être très dommageable pour les années à venir privant notre collectivité de marge d'adaptation. Nous pensons que nous devons travailler dans une enveloppe comparable à la mise en œuvre d'une restructuration en profondeur de chaque ligne du budget communal pour le rendre plus efficace socialement.

Pour notre part, notre préoccupation essentielle est de ne pas aggraver la baisse du pouvoir d'achat des Blanc-mesnilois. Nous nous opposerons à toute augmentation des taux de la fiscalité locale.

De plus faire le choix d'augmenter les impôts locaux, c'est permettre à Sarkozy de poursuivre sa politique de cadeaux fiscaux aux plus riches de nos concitoyens en les payant sur les augmentations des impôts locaux. Un tel choix est inacceptable.

Par ailleurs, les capacités contributives de nos concitoyens sont déjà inférieures de 17,50% à la moyenne nationale,chiffres qui soulignent un niveau de pauvreté très supérieur à cette même moyenne. Dans ces conditions il est hors de question d'approuver des choix contraires aux intérêts de l'ensemble des 52 000 habitants de notre ville.