Baisses de pression, coupures d'eau, béton spéculatif, sur-population, densification irresponsable, ça suffit!

Les coupures d'eau perturbent, maintenant, depuis 6 mois les conditions de vie des Blanc-Mesnilois. Ces perturbations sont belles et biens le résultat des choix et des décisions de la droite extrême.

En 2014, le changement du délégataire de la distribution de l'eau, la Nantaise des Eaux, avait comme unique objectif de faciliter une opération capitalistique, Il fallait rendre plus présentable le Nantaise des Eaux, pour permettre la société allemande Gelsenwasser, de faire une énorme plus value en la revendant à  la société SUEZ.

Dès, novembre 2014, la gauche et les écologistes, avaient dénoncé cette utilisation des finances locales et de la distribution de l'eau, pour fabriquer des dividendes au détriment de l'intérêt général.

Pour atteindre, cet objectif, la droite extrême fait perdre 500 000€ au détriment du budget communal et des investissements de modernisation et d'entretien du réseau. La cerise sur le gâteau, elle avait accepté de réduire la production de l'eau de 78 000 mètres cubes.

Dans le même temps s'est ajoutée la spéculation immobilière. 66 projets immobiliers, pour construire 8800 logements. Deux éléments qui concourent à une utilisation plus importante de l'eau, la construction des immeubles et l'augmenation de la population.

Non seulement, la droite extrême a réduit la production d'eau et en même temps elle s'engageait dans une politique qui allait mécaniquement augmenter la demande d'eau. et conduire aux dysfonctionnements que nous subissons maintenant.

Ce choix est typique de la politique néo-libérale à la Macron, une vision à très court terme pour faire du fric et une incapacité à anticiper les conséquences de long terme. La séquence de la pandémie du Covid 19 est de ce point vue l'exemplaire des inconséquences des politiques néo libérales d'austérité. Le stockage des masques coûte trop chère, alors ont détruit les stocks, une crise sanitaire arrive et les voilà dans l'obligation de mentir, pour masquer leur incompétence et passer sous les fourches caudines du libre marché.

La gestion, par la droit extrême de la distribution de l'eau au Blanc-Mesnil est à l'image de cette politique anti sociale et irresponsable..

Donc, le béton spéculatif qui envahit notre commune, va conduire à une situation chaotique des conditions de vie pour l'ensemble des Blanc-Mesnilois. Baisses de pression, coupures d'eau sont autant de problèmes pour assurer une bonne hygiène, surtout dans les périodes de pandémies. A cela, il risque de s'ajouter des difficultés sur l'évacuation des eaux usées dans un réseau qui devient sous dimensionné ce qui posera, aussi, des problèmes sanitaires.

Par ailleurs, le béton spéculatif, propose des logements sous dimensionnés. L'accession à la propriété, dans ces conditions, pose des questions sur peuplement dans les appartements. Il est vrai que le béton spéculatif habite le plus souvent le XVI° arrondissement de Paris.

Faut-il rappeler aux spéculateurs immobiliers, que les pandémies se nourrissent de la sur-population dans l'habitat, de la densité des habitants sur les territoires et sur les inégalités. En Seine Saint Denis ces trois éléments ont fait que la population a payé un très lourd tribu au COVID 19.

Il paraît donc nécessaire et urgent de mettre un terme à ces politiques irresponsables. Face à cela, nous devons par les mobilisations citoyennes au Blanc-Mesnil empêcher que la densité de la population passe à 10 000 h/km². Nous devons préserver, protéger le caractère pavillonnaire de notre commune, afin qu'elle reste cet ilôt indispensable à une lutte efficace contre l'accroissement de l'empreinte carbone.