Monsieur Meignen votre objectif ne serait-il pas de réduire la part de la zone pavillonnaire de 40% à 15% de l'habitat local?

L'accession au logement est une préoccupation très importante de nos concitoyens, d'autant plus importante que ce droit fondamental est de plus en plus bafoué par le développement des inégalités dont est porteuse la politique néo-libérale menée par Macron, Précresse et Meignen.

Dans notre ville, plus de 2000 demandes de logement sont en attente, en clair, plus de 8000 Blanc-Mesnilois vivent dans la précarité, l'insécurité sociale. Ils sont, ainsi, des proies faciles pour les marchands de sommeil qui s'engraissent d'autant plus facilement, que ceux qui prétendent les combattre leur facilite la tâche en mettant en œuvre des politiques qui aggravent les conditions d'accès au logement.

Dans ce paysage, la municipalité de droite extrême s'active beaucoup pour permettre la construction de 3000 logements en accession à la propriété, Pour cela elle mène une politique active de privatisation du patrimoine foncier communal. Vente du Centre Technique Municipale, de 4882 mètres carrés du parc urbain Jacques Duclos qui entraînera l'abbatage de plusieurs centaines d'arbres plantés en à la fin des années 1970, du parking de 250 places de la gare du RERB, planifiant l'engorgement du stationnement dans les rues pavillonnaires alentours, rendant plus difficile l'accès à la gare pour les usagers et prenant le risque de la fermeture du magasin ALDI.

En un mot, la municipalité de droite extrême dilapide le patrimoine communal, pour des intérêts mercantiles immédiat, qui appauvrissent notre ville, pour enrichir des sociétés immobilières.

Non seulement la municipalité de droite extrême dilapide et appauvrit le bien commun, mais, elle est n'anticipe pas pour accueillir les 10000 habitants supplémentaires que va engendrer la construction de 3000 logements en 3 ans. Cette municipalité de droite extrême est totalement irresponsable.

Cette vision à court terme qui ne se préoccupe pas des conséquences de ses choix est conforme à la doxat néo-libérale, accaparer, rapidement,les profits au détriment de l'intérêt commun et du bien vivre ensemble. Pourtant les catastrophes sociales, économiques, éducatives, environnementales, culturelles sont prévisibles, mais ils sont « dans l'après nous le déluge » et ils seront à l'abri dans le XVIe arrondissement rue Lauriston.

Comme, nous venons de le publier,ici aujourd'hui, nous ne sommes pas à l'abri d'un krach financier d'une plus grande en ampleur que celui de 2008. Chacun peut aisément imaginer les conséquences que cela pourraient avoir sur la spéculation immobilière en cours dans notre ville, le risque est grand de voir des chantiers arrêtés, des immeubles inoccupés et des ménages ruinés.

En mot, prévoir la construction de 3000 logements et l'arrivée de 10000 habitants supplémentaires en moins de 3 ans n'est pas sérieux. Pour rappel, de 1990 à 2017 nous passés de 46000  à 56000 habitants, les choix actuelles nous conduisent à 66000 habitants en 2020. Cette politique est tout simplement de la pure folie.

Par ailleurs, une politique d'évolution urbaine ne peut pas se construire sur socle de mensonges.

Or, la politique actuelle, de la majorité municipale de droite extrême, est en totale contradiction avec ses engagements électoraux : SAUVONS NOS PAVILLONS.

Meignen a pour modèle la ville du Plessis Robinson à l'autre bout du RERb, d'ailleurs, pour cela il fait venir à ses côtés, un responsable qui était avec le maire du Plessis Robinson, au Blanc-Mesnil, il est plus connu sous le titre de conseiller spécial. Il nous faut donc parler de ce modèle :

aujourd'hui le Plessis Robinson c'est 13% de pavillons et 87% de logements.

aujourd'hui le Blanc-Mesnil c'est 40% de pavillons et 60% de logements.

Ajourd'hui au Plessis Robinson, la densité démographique est de 8429 habitants au kilomète carré

Aujourd'hui au Blanc-Mesnil, la densité démographique est de 6736 habitants au kilomètre carré.

Donc, les documents électoraux de Meignen proclamant « Sauvons nos pavillons » n'étaient que la poudre aux yeux. La vérité était dans les affirmations de Meignen faire au Blanc-Mesnil la même chose qu'au Plessis Robinson, c'est à dire, casser les pavillons, pour permettre à la spéculation financière de s'épanouir. Les choix en cours, de la municipalité de droite extrême de notre ville s'inscrivent dans une volonté de livrer massivement la zone pavillonnaire de notre ville à la promotion immobilière spéculative et au béton.

Monsieur Meignen en affirmant dans vos promesses électorales « Sauvons nos pavillons » vous avez délibérément trompé les électeurs Blanc-Mesnilois.

Monsieur Meignen sachez que l'on peut pas construire un projet urbain sur un socle de mensonges.