LE NOUVEAU SLOGAN DE MEIGNEN ET SA MAJORITE DE DROITE EXTREME : "SAUVONS LE BETON ET ENRICHISSONS LES BETONNEURS";

Nous vivons une période extrêmement dure, en effet, il ne se passe pas une journée sans l'annonce d'une nouvelle régression sociale, la loi travail XXL, la diminution de l'APL, la mise en coupe réglée des bailleurs sociaux, l'instauration d'un bail précaire, le chômage qui continue sa course folle, la suppression des contrats aidées, sans oublier l'augmentation de la CSG. Alors, Folio se fait l'écho de ces questions et des mobilisations sociales et citoyennes qui se développent.

Pour Folio du Blanc-Mesnil il y a un lien très fort entre ces régressions sociales sans précédant et les conditions de vie et de travail des Blanc-Mesniloises et des Blanc-Mesnilois.

Donc, nous allons consacrer cet article à Béton Mesnil !

Cela est, d'autant, plus nécessaire que le journal « municipal » n°67 a bétonné autour du thème Blanc-Mesnil une ville en mutation. Il faut toujours replacer cette dimension de la mutation dans son contexte historique. Pour cela, il faut rappeler de manière systématique que Meignen en 2014 a fait sa campagne électorale sur le thème sauvons nos pavillons, non béton.

Comme chacun peut le constater, depuis 3 ans, Meignen et sa majorité de droite extrême met les bouchées doubles pour détruire le tissus pavillonnaire, pour implanter des immeubles à tous les coins de rue, marquant ainsi le point de départ du bétonnage du quartier ainsi balisé.

Cette majorité de droite extrême, dont madame Patricia Bour présidente de « Sauvons Pavillons » ou plus exactement la présidente de « Sauvons le béton et enrichissons les bétonneurs » est une digne représentante, n'assume pas ses choix et elle nous distille des éléments de langage pour masquer la réalité du béton qui dégouline partout « immeuble de belle facture, 40% d'espaces verts, créer des villages » .

Vraiment, elle nous prend pour des truffes. Il serait intéressant que cette conseillère municipale, nous explique le caractère villageois que crée, l'Immeuble la Rotonde avenue Pasteur, l'immeuble qui fait l'angle de l'avenue de la République et de la rue de la Villageoise, ou celui de l'angle République rue du Potier et de celui d'en face avenue Jean Jacques Rousseau, comme celui de l'angle Gorki/ Barbusse, sans oublier les deux immeubles de la rue Claude Terrasse ou celui en face l'école Jules Vallés.

Regardons, de plus près les fameux 40% d'espaces verts. Retenons la précision de 40% du sol. L'immeuble de l'angle de la rue du Potier, au sol il y a environ 1000 mètres carrés, donc il est nécessaire de laisser 400 mètres carrés d'espaces verts, chers concitoyens, je vous propose que nous allions ensemble vérifier, si il reste 40% d'espaces verts dans cet immeuble. Une chose est sûre c'est que sur ce terrain allons avoir plus 4000 métres carrés de béton.

Donc, l'expression 40% d'espaces verts au sol, est une information démagogique.

La majorité municipale de droite extrême essaie de nous vendre une amélioration du cadre de vie, encore une assertion mensongère et démagogique. Une étude de 2008 indique qu'il faut 1,25 places de stationnement par logement, or dans les projets, il n'y a qu'un place par appartement. Résultat, de ce choix au moindre coût pour la spéculation immobilière, le manque de place pour garer les voitures dans les immeubles va immanquablement remplir de véhicules les rues avoisinantes déjà saturées.

Mais la majorité municipale fait pire encore, elle vend le parking de 300 places de la gare du RER B à la Cogedim, pour y implanter 250 logements supplémentaires. Les riverains et les usagers du RER B, le savent ce quartier est déjà au bord de l'asphixie.

Donc contrairement à ses affirmations la majorité de droite extrême, n'à que faire des condition de vie des Blanc-Mesnilois, son seul et unique objectif est de permettre la production de gras dividendes à la spéculation immobilière qui a fait de notre commune le champ clos de sa course aux profits.

Meignen brade le patrimoine foncier que les municipalités précédentes avaient eu la sagesse de constituer. La  vente des terrains du Centre Technique Municipale, la vente des terrains des écoles Jean Baptiste Clèment et Paul Langevin, d'une partie du Parc urbain Jacques Duclos, du parking de la gare RER B, mais aussi l'achat par préemption de terrains ou de pavillons au cœur de la zone pavillonnaire démontre que le seul moteur de cette équipe est la destruction de la nature et du caractère de notre ville. Son objectif  remplacer les ouvriers et les employés qui sont l'âme,par des Bobos. D'ailleurs Madame Paricia Bour ne s'en cache pas, elle affirme vouloir changer la sociologie de notre ville.

Mais là aussi, leur cynisme est sans limite, dans son édito, le maire de droite extrême,du  numéro 68, n'assume pas ses choix politiques et ses orientations idéologiques puisqu'il commence à dire que cette volonté de chasser les employés et les ouvriers du Blanc-Mesnil est une décision du gouvernement. Ce discours de la majorité de droite extrême est détestable, minable et sans courage politique, d'autant, qu'elle soutient la politique de Macron, comme le souligne son refus de voter un voeu condamnant la politique du Président de la République et son refus de soutenir ceux qui luttent.

Par ailleurs, cette équipe de droite extrême pense qu'il suffit de faire de la propagande et de distiller de belles images pour masquer l'inconséquences de ses choix. Sa mise en musique des choix que lui impose la spéculation immobilière c'est: le développement de près de 3000 logements d'ici à 2020 et 3000 logements c'est surtout plus de 10 000 habitants supplémentaires et 1000 à 1500 enfants qu'il va falloir accueillir à l'école.

Cette évolution forte de la démographie n'a pas l'air de préoccuper cette équipe irresponsable. 10000 habitants supplémentaires cela signifie la nécessité de construire des classes et des écoles supplémentaires et pour cela il faut du foncier, mais le foncier a été bradé, donc, le risque est grand d'une crise de l'accueil des enfants à l'école à partir de 2020. Cette crise sera d'autant importante qu'actuellement, déjà, par les carences de Pécresse, le lycée Mozart n'est plus en capacité d'accueillir tous les lycéens Blanc-Mesnilois.

Cette crise est d'autant plus probable que l'équipe actuelle, face à la destruction des école JB.Clèment et P.Langevin pour construire les 720 logements prévus, est dans l'incapacité d'implanter dans les meilleurs conditions pour les enfants et les enseignants les écoles pour remplacer celles qui vont être détruites, en prenant en compte l'évolution positive de la démographie scolaire que va pas manquer de générer la construction de 720 logements dans ce quartier.

Pour conclure sur une note plus souriante, nous souhaitons rappeler à Meignen et à sa majorité de droite extrême que le baron Haussmann est mort depuis 126 ans, c'était au XIX°siècle, nous sommes au XXI° siècle, depuis l'urbanisme, l'architecture et les matèriaux ont quelques peut évoluer. Il serait temps que vous quittiez votre conservatisme ringard, bonapartiste et louis phillipart. Nous nous éclairons aujourd'hui avec des lampes leeds, cessez de vouloir nous imposer la chandelle.

Nous avons appris, que dimanche dernier, que Madame Patrcia Bour avait eu un accident domestique. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.