Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
FOLIO DU BLANC-MESNIL
9 mars 2014

La droite du Blanc-Mesnil se déchaine pour remettre en cause les droits des femmes.

lutter c'est vivre

Salaires inférieurs, professions non mixtes, femmes écartées des postes à responsabilité. Dès la petite enfance, les stéréotypes filles-garçons freinent la marche vers l'égalité.

Les chiffres du Haut Conseil à l'égalité sont édifiants : si le secteur privé compte pour moitié de femmes, les cadres sont à 80% des hommes. Malgré six lois d'égalité successives, nous en sommes toujours là : dans le monde du travail, femmes et hommes ne tiennent pas sur un pied d'égalité. Les filles réussissent mieux leur scolarité, mais se tournent vers des professions moins reconnues socialement, avec des salaires inférieures d'un quart à ceux de leurs homologues masculins. En cause les stéréotypes, ces opinions toutes faites, qui pèsent sur les parcours scolaires et professionnels.

Non, les femmes ne sont pas « naturellement » douées pour s'occuper des autres et les hommes non pas le sens inné de la mécanique. Le rapport « lutter contre les stéréotypes garçons-filles », rendu public mi janvier par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, met le doigt sur la persistance des stéréotypes. Dès le plus jeunes age, les enfants intériorisent des normes dictant ce qui relève du masculin ou du féminin. Jouets, albums jeunesse, manuels scolaires, n'échappent pas à ces clichés. Aux garçons, poussés à la compétition les ballons. Aux filles les dînettes. Dans les albums pour enfants, les métiers des personnages masculins sont plus valorisés (pilote d'avion, scientifique, astronaute.. .) que ceux des personnages féminins ( secrétaire, assistante dentaire....). Une différenciation sociales des sexes qui se poursuit à l'école. Car, constatent les auteurs du rapport, « l'école conforte les inégalités entre les filles et les garçons ».restreignant leur des possibles.

« Le personnel éducatif ne dit pas suffisamment aux filles qu'elles peuvent réussir dans les filières technologiques et scientifiques », déplore Christine de la fédération de l'éducation, de la recherche et de la culture (Ferc-CGT). Si dans huit cas sur dix, les garçons très bons en mathématiques optent pour la filière S, seules six matheuses sur dix choisissent cette orientation. « Les filles s'autocensurent, constate Johanna Dagorn de Goitisolo chercheuse spécialiste des questions de genre et de violence. Elles se persuadent que leur réussite à moins d'importance et restent sur des choix stéréotypé : l'éducation, le social ou la santé. » ce qui aura des incidences sur leur déroulement de carrière et leur rémunération.

L'école a un rôle éducatif essentiel à jouer. Les ABCD de l'égalité mis en place par l’Éducation Nationale visent à lutter contre les stéréotypes sexués en expliquant aux enfants des fondamentaux, comme le fait qu'il n'existe pas des métiers d'hommes et des métiers de femmes. Dans notre société, les disciplines scolaires et les métiers ont souvent un sexe. Les enseignements jugés plutôt masculins sont valorisés sciences et techniques- ; d'autres, plutôt féminins sont dépréciés- français, sciences humaines, langues-, ce qui se répercute sur la reconnaissance des professions où l'on trouve en majorité des femmes. »c'est la raison pour laquelle on demande des négociations sur les classification, pour que les qualifications et les compétences des métiers où les femmes sont majoritaires soient reconnues, rappelle Celine Verzeletti, du collectif CGT femmes mixité. L'exemple des sages-femmes est flagrant. Compte tenu de leur niveau de recrutement , de compétence et de responsabilité, elles demandent à passer en catégorie A. »Une bataille pour la reconnaissance, parmi des centaines d'autres.

Article écrit par : Cyrielle Blaire, Eva Emeyriat et Jean-Philippe Joseph.

Comme vous le constatez à la lecture de cet article paru dans la revue « Ensemble » le mensuel des adhérents de la CGT de mars 2014, les ABCD de l'égalité mis en place par l’Éducation Nationale, n'ont rien à voir avec les fantasmes sexuels délirants, dénoncés par des militants de la droite Blanc-Mesniloise, aux portes de quelques écoles de notre ville.

Néanmoins, ce qui apparaît clairement dans ce déchaînement de la droite Blanc-Mesniloise c'est la volonté de ses responsables locaux de remettre en cause tous les droits conquis par les femmes dans leur long combat pour l'égalité. Nous appelons toutes les Blanc-Mesniloises à se souvenir de cette volonté de la droite de revenir sur leurs droits et pour cela à voter et faire voter pour la liste Blanc-Mesnil au cœur animée par Didier Mignot.

Publicité
Publicité
Commentaires
FOLIO DU BLANC-MESNIL
Publicité
Archives
Newsletter
FOLIO DU BLANC-MESNIL
Publicité