Municipales 2014: la sécurité publique et le respect des valeurs de la République.

Par ce temps de canicule, il est toujours opportun de rafraîchir la mémoire et les mémoires. D'abord pour rappeler que dans son programme municipale de 2008, la liste Le Blanc-Mesnil C'est Vous, Le Blanc-Mesnil Pour Vous comportait la proposition de la création d'une police municipale. Il va de soi que cette proposition est toujours d'actualité.

Aborder ce dossier de la sécurité publique et de prévention de la délinquance pendant la trêve estivale peut apparaître comme une gageure, mais un vent mauvais souffle actuellement, qui préfigure de la nature de ce que seront les arguments électoraux à la rentrée de septembre. La démagogie en sera le moteur principal.

Comme vous l'avez remarqué, le moindre incident et même une catastrophe ferroviaire sont le vecteur de prises de positions les plus démagogiques. Les réseaux sociaux, internet sont utilisés pour se livrer à des manipulations grossières.

Pour cela, la droite utilise un syndicat de police Alliance afin de lancer toutes sortes de rumeurs pour instruire le procès de la police. Ce syndicat si volubile était beaucoup moins prolixe durant la période précédente, il a été bien silencieux lorsque la droite durant les cinq années du mandat de Sarkozy a réduit de près de 14000, le nombre de postes de policiers et de gendarmes.

Les Blanc-Mesnilois n'ont pas la mémoire courte, ils se souviennent parfaitement que leur gendarmerie et que la police de proximité ont disparu de leur commune dès 2002. Pour la police de proximité c'était en septembre 2002, les effectifs de notre commissariat passaient de 150 à 110 fonctionnaires de police. Ils se rappellent aussi que les postes de police implantés dans le nord et le sud ont été fermés eux aussi à cette époque.

Les Blanc-Mesnilois se souviennent également que les brigades d'interventions ont été regroupées à Bobigny, ils n'ont pas oublié qu'un de nos concitoyens est mort un 1er janvier avenue du 8 mai 1945.

Ce bref rappel des faits pour indiquer que la droite locale qui a couvert par son silence la dégradation constante des moyens du commissariat du Blanc-Mesnil n'est nullement qualifiée pour donner des leçons. Nous lui rappelons que les effectifs de notre commissariat étaient tombés à moins de 100 à la fin du quinquennat précédant, ils sont maintenant repassés à 120 fonctionnaires. Pour positif que soit cette évolution cela ne fait toujours pas le compte.

La droite n'ayant aucune proposition présentable pour sortir notre pays de la crise dans laquelle ces amis de l'oligarchie financière l'ont plongé, elle en revient à ses vieilles méthodes : faire peur en soufflant sur la moindre petite étincelle. Elle essaie à Trappes d'enflammer la situation avec le secret espoir de voir se développer des événements du type de ceux de 2005 (pour mémoire à cette époque Sarkozy était ministre de l'intérieur et la crise a duré près d'un mois). Voilà des responsables politiques qui pour des raisons purement électoralistes souhaitent voir le pays s'embrasser, ce choix est totalement irresponsable.

Comme vous le voyez, la droite est prête à tout pour contester les choix de la démocratie, elle n'a aucune solution alors elle rêve de la violence pour imposer sa politique de régression sociale. Elle joue d'autant plus avec le feu qu'elle valorise, en faisant semblant de les condamner, des sectes qui se cachent derrière les religions pour imposer leur conservatisme moral et économique. Ces sectes ont en commun avec la droite leur refus de l'égalité, du libre choix des femmes et des hommes pour leur imposer des règles qui n'ont rien à voir avec les véritables valeurs des religions qu'ils prétendent défendre. La droite joue les apprentis sorciers et ainsi elle se disqualifie et renie ses valeurs républicaines. Ce n'est pas un hasard s'il y a quelques jours un député de droite a osé dire que vis à vis des roms Hitler n'en avait pas tués assez.

Dans le débat qu'il ne manquera pas de se dérouler pendant les élections municipales, pour notre part, nous avons une exigence : il doit se tenir dans le cadre du respect scrupuleux des valeurs républicaines. Nous y veillerons scrupuleusement.

Comme nous l'affirmions en 2008, nous voulons que notre commune se dote d'une police municipale, nous exigeons qu'au minimum les effectifs de notre commissariat soit de 150 fonctionnaires de police et qu'il soit doté de moyens d'intervention suffisants en particulier en terme de véhicules. Tout au long de cet été, nous continuerons de développer notre conception pour assurer la sécurité publique dans notre ville.