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FOLIO DU BLANC-MESNIL
19 janvier 2011

LE PREFET DU 93 AU COMMISSARIAT DU BLANC-MESNIL. L'ECHEC DE LA POLITIQUE DE SARKOZY,NOS EXIGENCES.

La présence, aujourd’hui, du préfet de Seine-Saint-Denis au commissariat du Blanc-Mesnil, à 15 heures, est révélatrice et significative. Elle indique que la politique menée depuis 2002 par Sarkozy est un échec. Il est vrai que la mort violente d’un nos concitoyens, le 01/01/11, a mis en exergue, l’aggravation de l’insécurité, et des violences faites aux personnes. Elle souligne et met à bas les limites de la politique de communication du ministre Hortefeux.

Donc, le préfet vient faire une évaluation de la situation. Nous espérons que cette présence préfectorale, n’aura pas pour objet de transférer, sur les fonctionnaires de police de base, des responsabilités qui ne sont pas les leurs. Nous réaffirmons, ici, notre solidarité aux fonctionnaires de police qui, comme la population, subissent tous les jours un peu plus une dégradation de leurs conditions de travail et de vie.

L’aggravation de l’insécurité à un nom, c’est la baisse des effectifs systématique depuis huit ans. A cette date il y avait 148 fonctionnaires de police pour 47000 habitants, ils ne sont plus aujourd’hui que 102 pour 52000 Blanc-Mesnilois. L’aggravation de l’insécurité c’est la suppression de la police de proximité, la fermeture de la gendarmerie, des espaces de présences permanentes dans le quartier du 212 (deux morts violentes en dix huit mois), de celui des Tilleuls et des 4 Tours, c’est le manque de matériel récurrent, véhicules, vélos etc.

Il faut rappeler que 102 fonctionnaires de police affectés au commissariat de notre ville, ne signifie pas 102 policiers présents en permanence.  L’organisation du travail fait qu’il y a 4 équipes et que le moment où ils sont le plus nombreux est la journée. A partir de cette explication chacun peut facilement évaluer, le niveau de présence pour assurer la sécurité de 52000 habitants.

La baisse des effectifs est telle, qu’il n’y a plus de médecin, pour assurer le diagnostic médical des gardes à vue. Cela oblige donc que chaque gardé à vue soit conduit aux urgences hospitalières et pour être effectuée la mobilisation de 3 policiers est nécessaire, ainsi qu’un véhicule pendant plusieurs heures. Alors qu’auparavant c’était le médecin qui se déplaçait au commissariat. Voilà la réalité, conséquence de la politique de Sarkozy depuis 2002.

Manque de fonctionnaires de police, manque de moyens, égale une baisse de la qualité, de l’efficacité et il en résulte une aggravation des conditions de vie et sécurité pour l’ensemble des Blanc-Mesnilois.

Pour nous cette visite d’évaluation préfectorale,doit avoir pour résultat le retour à un commissariat avec un effectif de 150 fonctionnaires de police, l’attribution d’un nombre suffisant de véhicules, la mise en place d’une Brigade de Sécurité Territoriale et l’arrêt de l’hémorragie des officiers de police.

Cette présence du préfet, doit se conclure par une rencontre avec le maire, nous sommes persuadés que le représentant élu des Blanc-Mesnilois ne manquera pas d’exiger, de l’Etat, dont le premier rôle est d’assurer la sécurité du peuple, les moyens nécessaires, afin que le droit à la sécurité, à la tranquillité, à la prévention soit garanti.

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