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FOLIO DU BLANC-MESNIL
21 décembre 2009

LES CHEQUES DEJEUNERS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL AU POLE SOLIDARITE

Chacun se souvient de la campagne électorale pour les municipales 2008, et des nombreuses promesses de la liste « à gauche » et des attentions particulières qu’elle adressait aux fonctionnaires territoriaux et des peurs quelle agitait.

Nous allons donc faire un point sur les progrès sociaux, 21 mois après le maintien avec 44 voix d’avance de liste conduite par Daniel Feurtet.

A la question posée en conseil municipal sur la date de la mise en œuvre des chèques déjeuners, le nouveau maire indiquait que cet engagement n’était pas daté. Lors d’une rencontre entre la municipalité et une organisation syndicale en septembre 2009, l’adjointe au maire déléguée aux personnels répondait  qu’une étude allait être diligentée en 2010, mais elle n’était pas sure que les personnels y soient favorables.

Au travers de cette réponse, nous voyons poindre la non tenue d’une promesse électorale. Comme d’habitude les communistes préparent ce renoncement en tentant d’en faire porter la responsabilité aux fonctionnaires territoriaux.

Les chèques déjeuners, rappelons-le, sont un moyen d’améliorer le pouvoir d’achat du personnel, les conditions de vie au travail et de soutenir le commerce de proximité de notre ville.

En matière d’amélioration du pouvoir d’achat, les fonctionnaires territoriaux n’ont pas oublié qu’ils leur a fallu un an de lutte, pour faire appliquer, au Blanc-Mesnil, la prime dite de préfecture dont les communistes les avaient privé pendant  10 ans, leur faisant perdre ainsi prés de 8000€ en moyenne à chacun.

A propos des conditions de travail,  dans les bâtiments du pôle solidarité de la rue Emile Kahn, il nous semble utile de vous restituer les problèmes.

Une très mauvaise isolation phonique, il est quasiment impossible d’avoir une conversation confidentielle avec les usagers où entre collègues ce qui est source parfois de stress, et qui est toujours gênante.

Peu d’isolation calorifique, résultat les climatiseurs (froid et chaud) doivent fonctionner en permanence. Ils sont souvent mal positionnés du fait de leurs nombres (il n’est pas rare d’en avoir 5 par bureau) conséquence vous avez la soufflerie dans le dos où dans la figure (mal aux yeux, rhume, etc…) voilà un dossier pour l’agenda 21*

Par ailleurs dans les bureaux qui ne sont pas équipés en climatisation, en cas de forte chaleur, c’est intenable cet été des températures de 35° ont été relevées.

Dans le bâtiment au n° 7, il n’y a pas d’harmonisation des horaires des services qui ne sont pas tous dépendants de la ville. Il n’y a pas non plus d’accueil commun, ni de personnel affecté au gardiennage. Il est arrivé à plusieurs reprises que des personnels sortent du travail, pour s’apercevoir qu’ils étaient seuls dans les locaux, avec la porte ouverte. Que se serait-il passé en cas de malaise ou d’agression ?

La petite taille des box ne facilite pas aussi la confidentialité, impossible par exemple d’y pénétrer avec un fauteuil roulant ou avec une poussette. Mais par contre rien de plus facile pour une personne énervée d’attraper le fonctionnaire.

Les vestiaires des personnels chargés de l’entretien sont dans un lieu de stockage de produits chimiques, situation totalement interdite par le code du travail.

Ces faits ont été constatés, lors d’une récente visite le 14 décembre 2009, par l’agent chargé des fonctions d’inspections. Dans ce cadre on comprend pourquoi la municipalité ne facilite pas la participation des délégués du chs à ces visites.

Au travers de ces deux faits, la promesse des chèques déjeuners et les conditions de travail dans les bâtiments du pôle solidarité, nous constatons qu’il y a loin du discours aux actes.

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