LES ELECTIONS EUROPEENNES : AU PS LA DYNAMIQUE N'EST PAS AU RENDEZ-VOUS

40% de participation, cela met le taux d'approbation des listes aux européennes à un petit tiers des adhérents du PS. Tout cela n'est pas très réjouissant et confirme que le congrès de Reims n'a rien réglé. De plus, le rejet de la liste de la région Centre, ne manquera pas de créer au sein du cœur de la direction quelques remous, de la part des camarades qui n'avaient pas apprécié l'arrivée au secrétariat national des amis de Ségoléne Royal.

La démission de Mireille Le Corre, au delà des aspects personnels, montre aussi des tentatives de caporalisation révélant une fragilité réelle de la direction du PS. Il ne pouvait pas en être autrement. Le rassemblement hétéroclite, existant uniquement pour préserver les avantages que confèrent le contrôle de l'appareil, qui par sa nature, ne peut pas enclencher une dynamique positive, son existence n'ayant que pour objet d'empêcher les uns et les autres d'être en capacité d'assurer un réel leader cheap.

L'initiative du 22 mars 2009, du printemps des libertés met en exergue les difficultés du PS à élaborer une ligne alternative proposant une sortie de crise positive, alliant progrès social, éducatif, culturel se conjuguant avec un développement économique équitable et durable.

Cette question est très fortement posée par les 3200 militants du PS rassemblés autour de la pétition PLUS LOIN PLUS VITE qui demande le tenue d'une convention nationale, sur entre autre, la question du pouvoir d'achat.

Il est donc urgent pour le PS de redevenir un outil politique au service des salariés. C'est dans les actions d'aujourd'hui que l'on construit le projet de demain. Aujourd'hui toutes les énergies militantes du PS doivent assurer le succès de la journée du 19 mars 2009 et d' organiser le printemps des salariés qui agissent pour défendre leurs emplois, en débat avec eux, la responsabilité du PS est de construire une alternative durable au «  consensus de Washington ».