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FOLIO DU BLANC-MESNIL
15 septembre 2022

La tyrannie des larbins de la spéculation immobilière et financière

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Les éditos du journal municipal sont un vrai bonheur, tellement ils nous font la démonstration de la réalité de ce qu'est la macronie locale de droite extrême. En effet sa capacité à renvoyer, à visualiser ses propres turpitudes sur ceux qui la subissent fait de l'édito du n°166 du journal municipal est un véritable cas d'école.

En ce moment, dans notre malheureuse ville défigurée par le béton, une seule tyrannie des minorités règne, elle a pour nom la spéculation immobilière et financière c'est d'ailleurs elle qui a tenu la main du rédacteur ce texte affligeant.

Sauvons nos pavillons

Bien entendu, il commence par une présentation idyllique des objectifs de béton mesnil pour le quartier de la gare, des miroirs, des jardins, une fontaine, un parc, un village. Bref, Alice au pays des merveilles dont chacun sait qu'il est peuplé de mirage. Dès lors, restons les yeux ouverts. Cette présentation de ce projet est d'autant plus merveilleuse, que les rédacteurs savent, que celui-ci ne sera réalisé. Par ailleurs, n'oublions jamais, que ceux qui essaient de nous vendre cette illusion sont ceux qui nous promettaient de «SAUVER NOS PAVILLONS»

Pourquoi tant de hargne, de violence, de cynisme et de mépris.

Si les larbins de la tyrannie de la spéculation immobilière et financière sont si vindicatifs, c'est parce qu'ils ne supportent pas les victoires consécutives aux mobilisations citoyennes. Leur violence politique s'exprime pour masquer l'échec de leur objectif de détruire 131 logements sociaux au cœur la résidence Pierre Sémard. Mais cette victoire citoyenne est surtout pour eux et leurs amis une énorme perte financière. L'accumulation de fric par tous les moyens pour une minorité tyrannique est leur seule obsession, car il faut alimenter toujours plus le moloch de la sphère financière et ses comptes off shore de Singapour, Jersey et des iles Caïmans, où ailleurs...

Nous ne devons jamais perdre de vue, que leurs actions depuis 2014 c'est la dilapidation des biens communs communaux, vente de 4882 m² du parc jacques Duclos, des terrains du Centre Technique Municipal, des écoles JB.Clément, P.Langevin, de la salle Claude Terrasse et demain celui de la résidence Maria Valtat et des jardins ouvriers de l'avenue Descartes...

Décortiquons, leur mauvaise plaidoirie pour justifier, l'injustifiable.

La plaidoirie, la macronie locale de droite extrême, pour être crédible fait l'impasse sur des éléments essentiels :

-le projet initial a été retoqué par le tribunal administratif de Montreuil,

-la suppression de 300 places de parking de la gare RER

-l'impasse sur les raisons conduisant le bailleur social SSDH à sacrifier une partie de son patrimoine, raisons qui sont le résultat des décisions de Macron d'assécher les finances des bailleurs sociaux, de remettre en cause le montant des APL, pour favoriser la spéculation immobilière et financière.

-la mobilisation des locataires, de la gauche locale

Néanmoins, l'édito est totalement conforme à l'orthodoxie de la doxa néo-libéral:

-critique acérée de l'état des lieux,

-critique du logement social en général,

-oubli que cette situation est uniquement le résultat des choix politiques néo libéraux organisant le dépérissement des cités populaires, pour mieux vendre une accession à la propriété impossible, pour soi disant défendre les locataires, alors qu'il s'agit ni plus, ni moins de les expulser d'un quartier, pour en faire un lieu uniquement dédié à produire des profits.

Cet objectif du remplacement de la population, la macronie locale de droite extrême l'écrit de manière elliptique, lorsqu'elle parle des cadres d'Aéroport de Paris. Mais quelle crédibilité peut avoir ce discours idéologique, alors que ce quartier a été le premier à subir les avatars de béton-mesnil, voir l'avenue Pasteur, l'avenue de la République. En réalité ce discours sur la transformation du CSP est aussi mensonger que la promesse de sauvons nos pavillons. Cette prétention idéologique ne tient pas face à la réalité constatée de l'occupation de ces logements, car entre 60 et 80% des appartements sont occupés par des locataires et le prix des loyers font que ceux-ci sont souvent sur-occupés. En un mot, l'objectif réel du projet béton mesnil était de supprimer des logements sociaux, pour permettre à la spéculation immobilière et financière de faire des profits sur le dos d'une population fragilisée.

La Cogédim et 4882 m² de béton dans le Parc Jacques Duclos.

Le quartier de la gare, le tyran minoritaire à un nom, que ses larbins omettent de citer, il s'agit de la Cogedim, celle qui bétonne le plus au Blanc-Mesnil, comme elle l'avait déjà fait à Levallois-Perret. Dès lors, chacun peut s'interroger sur les causes réelles et sérieuses qui lui valent au Blanc-Mesnil un tel soutien de la municipalité de droite extrême. Par ailleurs, la Cogédim dans notre ville c'est surtout l'exemple à ne pas suivre, si nous voulons mener le combat de la transition climatique, car c'est elle qui a bétonné 4882m² du parc urbain Jacques Duclos, que lui avait été offert pour une poignée de cacahouètes.

La Cogédim et son avatar la création de la zone bleue.

Le projet retoqué par le tribunal administratif, comme le suivant comportait la destruction de 300 places de parking de la gare RER du Blanc-Mesnil. Dans ce quartier, la question du stationnement était déjà extrêmement difficile, à évidence, pour vendre cette suppression de 300 places de parking, il fallait donner aux riverains des gages, d'où la création de la zone bleue dans ce quartier. Mais béton mesnil créait partout des tensions sur le stationnement, la zone bleue a été étendue sur l'ensemble du territoire communal.

Une vision totalitaire de l'urbanisme et climatiside

La tyrannie des minorités développe un discours méprisant, intolérant et totalitaire sur l'esthétisme et l'architecture. Pourtant, sans débat, sans confronation des idées la tyrannie minoritaire de la spéculation immobilière et financière nous impose:

-un urbanisme à la Mickey,

-une architecture passéiste, un ersatz du XIX° siècle.

Les quartiers, ainsi, défigurés seront des bouilloires thermiques. Les normes PLU sont détournés , par l'implantation de quelques mètres carrés de gazon sur des dalles de béton, le met en exergue. De plus la piètre qualité des bâtiments, aux normes écologiques minimales seront une catastrophe sociale, économique, écologique lorsque la garantie décennale sera dépassée.

Des commerces, oui mais pour les copains

Pas de bonne démagogie sans mettre en avant l'arrivée de commerces. Actuellement, sur le quartier de la gare sont implantés, une pharmacie, une superette, un bistro, une boutique de soins esthétiques, une auto école, et une quincaillerie. Le projet retoqué aurait conduit à la destruction de ces activités commerciales. Avec le peu de fiabilité et le peu de valeur des promesses de la macronie locale de droite extrême, nous avions aucune garantie sur l'arrivée d'une offre commerciale au minimum identique. Inquiétude, d'autant plus justifiée, que l'histoire récente sur l'implantation commerciale se conjugue avec la nécessité d'avoir des relais dans l'appareil politique de la droite extrême. Nous souvenons des méthodes qui ont été employées pour fermer une boutique portugaise place Duquenne et des campagnes de presses nauséabondes visant un ophtalmologiste et un restaurant dans le centre ville.

La cerise sur le gâteau la sécurité.

Pour les larbins de la spéculation immobilière et financière, il ne peut pas avoir d'expression sans attiser le discours sécuritaire. La majorité municipale développe un double discours sur cette question, qu'elle adapte en fonction de ses intérêts politiciens du moment.

Le premier pour vanter les succès de sa politique en publiant des statistiques incontrôlables, dont la réalité est à l'inverse de la taille des caractères imprimeries qui les exhibent.

Le second, béton mesnil sans aucun scrupule, affirme le contraire pour justifier ses mauvais coups, tel sa volonté de destruction des logements sociaux.

Lorsque l'ont dit tout et son contraire, les propos de la macronie locale de droite extrême sonne comme un immense aveu d'échec. Comment se fait-il qu'avec la débauche de caméras de vidéo-surveillance et la police municipale, il existe encore des zones de non droit sur notre commune.

La macronie locale de droite extrême ment tellement et tout le temps, qu'elle ne sait plus, elle même où elle en est. Mais, son recours systématique à la question sécuritaire est aussi ancien que le néo libéralisme, car il s'agit systématiquement de détourner l'attention, pour masquer des mauvais coups contre le contrat social de la République, contre les quartiers populaires. Malheureusement pour la majorité municipale de droite extrême, nous sommes des piétons et nous parcourons notre ville et aujourd'hui nous savons, que l'un des plus grand espace de dealer de notre ville se tient au bas des immeubles béton mesnil de l'avenue du général de Gaulle et il semblerait que ses choix urbanistiques n'y soient pas pour rien.

Chères Blanc-Mesniloises et Chers Blanc-Mesnilois n'oublions jamais que depuis 2014 , la macronie locale de droite extrême prospère sur son mensonge initial:

SAUVONS NOS PAVILLONS

DEPUIS 8 ANS

ILS FONT L'EXACT CONTRAIRE

DE CET ENGAGEMENT

DEPUIS 8 ANS

ILS DEFIGURENT BLANC-MESNIL

DEPUIS 8 ANS

ILS DILAPIDENT LES BIENS COMMUNS

 

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