Après la trahison du maire sortant, la démocratie doit s'exprimer, communiqué de Génération.s Blanc-Mesnil

Comité Génération.s du Blanc-Mesnil

Communiqué

Le maire de droite extrême du Blanc-Mesnil démissionne et va se planquer au Sénat. Ainsi quelques mois après sa réélection, le chef du clan de la droite extrême, trahit, abandonne et méprise avec cynisme son électorat.

Cette démission, pour aller pantoufler au Sénat, n'est nullement une obligation. Il aurait pu, il aurait dû choisir celles et ceux « qui l'aimaient et ont voulu le garder ». L'ancien maire du Blanc-Mesnil signifie à son électorat et à l'ensemble de la population du Blanc-Mesnil, que seuls ses intérêts personnels sont sa priorité. Cette démission de confort se produit au moment où le soi-disant succès de sa politique de sécurité publique ne résiste pas à la série d'incendies de voitures dans un secteur pavillonnaire de la commune.

Cette démission est d'abord une trahison de la démocratie démontrant la stratégie démagogie systématique du personnage. Car il a fait deux campagnes électorales uniquement sur son nom, trompant ainsi ses électeurs en les quittant, dès le lendemain des élections départementales et régionales.

Cette démission est aussi le signal d’une fuite devant les conséquences catastrophiques de ses choix néo libéraux, qui ne vont pas tarder à déstabiliser durablement le fonctionnement de notre commune. L'arrêt des travaux de l'immeuble à l'angle de la rue de la Concorde et l'avenue de la République pour cause de faillite est un puissant signal d'alarme. Comme ne vont pas manquer d'apparaître les difficultés d'une promotion immobilière ne tenant pas compte du développement des effectifs scolaires, de l'insuffisance du réseau d'assainissement et de la distribution de l'eau, ajoutant à cela la déstructuration des services publics municipaux gangrénés par les privatisations sauvages massives.

L'ancien maire de droite extrême met en exergue son manque de courage, il va laisser à son successeur la responsabilité de la catastrophe qui s'annonce. En quittant le navire qui prend l'eau et coule sous les tonnes de béton, il espère se refaire une santé politique en pantouflant tranquillement au Sénat.

Cette trahison arrive aussi dans un contexte politique particulier. Les dernières élections, et plus particulièrement, les élections municipales ont connu un taux d'abstention exceptionnel. Le conseil municipal ne représente que 36% des inscrits de la liste électorale. Cette fuite, cette trahison du maire sortant enlève à l'assemblée communale toute représentativité, lorsqu’on se souvient que la seule proposition de la droite extrême était « J'aime mon maire, je le garde », aujourd'hui devenue « Je trahis Blanc-Mesnil, je me casse ».

Dans ces conditions, le respect de la démocratie, le respect des Blanc-Mesnilois doit conduire à la démission du conseil municipal.

La situation politique, le développement sans précédent de toutes les inégalités, fait que les Blanc-Mesnilois ont besoin d'être protégés, défendus par leur municipalité. Il est évident que l'équipe actuelle déstructurer par la trahison du maire sortant qui va se planquer au Sénat, pour protéger et faire prospérer ses intérêts personnels, exige que la démocratie s'exprime à nouveau.

Le comité Génération.s du Blanc-Mesnil demande aux élus de la droite extrême d'avoir, pour une fois, le sens des responsabilités en démissionnant collectivement de leur mandat, afin que la démocratie puisse à nouveau s’exprimer.

Le comité Génération.s du Blanc-Mesnil appelle l'ensemble des forces de gauche et de l'écologie et le mouvement associatif de la commune à se rassembler, pour créer le renouveau de la vie démocratique, afin de construire un futur désirable pour tous les Blanc-Mesnilois.