La suspension du Astra Zeneca risque porter un coup fatal à la confiance!

La pandémie du Covid 19, atteint de nouveau des sommets, dans notre région le taux d'incidence dépasse le 400 cas pour 100 000 habitants. En Seine Saint Denis nous avons dépassé ce seuil, décidément notre département est plus que jamais la victime de toutes les inégalités.

Donc plus que jamais l'accroissement des vaccinations apparaît comme la réponse adaptée.Nous apprenons aujourd'hui que les vaccinations avec l'Astra Zeneca son supendues. il est évidant que le principe de précaution est incontournable, il est hors de question de prendre le risque d'aggraver la situation.

Bien entendu, cette information importante va faire la une de tous les médias. Néanmoins, notre rôle, ici, est d'essayer de mettre la situation en perspective. A l'évidence, la destabilisation de notre systéme public de santé montre qu'il est très gravement atteint. Nous ne pouvons plus ne pas mettre cette question au centre de nos reflexions et de nos actions.

Il devient évident, que les décisions concernant une lutte efficace ne peuvent plus se prendre en ne tenant compte que du tébuchet des cotations boursières, qui se portent bien merci. Il est clair que les paris hasardeux du gouvernement ne peuvent plus être la règle et il y a urgence à faire la transparence sur les informations, les rapports qui servent à la prise de décision et à faire vivre la démocratie

Il faudra bien que l'on nous explique pourquoi les taux d'incidence identique ne conduisent pas à des décisions identiques

Alors que la première vague de la pandémie avait mis en exergue le manque cruel de lit de réanimation, face à la situation en cours nous nous apercevons que rien n'a changé. la règle est toujours aux économies, à la baisse de la dépense publique, pour continuer d'alimenter les cadeaux fiscaux au CAC40.

Quel scandale, aujourd'hui l'ARS demande que 40% des opérations qualifiées "de non urgentes" soient reportées, on ferme des lits pour faire des économies et on organise des transferts par hélicoptère, on marche sur la tête.

Le taux de vaccination de la population française reste à un rythme inacceptable, il est significatif des dégats engendrés par les politiques néo libérales qui fracassent notre pays. Alors que nous avions l'une des premières politiques sanitaires publiques au monde, nous végétons maintenant à la 25 émé place une honte.

La suspension de la vaccination avec l'Astra Zénéca quelques soient les décisions ou les rapports des organismes de validation sanitaire, va causer des retards importants, nous n'avions pas besoin de cela.

La suspension du Astra Zénéca risque porter un coup  fatal à la confiance. Depuis un an à chaque moment du dévéloppement de la pandémie les choix idéologiques effectués, depuis trente ans, ont montré leur incapacité à gérer un pays devant faire face à très grave crise sanitaire, les masques, les tests, les vaccins tous ont été marqués par les stigmates de la préémience des choix du profit.

Malheueusement, comment ne pas conclure sur l'incurie du clan de droite extrême qui assure la gestion de notre ville. Ce clan nauséabond, qui en est réduit à de petite manoeuvre indigne pour masquer son manque de réactivité qui fait que nous sommes une des rares villes de plus de 57 000 habitants du 93 a ne pas avoir de centre de vaccination, alors que nous avons une population de plus de 3000 retraités de plus de 75 ans. Que dire d'un soi-disant journal municipal qui n'est pas un outil de mobilisation, qui se contente d'annoncer le faible taux de vaccinés et qui reste dans l'anecdotique sur l'intervention possible des medecins libéraux. iI est vrai, qu'il est surement plus rentable d'accueillir de la pub pour vanter la spéculation immobilière que de développer une information utile pour lutter contre la pandémie.

Ceux qui gére notre ville sont à l'image de ceux qui gére notre pays.

Face à la confiance qui s'écroule, face la destruction des services publics sacrifiés à l'unique loi du profit rapide, la facture risque d'être très lourde.

Mais, il faut que les choses soient claires, il est hors de question que les salariés paient l'addition. Dans des temps difficiles, les potions magiques du néo libéralisme, ou de la finance autoritaire climato négationniste, viennent de faire la démonstration de leur incapacité à gérer le temps long.

A nous de mettre en oeuvre une alternative de transformation sociale et écologique.