Déclaration de Didier Mignot: CANTINES SCOLAIRES AU BLANC-MESNIL : BIENTÔT PRIVÉ DE DESSERT ?

De nombreuses informations convergentes font état d'une curieuse situation dans les restaurants scolaires de notre ville.

Respect du légitime protocole sanitaire oblige, les conditions d'accueil des enfants à la cantine ont été réorganisées. Jusque là, rien à dire, et on sait les difficultés auxquelles sont confrontées les villes pour gérer cette situation.

Là où cela devient plus préoccupant, c'est quand on apprend que pour accélérer les temps de repas, on supprime… les entrées de ces repas !

Certes il est nécessaire d'augmenter le nombre de services pour limiter le nombre d'enfants dans les cantines, mais rien n'oblige pour cela à amputer une partie du repas des élèves.

Il semble peu probable, quand on sait la dimension éducative du repas et la nécessité pour de très nombreux élèves d'avoir accès à un repas complet dans la journée, que ce soit l'éducation nationale qui préconise aux villes une telle mesure.

Plusieurs témoignages convergent sur les réponses aux demandes d'explication sur cette disposition aberrante : « C'est la mairie qui a imposé de faire ainsi »…

Incroyable !

Bon, on se dit, malgré ce scandale qui touche les enfants, qu'au moins les parents ont été informés par la municipalité : Pas la moindre info données aux familles ! Que peut-être, le prix du « repas » sera diminué en proportion ? On peut en douter, surtout quand aucune info est donnée aux parents…

Que ce soit les cantines privatisées par M. Meignen ou les cantines bénéficiant toujours des services du SIVURESC, (syndicat intercommunal) qui prépare les repas pour Blanc-Mesnil et Pantin, le sort réservé aux enfants Blanc-Mesnilois est le même. Renseignements pris, les petits Pantinois ont toujours les repas dans leur intégralité.

Après avoir mensongèrement promis les cantines gratuites où le concept est de manger sans payer, la municipalité est peut-être en passe d'en inventer un autre : celui de payer sans manger… ?