Se faire vacciner pour protéger notre santé et pour nous libérer du néo-libéralisme

La pandémie du Covid 19, se poursuit, évolue, elle reste l'élément central de l'actualité,et la préoccupation essentielle de nos concitoyens. Plusieurs débats se sont entrecroissés depuis le début de l'année 2020. Ici, nous avons eu un positionnement clair sur la nécessité d'assumer les mesures qui permettent d'entraver la propagation massive de ce virus.

Aujourd'hui, la vaccination est un moyen supplémentaire pour enrayer la pandémie et pour la réduire, afin, que puissions revivre normalement ensemble et plus particulièrement avec ceux, que nous aimons, avec qui nous militons, agissons, luttons, pour faire vivre nos rêves pour vivre meux ensemble.

Je me ferai vacciner et ceux qui me connaissent, savent mes trouilles légendaires face aux prises de sang, et autres piqures. je suis de ceux qui pensent que la vaccination en générale a permis une evolution formidable de l'humanité dans sa lutte contre les maladies et les pandémies.

Il ne s'agit pas,ici, d'imposer un choix, la liberté individuelle est incontounable, mais, il n'y a pas de liberté sans responsabilité.

Le débat en cours est le résultat de la disparition de la confiance minimum qu'il doit exister entre l'Etat et les citoyens. Le débat se nourrit de choix catastrophiques qui ont été fait part le gouvernement, depuis le début de cette crise sanitaire. Dénué de toute expérience de terrain, n’ayant jamais été confronté à la notion de proximité, ignorant absolument tout de la situation de millions des gens dont ils régissent la vie. La macronie a foiré de manière épouvantable les premières mesures destinées à arrêter les effets de la pandémie. L’administration avait détruit les stocks de masques sans les renouveler et donc il fallait gagner du temps. Alors on a dégainé la dialectique de crise, les mots-clés à ressasser et les explications vermoulues.

Sans oublier les effets catastrophiques de la politique néo libérale qui a pratiquement détruit en 30 années, la politique sanitaire exemplaire, que notre pays avait su bâtir en mettant en place la Sécurité Sociale. La suppression des lits étant la plus partie visible de cette desttruction.

La politique néo libérale n'a aucune vision de long terme, sauf celle de permettre l'accumulation rapide et maximum de profits à une toute petite minorité. L'accumulation d'argent est devenu le seul étalon de la vie en société. Dans le néo libéralisme l'amélioration de la santé de chacun et de toute une collectivité n'est plus l'objectif, ainsi, chacun des acteurs puisent dans la manne socialisée de nos cotisations sociales pour remplir son bas de laine.

L'industrie pharmaceutique n'est pas la dernière à se goinfrer. Nous le voyons bien autour de la recherche, de la découverte et de la production d'un vaccin tout cela est édifiant et scandaleux. Les gouvernements n'interviennent plus en fonction de l'urgence sanitaire, mais se transforment en protecteur des intérêts privés des fabricants de médicaments.

Un nouvelle fois, le gouvernement de notre pays n'a pas été avare d'intervention sur ce marché.

Le résultat se juge aujourd'hui face au ridicule du niveau de la vaccination de notre malheureux pays. Nous n'évoquerons pas les chiffres, ils sont largement connus et ridiculisent notre pays. Nous ne nous ne moquerons pas , de la sainte et feinte colère de Macron, qui veut tout contrôler et dès que ces décisions tombent dans la pantalonnade, il se précipite dans les médias pour tacler ses sous fifres.

Voilà, pourquoi la suspicion sur la vaccination est si forte dans notre pays. Comme, souvent ici, nous avons mauvais esprit nous interrogeons sur cette désorganisation à répétition des activités essentielles d'un Etat, de notre Etat, Nous entendons ici là que cette situation est le résultat d'une forte présence des services publiques, pour nous servir parfois trop rapidement que il en serait autrement si c'était le libre marché qui agissait sans aucune contrainte. Chante beau merle, les dysfontionnemnts constatés sont le résultat de 30 annnées de mise à mal de nos services publics et d'une haute fonction publique qui loin d'assurer le développement et la protection de l'intérêt général a basculé dans les bras du CAC 40.

Cela ne veut pas dire, qu'il y a pas la nécessité de transformer, d'améliorer, de rendre de plus en plus accessible nos services publics, mais pour cela et à l'évidence il faut leur donner les moyens de se réformer et il faut de l'argent pour le faire et l'argent il faut le faire entrer das les caisses de l'Etat, il y a les 140 milliards d'euros qui s'évapore dans les paradis fiscaux grâce à une fraude fiscale qui n'est pas combattue ou pire qui est encouragée.

Vous allez dire que nous sommes loin du débat sur la vaccination et de la nécessaire mise en oeuvre d'une véritable politique santé nationale. Bien contraire nous sommes au coeur de la crise politique et morale de notre pays. Depuis 30 ans les néo libéraux pillent les biens communs de notre Nation, c'est ce pillage qui a entre autre déstabilisé notre systéme de santé.

La démocratie est danger étouffée par ce que l’on appelait dans un autre pays et sous un autre régime la « Nomenklatura » grandissante, considérée comme intouchable et surtout comme infaillible mais qui accumule les erreurs en chargeant des politiques de la même mouvance ultra-libérale qui ne les contrôlent même plus.

Il est grand temps que les salariés qui sont les seuls producteurs des richesses reprennent le contrôle sur l'utilisation des richesses qu'ils produisent.

Le débat en cours sur la vacination et sur les lenteurs de la campagne de vaccination, nous démontrent l'obligation qui est la notre de mettre à bas la politique néo libérale et de construire une alternative de transformation sociale et écologique.