Au Blanc-Mesnil : une droite extrême et des promoteurs peu scrupuleux

Nous disons,ici, souvent que la droite extrême est sans surprise, mais comme dans toute règle il y a des exceptions. C'est le cas de l'édito, du maire de droite extrême, dans le n°128 du soi-disant " journal municipal" qui au fil de ses parutions devient un " torchon politicard" qui n'a plus rien à voir avec ce que devrait être un journal d'une commune payé par les impôts locaux.

Cet édito est avant tout un aveu de faiblesse, l'expression d'une trouille qui met en exergue le caractère mensonger systèmatique de la municipalité de droite extrême. En effet, le responsable de la droite extrême affirme partout que les propositions, les articles, les blogs de l'ensemble de la gauche et des citoyens rassemblés au sein du Collectif Blanc-Mesnil à venir sont inaudibles, alors pourquoi une telle violence, une telle véhémence, une telle haine, pour tenter de contrer ce qui a ses yeux n'hesite pas.

Nous savons que la municipalité de droite extrême ne supporte pas la démocratie, elle la tient pour quantité négligeable et met tout en oeuvre pour tenter de faire disparaître du territoire de notre ville tous les espaces où elle pourrait s'exprimer, elle taxe les associations qui souhaitent obtenir des salles pour développer leurs activités, elle refuse la démocratie participative, les référendums initiatives citoyennes, elle banalise l'expression des élus du conseil municipal dans le soi-disant journal communal, les commissions municipales sont supprimées.

Malheureusement, pour elle la démocratie est, et reste au coeur de la citoyenneté. Malgré les aléas ayant pertubé les dernières élections municipales et en ont modifié la signification, nous sommes encore dans un pays libre où les citoyens peuvent développer des mobilisations citoyennes pour obtenir des droits ou protéger des droits acquis.

Si, cette municipalité de droite extrême avait d'autres préoccupations que faire du béton pour produire des dividendes, elle saurait que la démocratie participative est bien vivante au Blanc-Mesnil et qu'elle n'a pas l'intention de laisser faire n'importe quoi, à une la municipalité de droite extrême qui ne représente que 20% des inscrits, dans un conseil municipal qui représente lui moins de 40% des inscrits. Voilà pourquoi, les mobilisations citoyennes se dévéloppent, comme par exemple sur la question du péri scolaire.

Monsieur le maire de droite extrême, vous devez savoir que nous ne sommes pas dupes un seul instant sur le sens de la véhémence dans l'édito du n°128. Votre diatribe tout azimut a essentiellement pour objet de donner des gages à la promotion immobilière. Le coeur de votre hargne c'est d'avoir été mis à jour sur votre proget de sacrifier le square Louis Kotas. Vous avez beau vous dédouaner en parlant de promoteurs immobiliers peu scrupuleux, pourquoi il en exite des scrupuleux, nous voyons dans cette expression comme un pléonasme. Votre édito est avant tout l'expression de votre colère de voir votre machiavélisme, votre duplicité, votre cymisne dévoilés.

En effet, qui peut croire un seul instant qu'une filliale immobilière d'une grande banque aurait lancé une opération d'achat de pavillons au square Louis Kotas, sans avoir un proget immobilier d'envergure dans ses cartons et qui peut croire, surtout, un seul instant que cette opération aurait été lancé sans votre accord.

Tout ce qui est fait,aujourd'hui, dans cette ville est fait sans aucun scrupule, lorsque la municipalité de droite extrême dénonce des promoteurs immobiliers peu scrupuleux, elle sait de quoi elle parle, elle avait promis de combattre le béton, de sauver les pavillons, de protéger le parc urbain, d'instaurer la cantine gratuite, il suffit d'être habitant du Blanc-Mesnil pour constater le caractère mensonger et peu scrupuleux de ses promesses.

Oui, l'édito du n° 128, exprime avant tout la volonté de la droite extrême de continuer à sacrifier, le caractère pavillonnaire de notre ville, nous savons que son modèle est le Plessis Robinson, ce modèle a réduit le patrimoine pavillonnaire, de cette commune à 20%.

Oui, l'édito du n°128 en procédant à des amalgammes essaient d'intimider celles et ceux qui défendent l'intérêt général et souhaitent garder le caractère équilibré et solidaire de notre ville et protéger son patrimoine arboré.

La droite extrême du Blanc-Mesnil n'est que l'outil des promoteurs immobiliers pour leur permettre de produire des dividendes au détriment du bien vivre ensemble et de l'urgence à la nécessaire transition climatique et écologique.

Il est clair que nous ne laisserons pas intimider, par un édito qui montre ses muscles,vomit sa haine, sa violence de classe. Notre ville et ses habitants veulent vivre dans le calme, en paix, ils souhaitent que la démocratie, la liberté, l'égalité, la fraternité qui fondent le contrat social de notre République soit respecté, afin de bien vivre ensemble par la réduction des inégalités et la mise en oeuvre de la transition climatique et écologique.

Cet édito, montre et souligne la faiblesse politique de la droite extrême.