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FOLIO DU BLANC-MESNIL
30 juillet 2020

Pour préserver l'avenir du judo et des judokas du Blanc-Mesnil, nous demandons la transparence sur la gestion de l'ESBM JUDO

 

bleu blanc judo

Le non renouvellement des contrats de 4 athlètes et d'un entraîneur, par les dirigeants de l'ESBM-JUDO était prévisible, il est donc sans surprise. Folio du Blanc-Mesnil, le 25 mai 2017, publiait un article " pour protéger et préserver ses athlètes, l'ESBM-JUDO nous doit la transparence". Nous écrivions: " la transparence est une exigence, la protection sociale des athlètes salariés est un exigence". Nous indiquions: "Folio ne souhaite pas que l'ESBM-JUDO soit confronté à une crise, qui serait une catastrophe pour lui et pour ses licenciés."

La crise nous y sommes.

Les premiers indicateurs ont été exclusion brutale de Laurent Jouanneau du club et son exclusion du service des sports de la ville du Blanc-Mesnil. Beaucoup pensaient, que le sport était une des préoccupations essentielles de la majorité municipale de droite extrême. Mais, le népotisme du clan (frère, soeur compagne) n'a qu'une seule et unique préoccupation le fric.

Dans ce cadre, il serait absurde de croire, que l'ESBM-JUDO était géré par des bénévoles, le dirigeant de fait est le cheffaillon de la majorité municipale de droite extrême et son fondé de pouvoir l'adjoint au maire délégué à la culture.

Donc, l'argent, le fric du sponsoring, provenant essentiellement de la spéculation immobilière et financière a ruisselé, l'ESBM-JUDO est devenu un club de judo important, grâce aux transferts de sportifs, d'abord les féminines et ensuite les masculins. Tout cela a fait du palmarès, tout cela a fait de la communication bien politicienne, mais tout cela n'a pas servi à l'éclosion de jeunes athlètes Blanc-Mesnilois.

L'ESBM-JUDO à l'origine était un club que l'on pouvait qualifier de familial où les liens entre les dirigeants, les entraîneurs et les licenciés étaient d'une exceptionnelle qualité. L'arrivée massive du fric 150 000€ de subventions de la municipalité, 80 000€ de subventions "parce que club formateur", plus le fric de la spéculation financière et immobilière dont nous ne connaissons pas le montant réel, a détruit l'ambiance fraternelle qui régnait dans ce club. Nombreux ont été ceux qui ont voulu profité du fric. Des clans se sont constitués, des guerres pichrocolines ont fait une première victime Laurent Jouanneau et aujourd'hui l'équipe première masculine est remerciée.

Pour tenter d'expliquer la situation financière actuelle de l'ESBM-JUDO, l'adjoint au maire délégué à la culture( Modem/LREM) parle du Covid et de la situation financière de la spéculation immobilière. Le bon apôtre, le problème est, que  Folio, dans un article du 28 janvier 2018, dénoncait la volonté explicite de la majorité municipale de droite extrême d'envelopper de ténébres ses sombres tractations avec la spéculation immobilière et financière. Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Île de France met en exergue 150 000 € sur 4 ans, 500 000€ sur 3 ans et 40 000€ sans autre précision.Nous ne connaissons que les 690 000€ de sponsoring  versés à l'ESBM-JUDO, soulignés par le rapport de la CRC. Mais ces 690 000€ couvrent que la période 2014/2017 contrôlée par la CRC. Donc, il semblerait que cette manne avait un fin prévisible, qui couvrait le premier mandat municipal de la droite extrême. Bien entendu le clan dirigeant de la droite extrême pendant la campagne des municipales a masqué cette situation aussi politicienne que financière au club, en profitant des petites batailles internes et du confinement.

L'échéance électorale passée, la droite extrême désigne le Covid et la situation difficile de la spéculation immobilière comme responsables de ces brutaux licenciements.

Les responsables des licenciements se sont ceux qui par leurs choix idéologiques néo-libéraux ont choisi le court terme, la précarité des financements de l'ESBM-JUDO.

 

Depuis 2014, nous exigeons:

-la transparence sur l'utilisation des finances locales,

-le respect de la liberté associative et sportive au Blanc-Mesnil,

Les faits aujourd'hui nous donnent raison, hier l'éviction d'Eric Besson du BMS football, aujourd'hui la crise au sein de l'ESBM-JUDO.

Le népotisme du clan (frère, soeur, compagne) qui dirige la majorité municipale de droite extrême est l'unique responsable de la crise de l'ESBM-JUDO, et des licenciements de 4 athlètes et d'un entraîneur.

Leur politique clanique, avide de pourvoir et de fric, est en train d détruire tout l'immense travail sportif qui depuis 60 ans a fait du Blanc-Mesnil une ville du judo français.

Pour vider l'accès,pour défendre les athlètes et le sport judo nous demandons la publication de tous les documents concernant la gestion de l'ESBM-JUDO depuis 2014, compte rendu des assemblées générales, bilans, les validations de l'expert comptable et des commissaires aux comptes.

Nous ne voulons pas que l'ESBM-JUDO fasse faillite comme le club de judo de Levallois Perret.

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