La plainte du cheffaillon de la droite extrême, du Blanc-Mesnil, est un leurre, ne nous trompons pas de combat

Au moment, où au coeur de l'été, la pandémie du Covid 19 continue, que le port du masque devient obligatoire et que la crise sociale est d'une ampleur exceptionnelle, deux guignolos de la droite extrême se livrent à une ridicule guerre picrocholine.

Le cheffaillon de la droite extrême du Blanc-Mesnil accuse le poulet de Sarkozy d'Aulnay "de menace de mort" proférée devant son domicile parisien rue Lauriston dans le 16° arrondissement. (Curieux, le cheffaillon de la droite extrême affirme qu'il habite le Blanc-Mesnil, mais dans le souci de consolider sa plainte, il explique au procureur de la République que son domicile est bien Parisien, à qui dit-il la vérité: au Procureur ou aux Blanc-Mesnilois)

Voilà, deux élus de droite extrême qui gèrent ensemble depuis 6ans l Établissement Public Territorial Paris Terre d'Envol qui nous dévoilent publiquement la violence de leur pratique politique commune.

Ne nous y trompons pas, la communication est avant tout pour ces deux compères néo-libéraux qu'un moyen pour masquer les turpitudes et les dégâts, produit par leur politique identique aux détriments des Aulnayssiens et des Blanc-Mesnilois.

Ils sont en difficultés, certes, ils ont obtenu la majorité dans leur conseil municipal respectif, mais ils représentent qu'une minorité de leurs électeurs inscrits. Comme, ils se foutent de la démocratie, ils ont tous les deux décidés de passer en force, pour satisfaire les appétit du moloch de la spéculation immobilière et financière. Pour être tranquille, ils ont besoin de créer des diversions et des divisions

La plainte du Pinocchio de la droite extrême n'est qu'un leurre.

Nous ne tomberons pas dans ce piège grossier qui serait celui de monter les populations d'Aulnay-sous-bois et du Blanc-Mesnil les unes contre les autres. Bien au contraire, cette bouffonnerie, doit être l'occasion de nous rassembler pour mener ensemble et construire ensemble des mobilisations citoyennes pour mettre fin aux politiques de la spéculation immobilière et financière qui rançonnent nos villes, détruisent le patrimoine arboré,aggravent l'empreinte carbone et accroissent de toutes les inégalités.

Cette grossière pantomime est révélatrice des troubles qui règnent autour des appels d'offres, en l'espèce, il s'agit de celui qui concernerait l'entretien du réseau d'assainissement. Les quelques échos qui transpirent doivent nous conduire à la plus extrême vigilance. En effet, les sommes sont colossales, connaissant l'attrition au fric et particulièrement au fric souterrain de la droite extrême s'est là que doit s'exercer notre vigilance.

Dans ce cadre, réfléchir ensemble sur les bons moyens de faire intervenir le Pôle National Financier serait la démarche pour faire respecter l'intérêt général.