Au Blanc-Mesnil: la droite extrême dominée par la spéculation immobilière organise la destruction du square Louis Kotas

Le Comité Génération.s du Blanc-Mesnil a diffusé, il y a quelques jours, un tract " Ensemble, protégeons le patrimoine pavillonnaire et arboré du square Louis Kotas".

Cette initiative,du mouvement initié par Benoît Hamon, a pour objectif de faire la lumière sur les choix urbanistiques de la droite extrême. Cette initiative s'appuyait sur les informations recueillies auprès des riverains du square Louis Kotas signalant qu'une filiale immobilière d'une banque propose aux propriétaires de leur acheter leur patrimoine, au moins 65% d'entre eux ont été contacté.

Dans ce tract Génération.s affirmait que cette opération sournoise, de la spéculation immobilière, ne pouvait se mener qu'avec le soutien de la droite extrême locale inféodée aux financiers de la promotion immobilière.

Ce tract diffusé, par le comité local de Génération.s, nous permet aujourd'hui de confirmer que cette opération, qui vise à détruire un lotissement entier de pavillons et des centaines d'arbres, est un bien un projet voulu et soutenu par la droite extrême.

Effet, nous avons appris, que lorsque un pavillon était en vente ou en voie d'achat, la commune du Blanc-Mesnil faisait valoir son droit de préemption.

Maintenant, les choix sont clairs. La droite extrême du Blanc-Mesnil organise la destruction du patrimoine pavillonnaire et arboré du square Louis Kotas pour le livrer à la folie du béton de la spéculation immobilière et financière. Cette destruction d'un quartier entier de pavillons s'inscrit dans le projet pharaonique de doublement du nombre de logements du quartier des Tilleuls.

Ce choix de transformer le square Louis Kotas en béton:

-n' a jamais fait l'objet du moindre débat, de la moindre décision du conseil municipal.

-est contraire à la nécessaire transition écologique et climatique.

-est contraire à la nécessaire protection sanitaire.

Ce choix scandaleux, de livrer de plus en plus d'espaces pavillonnaires et arborés de notre ville, doit cesser. La pandémie du Covid 19 a montré, que l'extrême densification des populations est un facteur de l'aggravant du développement du Covid 19. Alors, que nous ne sommes pas encore sortis de cette pandémie, la droite extrême de notre ville ne tient aucun compte de sa gravité, pire elle accélère de ses choix qui sont contraire à l'indispensable protection sanitaire.

Aujourd'hui, au Blanc-Mesnil, il est urgent de mettre en place un moratoire sur l'ensemble des projets immobiliers, afin que s'engage rapidement un débat de fond sur les choix des Blanc-Mesnilois en matière d'urbanisme.

Oui, il est urgent, que soit remis en débat le Plan Local d'Urbanisme. Faut-il rappeler que l'actuel PLU de notre ville n'a fait l'objet d'aucune délibération du conseil municipal.

Le conseil municipal actuel, majorité et opposition ne représentent que 36% des électeurs inscrits, il est clair que la droite extrême ne doit pas considérer qu'elle a reçu un blanc-seing du suffrage universel, alors qu'elle ne représente que 20% des électeurs inscrits. De plus est elle vraiment légitime lorsque l'on connaît les manoeuvres auxquelles elle s'est livrée, pour inscrire des électeurs de la communauté européenne et en refusant aux élus de contrôler la validité de la liste électorale. Sans ces manoeuvres déloyales, la liste de la droite extrême n'aurait pas été élue le 15 mars 2020 et nous aurions pu voter le 28 juin 2020.

Donc, le PLU de 2014 est : -

-contraire aux promesses de sauvons nos pavillons

-obsolète face au défi de santé publique que nous devons affronter.

-contraire au défi de la transition climatique que nous devons mettre en oeuvre

-contraire à la démocratie qui fonde le vivre ensemble

Ensemble exigeons:

-un moratoire sur l'ensemble des projets de la spéculation immobilière

-la révision du Plan Local d'Urbanime et l'organisation d'un référendum d'initiative citoyenne pour valider le nouveau projet.