Au Blanc-Mesnil: la politique du béton à outrance est contraire à la transition climatique et à la protection de la santé

La crise sanitaire du Covid 19 est porteuse d'importantes modifications sur la manière dont nos concitoyens veulent vivre. Le confinement dans des appartements souvent exigus, dans des quartiers à forte densité de population, le manque d'arbres et d'espaces verts ont été des facteurs aggravant de la pandémie que nous subissons encore.

Les études en cours, indiquent que la demande est en train d'évoluer de manière très forte.

Le rêve d'une maison ne fait que se renforcer, envie d'espace, de confort, d'extérieur ou même de chant d'oiseau dans le jardin. Les professionnels de l'immobilier, notent que ces critères sont de plus en plus demandés, d'autant plus que le télé-travail modifie, aussi, la donne.

La droite extrême de notre commune aveuglée par ses dogmes libéraux a détruit, depuis avril 2014, des centaines pavillons. La politique c'est aussi avoir une vision de l'avenir, visiblement, la droite extrême du Blanc-Mesnil ne possède pas cette qualité.

Cela s'ajoute que les prix du m² en banlieue pavillonnaire est aussi une opportunité pour vivre dans des conditions plus agréables, dans des espaces plus grands agrémentés pelouses ou d'un jardin potager.

Comme nous l'affirmons, ici, notre commune Le Blanc-Mesnil offre à quelques dizaines de kilomètres de Paris, un espace pavillonnaire arboré et le plus grand parc urbain communal du 93 qui en fait un espace incontournable et indispensable dans la lutte contre le développement de l'empreinte carbone.

Depuis 2014, la droite extrême a détruit l'image pavillonnaire, sacrifie des milliers d'arbres, a vendu à la Cogédim 4882 m² du parc urbain Jacques Duclos. Bref, elle a permis la mise en oeuvre de 66 projets immobiliers, qui fera, que notre ville comptera à terme 10 000 h/km², 22 000 habitants et 10 000 voitures supplémentaires.

Ce choix n'est pas un choix d'urbanisme, ce choix est un choix financier qui n'a aucun rapport avec une politique d'amélioration des conditions vie. Bien au contraire ce choix est un choix mortifère pour l'environnement, pour la santé.

Cette politique de la droite extrême est motivée uniquement par la production de dividendes pour favoriser le ruissellement du fric vers quelques poches amis.

Cette politique de la droite extrême ne s'appuie sur aucune analyse des changements sociologiques.

Cette politique de thénardiers avides ne tient aucun compte des alertes fortes sur les changements climatiques, pire, elle a choisi de les aggraver.

Cette politique, de la droite extrême, de destruction des conditions de vie et de la santé a été imposée aux Blanc-Mesnilois.e.s sans aucun débat sur le Plan Local d'Urbanisme.

Cette politique de la droite extrême appauvrit les Blanc-Mesnilois.e.s. Le patrimoine communal a été bradé pour renforcer les marges bénéficiaires de la spéculation financière immobilière. Cette politique de l'offre, tellement néo libérale, de quelques 8800 logements risque fortement de ne plus correspondre à la demande. Voilà, une situation qui engendrera une tâche sombre sur l'image de notre ville.

La politique du béton à outrance de la droite extrême n'a fait preuve d'aucune anticipation sur les évolutions de la demande, la politique du béton de la droite extrême est contraire aux objectifs nécessaires pour construire la transition climatique et protéger la santé.

La politique du fric facilement gagner, la politique du béton a outrance est une faute politique, qui doit être stopper si nous voulons que notre ville redevienne attirante et reste un espace du bien vivre ensemble.

Au Blanc-Mesnil la droite extrême est uniquement préoccupée par la production de dividendes, elle est arrogante, elle est incompétente, elle a horreur de la démocratie, elle ne tient aucun compte de l'intérêt général.