MONSIEUR MEIGNEN, EN 6 ANS, A SUPPRIME 19 POSTES DE MEDECINS, 4 POSTES D'INFIRMIERES, 17 POSTES D'AIDES A DOMICILE!

Souhaitons-nous une bonne santé. Ce voeu que nous nous adressons chaque début d'année, risque dans notre commune d'être de plus en plus difficile à réaliser. La question de la santé est une question essentielle pour celles et ceux qui veulent le bien vivre ensemble. Cette question est d'autant plus cruciale, dans une ville comme la notre, car comme pour toute chose la question du niveau de vie, du pouvoir d'achat, de la richesse sont des éléments incontournables pour évaluer et comprendre la qualité de la situation sanitaire d'une population. Le débat et le mouvement social en cours le soulignent. En effet, l'espèrance de vie nous le savons tous, n'est pas égale "selon que l'on soit riche ou misérable" comme l'affirmait ce bon monsieur de la Fontaine.

Au Blanc-Mesnil, nous sommes une majorité de citoyens employés et ouvriers, donc nos conditions de travail et de vie pèsent lourdement sur notre santé. Cette question de la santé a été et est un marqueur important des politiques municipales du Blanc-Mesnil. Dès 1935, la gauche a mis en oeuvre un dispensaire municipal et cette priorité a toujours été au centre de son action, avec le développement des Centres Municipaux de Santé.

La semaine dernière, le Parisien édition de la Seine Saint Denis a accordé une très  large place au choix de la municipalité de Montreuil de se doter un Centre Municipal de Santé. Dans ce cadre, il est important de noter que le maître d'oeuvre de cette équipement exceptionnel est le docteur Pierre Etienne Manuellan. Ce médecin a été  jusqu'en 2014, le Directeur Général Adjoint de la ville du Blanc-Mesnil chargé de la santé et la solidarité. Sa compétence, ses objectifs, ses projets se sont immédiatement heurtés à la politique de monsieur Meignen, ce qui l'a conduit a quitté notre ville, pour rejoindre la gauche à Montreuil. Résultat, Montreuil est en passe de devenir la ville qui a le plus grand Centre Municipal de Santé d'Europe. Ainsi, nous pouvons constaté que la politique sanitaire de monsieur Meignen a fait perdre à notre ville des compétences.

Pour que chacun comprenne, les effets catastrophiques des choix de Meignen, le Centre Municipal de santé de Montreuil va pouvoir accueillir 20 000 patients, dans le dernier rapport d'activité publié avant 2014, les Centres Municipaux de Santé du Blanc-Mesnil accueillaient 17 000 patients. Pour montrer, le caractère exceptionnel du travail de la gauche en matière de santé au Blanc-Mesnil, les CMS recevaient 17 000 patients pour une population de 52 000 habitants, celui de Montreuil va en recevoir 20 000 pour une population de plus de 100 000 habitants.

Depuis 2014, nous n'avons plus aucun rapport d'activité des CMS. Néanmoins, nous avons quelques éléments chiffrés qui peuvent nous permettre d'avoir une vision de la situation. Ces informations proviennent des comptes d'administratifs de la ville de 2014 page 158 et 2018 page 165, ces informations ont été actées par la majorité municipale et sont donc vérifiables par tous Blanc-Mesnilois qui souhaiteraient le faire. Pour cela il suffit d'en faire la demande aux archives communales.

En 2014, les CMS du Blanc-Mesnil avaient une équipe médicale composée de 33 personnes.

En 2018, les CMS du Blanc-Mesnil l'équipe médicale ne compte plus que 14 personnes.

Ainsi, monsieur Meignen a supprimé 19 postes médicaux soit une baisse de 58% des effectifs.

Cette suppression des moyens humains dans le secteur sanitaire de notre commune se vérifie, aussi vrai, dans le secteur des soins infirmiers.

En 2014, les soins infirmiers comptaient 17 infirmières, en 2018, elles ne sont plus que 13. Ainsi Monsieur Meignen a supprimé 4 postes en soins infirmiers soit une baisse de 23%.

Voilà, comment en 6 ans, le maire sortant a déstabilisé les CMS de notre commune. Stratégie classique des néo libéraux , ils désorganisent les services publics, les rendant moins efficaces, pour mieux, ensuite, justifier leur suppression. Cette politique scélérate est identique a celle mise en oeuvre par le gouvernement Macron vis à vis des hôpitaux publics.

La suppression de 22 postes dans les CMS du Blanc-Mesnil a entraîné la baisse des subventions de l'Agence Régionale Sanitaire., suppression des subventions que la majorité municipale s'est empressée de voter. Par son vote, la majorité municipale marque ainsi son soutien aux politiques d'austérité décidées par Macron.

Monsieur Meignen passe son temps à vendre sa politique en faveur des retraités, mais une politique en faveur des retraités ne peut pas être uniquement faites de loisirs, de sorties, car pour permettre aux retraités de pouvoir en profiter pleinement, il faut que celle-ci soit accompagnée d'une politique de santé, de soins et d'aides à domicile efficace, or Monsieur Meignen et sa compagne ont cassé les CMS, les soins à domicile et le service des aides ménagères moins 19 postes pour le secteur médical, moins  4 postes pour les soins infirmiers, moins 17 postes pour les aides à domicile.

EN 6 ANS, MONSIEUR MEIGNEN A SUPPRIME

40 POSTES DANS LE SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL.

Alors, que notre pays connaît une crise sans précédant des services publics hospitaliers, crise organisée méthodiquement par les politiques d'austérité que nous subissons depuis quelques décennies, par ses choix politiques Monsieur Meignen en brisant les CMS de notre ville contribue à l'aggravation de la crise sanitaire de notre pays.

Pour notre part, nous faisons des choix diamétralement différents, nous sommes de ceux qui choisissent de faire de notre commune un outil qui protège nos concitoyens, en développant des politiques sanitaires  contribuant efficacement à améliorer les conditions de vie des Blanc-Mesnilois.e.s.

Le 15 mars 2020, nous vous appelons à voter massivement pour la liste UNE VILLE EN COMMUN, ANIMÉE, PAR DIDER MIGNOT.

NOTRE SANTE EST NOTRE BIEN COMMUN,

DONNONS-NOUS LES MOYENS DE LA PROTÉGER