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FOLIO DU BLANC-MESNIL
12 novembre 2019

NOUS VOICI AUX BORDS DE LA GUERRE DES FARINES , AVEC MEIGNEN EN 5 ANS RIEN NE NOUS AURA ETE EPARGNE,

 

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Avec Monsieur Meignen, en 5 ans rien ne nous aura été épargné. Le journal le Parisien nous apprend, que la guerre des farines aura bien lieu dans notre commune.

Ce titre est inquiétant, la situation qu'il décrit ne l'est pas moins. En effet, il semble que dans un rayon d'un kilomètre, en plein centre ville il va y avoir pas moins de 9 boulangeries, sans compter les boulangeries froides qui peuvent exister dans les moyennes surfaces.

Cette multiplication des petits pains à créer un très grand mécontentement de l'ensemble des artisans boulangers du centre ville. Ils ont été demandés des explications, au maire sortant, sur cette extravagante situation qui va appauvrir le chiffre d'affaires de chacun d'entre eux et qui aura malheureusement des conséquences sur l'emploi.

Sans surprise et comme d'habitude, Monsieur Meignen a botté en touche, en affirmant haut et fort qui n'était en rien responsable et qu'il ne pouvait pas entraver les conséquences du néo libéralisme qui sont fond de commerce politique.

En 2014, il avait fait mille et une promesses indiquant qu'il allait assurer l'avenir du commerce de proximité. Le moins que l'on puisse c'est que nous sommes loin compte. Non seulement sa politique n'assure pas la diversité des commerces de proximité, mais cerise sur le gâteau, il déstabilise le secteur de la boulangerie.

Par ailleurs, son discours sur je ne peux rien faire, nous avons quelques exemples où Monsieur Meignen est très d'interventionniste, comme par exemple comment il a organisé la fermeture de la librairie....comment il a avec les finances locales , il a fait acheté par la ville le fond commerce du restaurant situé place du 17 octobre 1961, parce qu'il n'aimait pas ceux qui le géraient et comment il a refusé de le vendre à Blanc-Mesnilois à cause de sa parenté avec des militants de gauche. Donc, lorsque ses intérêts politiques et autres nécessitent une intervention, Monsieur Meignen n'hésite pas.

Ce nouveau mauvais épisode, que nous impose, la majorité municipale de droite extrême, est révélateur d'une gestion municipale qui va à l'encontre de l'intérêt général et nuit gravement à l'image de notre commune.

Cette gestion politique néo-libérale, macroniste, de Monsieur Meignen crée des désordres, sur l'ensemble des activités de la vie communale, sur la santé, l'école, la culture, la solidarité, l'urbanisme, l'environnement.... Cette politique est tellement irresponsable qu'elle déstabilise l'économie locale. Celui qui, en 2014, se vantait d'être chef d'entreprise, en oubliant de nous dire que sa propre entreprise était dans un piteux état, fait la démonstration aujourd'hui que l'état pitoyable de sa propre société n'était pas un hasard, il était un mauvais chef d'entreprise et sans surprise c'est un mauvais maire. Ce n'est pas un hasard si les promoteurs immobiliers ont pris la main et ont fait de lui leur simple agent commercial.

Il y a urgence à remettre bon ordre dans la gestion de notre ville, le collectif Le Blanc-Mesnil à venir, une ville en commun y travaille depuis de long mois, il élabore un projet avec la participation de tous les citoyens qui le souhaitent. Ils sont de plus en plus nombreux à se réunir, nous vous appelons à venir y apporter votre contribution, pour que le projet que nous vous présenterons en mars 2020 soit le votre.

Nous apportons toute notre compréhension aux artisans boulangers du Blanc-Mesnil qui sont légitiment inquiets pour l'avenir de leur entreprise. Nous sommes disponibles et à leur écoute.

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