EN MOINS DE 5 ANS, NOUS SOMMES PASSES DE SAUVONS NOS PAVILONS, A LA DESTRUCTION DE PLUSIEURS DIZAINES DE MAISONS!

Jeudi 7 novembre 2019, le conseil municipal s'est réuni. Une nouvelle fois, la majorité de droite extrême a été incapable de rassembler le quorum nécessaire à la tenue de l'assemblée communale. Une nouvelle fois, les délibérations communales ont pu être débattues grâce au sérieux et à la présence des élus de l'opposition. Ainsi, la majorité municipale de droite extrême n'assure pas les responsabilités pour lesquelles elle a été élue, Il est vrai que voté pour des choix contraires à ses promesses électorales n' a rien d'encourageant, n'a rien d'enthousiasant. Il faut rajouter à cette démobilisation, que depuis le début du mandat 25% des adjoints au maire ont quitté la majorité de droite extrême considérant que la politique mise en oeuvre par Meignen et sa clique ne correspndait pas aux engagements auxquels ils avaient souscrits.

Bref, au bout de 5 ans de mandat, nous avons une majorité municipale à bout de souffle qui paie le mensonge initial de sa campagne électorale.

Le Conseil Municipal avait un point essentiel, la continuation de la braderie du patrimoine communal, avec pour corollaire la poursuite du ruissellement du béton à tous les coins de rue et de la destruction des pavillons. Nous sommes loin de la promesse "sauvons nos pavillons". les élus de gauche ont voté contre ce nouveau bradage des terrains qui font l'angle de l'avenue Henri Barbusse et de rue Emile Kahn. il y a 30 ans le mur de Berlin était abattu, depuis 5 ans des murs de béton assombrissent notre ville. Il n'y a qu'à regarder l'immeuble de l'angle de l'avenue en Henri Barbusse et de la rue Maxime Gorki, où celui qui dénature le parc urbain avenue du Général de Gaulle, pour s'en rendre compte, là aussi nous sommes loin des promesses de limiter à 4 étages la hauteur des immeubles.

Cette trahison, par le maire sortant, de ses engagements électoraux est mis en exergue les contradictions des écrits de celui-ci exemple: dans le n° 114 du soi-disant journal municipal on peut lire à la page 4: déménagement des services du pôle Emile Kahn, direction de la petite en enfance 17 place Gabriel Péri, service senior, des aides et des soins à domicile et Centre Communal d'Action Sociale,7 place Gabriel Péri, Direction des affaires sociales et service logement 117 avenue Paul Vaillant Couturier, Pôle insertion emploi 22 avenue Albert Einstein, Maison de la justice et du droit ( les médiateurs) 76 rue Victor Hugo". Cette lecture démontre un éparpillement façon puzzle des services dédiés à la solidarité.

Pourtant que peut on lire dans la note au conseil municipal du 7 novembre 2019 écrite pour justifier, la nouvelle braderie du foncier : " La volonté de la municipalité était de réaffecter tous ces services dans des nouveaux locaux pour offrir de meilleures conditions d'accueil des usagers: en regroupant les services de politiques publiques pour une meilleure cohérence et une plus grande lisibilité pour l'usager..."

Résultat de cette meilleure cohérence et de ce regroupement, les usagers ont à leur disposition maintenant 5 adresses différentes.

A l'évidence, il y a de la part de cette municipalité de droite extrême, un double langage, les informations que l'on donnent aux citoyens et les textes qui forment la décisions municipales.

Nous avons là, tout ce qui fait la réalité de la politique du maire sortant, "je vous promets de sauver vos pavillons et en 5 ans je permets la destruction de plusieurs dizaines de pavillons".

Cette pratique politique est insupportable et n'est plus tolérable, elle est un déni de démocratie. Nous ne pouvons que souhaiter qu'en mars 2020 l'intérêt général, le respect des engagements, de la démocratie, des citoyens, chasserons celles et ceux qui ont trahi leurs électeurs pour servir leurs intérêts et ceux de la spéculation immobilière.