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FOLIO DU BLANC-MESNIL
19 octobre 2019

BLANQUER,PECRESSE,MEIGNEN VEULENT BRISER L'AVENIR DES LYCEENS DU BLANC-MESNIL, PUNISSONS-LES

lycée mozart93 des désirs

Les vacances scolaires d'automne commencent, une raison importante de faire le point sur la situation éducative, dans les lycées Blanc-Mesnilois.

A l'évidence, les six premières semaines de l'année 2019/2020 indiquent que la réforme du Bac est une véritable catastrophe, une véritable machine régressive faite pour accroître les inégalités.

La réforme va faire exploser le lycée, et la communication de Blanquer n'arrive pas masquer cette dramatique réalité. Les parents d'élèves ne sont pas dupes, ils sont 57% à avoir une mauvaise opinion du ministre de l'Education Nationale, ils sont 68% à ne pas lui faire confiance pour répondre au mal-être des enseignants et 60% à ne pas croire en sa capacité à améliorer le niveau des élèves, ou à lutter contre les inégalités.

Depuis la rentrée, c'est l'inquiétude qui règne face aux emplois du temps infernaux, aux classes éclatées, aux évaluations destabilisantes. les premiers mois de la mise en oeuvre du Bac mettent à rude épreuve enseignants et élèves au moral comme au physique.

La classe est devenue un collectif éparpillé façon puzzle, certains élèves, selon leurs choix voient défiler face à eux une quinzaine, voire une vingtaine d'enseignants. Par ailleurs comme dans chaque classe, les choix varient selon les élèves, les classes de 30 enseignants deviennent la règle.

Le quotidien des élèves est une véritable course à l'échalotte. Résultat, des emplois du temps à trous, par exemple 2 heures le matin et 2 l'après midi ..mais rien entre les deux. Dans le même temps qui dit "trous" dit aussi des journées surchargées, bien remplis de 8 heures à 19 heures. Il arrive parfois que les élèves n'ont même plus le temps de se restaurer. Et bien entendu, les activités peri scolaires sont sacrifiés, au lycée Mozart l'association sportive n'existe plus.

Le contrôle continu, c'est nuit et brouillard. Dans cette machine à détruire la scolarité lycéenne, il faut intégrer le mur qui s'appelle "épreuves communes de contrôle continu". Dans le nouveau Bac, le contrôle continu comptera pour 40% de la note finale. le risque que font courir ces évaluations vis à vis du caractère national du diplôme est bien identifié. L'organisation des épreuves et leur rythme accroissent les difficultés.

A deux mois des premières épreuves rien n'est prêt, c'est le n'importe quoi total.

Nous ne pouvons pas accepter le crash-test que veut imposer JM Blanquer aux lycéens.

Il y a urgence a se mobiliser pour permettre aux lycéens d'être respecter, de recevoir les enseignements auxquels ils ont droit, afin de le donner les moyens de maîtriser leur devenir et de se construire un futur désirable

Il ne faut pas être, un grand spécialiste des questions éducatives, pour comprendre que la réforme des lycées et du Bac mise en place par Blanquer est une véritable usine à gaz, pour casser l'Education Nationale et pour favoriser le développement d'un système élitaire et accroître les inégalités. Macron et son ministre de l'Education Nationale mettent en oeuvre une politique exclusivement destinée aux classes les plus favorisées. Le risque est de plus en plus évident de voir l'Education Nationale subir le même sort que celui réservé aux hôpitaux publics.

Au Blanc-Mesnil les lycéens et les enseignants ne sont pas dupes de cette politique de classe, depuis la rentrée 2019/2020 il agissent afin que l'Ecole reste un des piliers essentiels de la République. Les lycéens de Mozart , de Briand sont mobilisés. Mais la réponse de la droite souligne bien son objectif de casse, puisque lors du dernier mouvement au lycée Mozart la réponse a été l'envoi de la police.

Dans notre ville, nous avons malheureusement un maire de droite extrême qui loin de soutenir les lycéens, soutient la politique scandaleuse de JM Blanquer et participe à la réduction des moyens nécessaires au bon fonctionnement des lycées décidée par Valérie Pécresse, préfabriqués inadaptés, manque de mobilier, manque de livre sont autant de choix qui confortent la régression éducative voulue par Blanquer et Macron.

Il devient urgent de créer les conditions d'une forte mobilisation, élèves, enseignants, parents pour arrêter ces naufrageurs qui de manière cynique et délibérée veulent briser l'avenir des lycéens du Blanc-Mesnil. Meignen, Pécresse, Blanquer punissons-les, ils ne sont pas digne de la République et de ses valeurs.

 

 

 

 

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