DIDIER MIGNOT, LES BLANC-MESNILOIS MERITENT UN DEBAT SERIEUX SUR LA SECURITE PUBLIQUE OU LA DEMAGOGIE N'A PAS SA PLACE!

« Le Figaro » est un journal sérieux. Je n’en partage pas la ligne éditoriale mais sa lecture est toujours intéressante.

Aujourd’hui, ce grand quotidien national publie un article sur les questions de sécurité et de délinquance dans lequel notre ville est citée dans un classement peu reluisant sur le taux de cambriolages. 

Cet article appelle plusieurs remarques :

1) Il faut toujours se méfier des chiffres, qu’ils soient favorables ou défavorables, et prendre les articles de presse avec un peu de recul et sens des responsabilités.

2) Les questions de tranquillité publique sont complexes à résoudre, et, comme je l’ai toujours dit, si un maire avait la solution, cela se saurait. Les facteurs et les causes des phénomènes de délinquance sont multiples et renvoient à des questions de société lourdes, bien trop lourdes pour un post sur FaceBook… Les parades, si tant est qu’elles puissent répondre à ce droit légitime de vivre en sécurité, sont bien sûr à rechercher dans l’analyse des causes qui dépassent largement le cadre local.

3) C’est un sujet important dans toutes les grandes villes, car les incivilités du quotidien, les petites et grandes délinquances empoisonnent trop souvent nos vies, déjà bien difficiles pour beaucoup de gens.

4) L’article du Figaro n’est pas bon pour notre ville et révèle une réalité. Il ne faut pas s’en réjouir mais il faut pourtant s’y confronter. Ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on guérit la fièvre…

5) Enfin tout cela devrait inciter la municipalité à faire moins de bling-bling et de communication style « tout-va-bien-on-est-les-meilleurs » et donc à faire preuve d’un peu de modestie et d’humilité, ce qui est loin d’être le cas sur ce sujet comme sur tous les autres. 
Ce n’est pas en bombant le torse et en montrant ses muscles que l’on résout tous les problèmes. La preuve !

Ce n’est pas non plus en nous décrivant avec force détail un fait divers résolu dans chaque édition du journal municipal que notre ville est devenue pour autant un havre de paix. Toujours cette communication qui d’un arbre, tente de nous faire une forêt… D’ailleurs à ce propos, je persiste et je signe : quand un sujet est abordé avec tambour et trompette dans la communication municipale pour vous expliquer que tout est formidable, attendez-vous au pire !

6) Prévention, éducation, répression, accompagnement, égalité territoriale, avec, au cœur de tout cet arsenal, des services publics dotés de moyens suffisants et de missions débarrassées de la politique du chiffre, voilà sans doute des pistes à explorer.

Pour ma part, je suis prêt à débattre de cela sur le fond, sans démagogie, humblement mais sérieusement, pour dégager des solutions à partir des discussions, sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres. 
Notre ville en a bien besoin.