MACRON PASSE, L'EMPLOI TREPASSE GENENRAL ELECTRIC, WHIRLPOOL, ASCOVAL......

Durant la campagne pour les élections européennes, les militants de Génération.s affirmaient avec juste raison que les promesses de Macron seraient périmées le 27 mai au matin. Nous avons le regret d'avoir eu raison.

Depuis, le 27 mai au matin, les mauvaises nouvelles volent en escadrille. Suppressions de 1044 emplois par la Général Electric à Belfort, décision qui va entraîner la disparition d'au moins 3000 emplois induits, à Amiens le repreneur de Whirlpool est en redressement judiciaire, 162 emplois en danger, Ascoval l'avenir de 270 salariés s'assombrit, le repreneur Bristih Steel au bord de la faillite.

Macron, son gouvernement savaient, les médias dominés par les patrons du CAC 40 savaient et la semaine dernière le silence était assourdissant, pire, ils ont tenté de nous faire croire à une baisse massive du chômage ce n'était qu'une nouvelle "Fakes News.

Toutes ces nouvelles sont particulièrement graves, pour les salariés qui vivent maintenant dans l'angoisse de lendemains qui vont être difficiles, dans un pays qui compte plus de 6 millions de demandeurs d'emploi.

Mais, la situation de la Général Electric est tout particulièrement scandaleuse. Elle met en exergue la véritable nature de la politique neo libérale de Macron. Sur dossier, il ne pourra pas dire, qu'il n'était pas au courant, c'est lui qui a organisé le dépeçage la société Alstom. C'est lui,qui pour favoriser la spéculation financière a bradé à vil prix ce fleuron de l'industrie française. C'est lui qui fait semblant de croire que cette braderie allait permettre la création de 1000 emplois, alors en supprime 1044. C'est lui qui continue de subventionner Général Electric avec le CICE. 

Depuis le début Macron savait que cette transaction se terminerait par la suppressions de 1044 emplois. Sa porte parole, peut-elle mentir aussi effrontément sur ce dossier, alors que celui qui a concocté le plan de licenciement est un ancien collaborateur de Macron.

Depuis 30 ans la politique néo libérale a fracassé l'industrie de notre pays. Alstom était leader mondiale de la fabrication des turbines à gaz, c'était un outil important de la recherche et du développement technologique, maintenant, notre pays a perdu un élément important de son autonomie industrielle et économique. Même notre stratégie militaire est à la merci de la Général Electric puisque c'était Alstom qui fabriquait les turbines de nos sous-marins nucléaires .

La politique néo libérale de Macron est une  politique financière de casino, où les emplois ne sont qu'une variable d'ajustement. La politique néo libérale de Macron est une politique de court terme, sans perspective de moyen et long terme, une politique pour des profits immédiat sans évaluation de leurs conséquences sociale et économique, sans respect des territoires impactés. Macron qui vante souvent la politique de l'Allemagne, oublie qu'une chose la force de nos voisins d'outre Rhin c'est leur force industrielle.

Mais Macron n'est que le petit télégraphiste des oligarques financiers qui lui ont payé sa campagne présidentielle, maintenant il doit rembourser et il le fait en facilitant les suppressions d'emplois pour accélérer productions de profits.

Des Blanc-Mesnilois ont voté Macron, ils ont la mémoire courte, ils devrait se souvenir qu"en soutenant aujourd'hui sa politique, ils oublient que celle-ci a entraîner par exemple la fermeture d'Alstom au Bourget, la disparition de PSA/Citroën à Aulnay....

Folio du Blanc-Mesnil vous invite à être extrêmement attentif aux dossiers Général Electric, Whirlpool, Ascoval, mais aussi aux manoeuvres de fusion entre Renault et Fiat. Puisque nous parlons de turbine, après avoir cassé la SNCF, une autre attaque de grande ampleur contre le patrimoine économique se profile le démantèlement d'EDF, cette stratégie néo libérale de destruction explique, aussi, la hausse prochaine de 6% des tarifs de l'électricité. N'oublions pas, que nous devons, aussi, nous mobiliser pour empêcher la vente d'ADP.

Alors que 80% des citoyens français, par leur vote, condamnent la politique de casse du contrat social qui fonde notre République, Macron se fout de l'expression de la démocratie, la preuve hier ses godillots à l'Assemblée Nationale ont voté la destruction du statut des fonctionnaires, afin d'organiser une précarité généralisée.

La photo qui illustre cet article, représente, une maquette des turbines qui étaient fabriquées à l'Alstom le Bourget où des centaines de Blanc-Mesnilois ont participé à leur construction.